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Date d'inscription : 20/10/2018
Après des longues heures de marche, vous voilà devant la porte du bunker. La tension est déjà plutôt forte à travers le groupe. Est-ce de la nervosité ? De la peur ? Peu importe, vous allez devoir travailler ensemble pour cette mission. C'est Jacopo Sinclair qui prend les devants pour déverrouiller la porte avec l'aide d'une tablette. Chose faite, la porte s'ouvre sur un bunker complètement sombre. Vos torches et lampes peuvent suffire, mais peuvent également vous rendre vulnérables. Un premier choix s'offre à vous :
Vous avez une drôle de sensation et vous préférez travailler dans les meilleures conditions. La salle électrique n'est pas très loin. À peine deux niveaux plus bas. Pourquoi ne pas en profiter pour faire un petit détour et une exploration rapide des lieux ? Vous avez besoin de vous mettre en confiance. De plus, vous avez un spécialiste de l'électricité avec vous, Sinclair. Votre décision est prise, vous allez prendre le chemin de salle électrique.
Rejoint par Sinclair, il s'écarte pour le laisser déverrouiller l'accès à l'aide d'une tablette, l'observant d'un œil attentif avant que la porte en acier trempée ne s'ouvre sur un espace sombre et austère. Il se saisit par réflexe de sa lampe torche, éclairant l'entrée comme pour y trouver quelconque présence. Évidemment, il ne discerne pas la moindre âme qui vive, les lieux étant déserts de toute présence humaine. Cependant, ils étaient tous ici pour une raison précise. Découvrir l'origine de ce signal semblant provenir du bunker, et encombrant leurs radios. De ce fait, il ne serait pas surpris outre mesure qu'une ombre puisse s'être faufilée en ces lieux et s'y trouve (peut-être) encore. Après tout, il fallait bien une certaine intelligence pour balancer un signal même aussi médiocre sur les ondes. Non ? Restant sur ses gardes, il entre donc dans les premiers, demeurant sur le qui-vive. Il a bien envie de ne pas perdre de temps et de parcourir les couloirs afin de rejoindre la salle de contrôle sans plus tergiverser. Cependant, il n'est pas seul dans cette affaire et ne souhaite pas exposer les siens à un danger éventuel. Qui sait ce qui se cache dans l'ombre... Il se tourne donc en direction des Skaikru les plus proches, n'accordant que peu de crédit aux natifs comme aux maunons. "
Weylan est l'un des premiers à pénétrer dans le bunker. Il n'est pas particulièrement jouasse à l'idée de revenir ici, sans parler de la présence de Maunon et Natifs qui n'éveille pas sa sympathie. Sa torche, ayant bien du mal, a éclairé les lieux, il préconise au groupe de se diriger vers la salle électrique afin d'y réenclencher le courant. Seul, il aurait fait un autre choix, mais ne voulant pas craindre des blessures superflues de son équipe dans le noir, il préfère jouer la prudence.
Date d'inscription : 03/11/2019
Naïa ne savait pas réellement ce qu'il lui avait pris, pour accepter de se rendre à nouveau au coeur de la montagne, alors désertée par son peuple depuis quelques semaines. Après son court séjour au sein du bunker pour participer aux dons de moelle, la Lovecraft avait pensé ne plus jamais y remettre les pieds. Son passage n'avait certes pas été aussi dévastateur que celui d'Abby ou des autres captifs, mais ces murs semblaient à jamais emprunts des horreurs qui s'y étaient produites. Et à présent, un événement étrange s'y était déroulé, celui-ci étant la raison de la venue de leur petit groupe. Naïa voulait croire en un problème purement technique, causant cette anomalie sur les signaux de leurs radios. Après tout, le bunker était fermé, alors plus personne ne pouvait prévenir et régler un éventuel dysfonctionnement. Une autre alternative lui semblait peu probable, alors la brunette ne préférait pas y penser. Les siens et les natifs avaient été prudents, alors il ne devrait pas y avoir de danger ici. Une foi en son peuple que la brunette retrouvait peu à peu depuis sa descente sur Terre, mais qui ne lui rendrait malheureusement pas toujours service. Elle n'était pas une combattante, mais ferait de son mieux pour démêler ce mystère aux côtés de ses équipiers de fortune. La route avait été longue, depuis Arkadia, mais ils étaient enfin devant les portes du bunker. La brunette n'était plus maîtresse de la majeure partie de ses forces, mais en quoi cela pouvait-il être grave ? Le plus dur était passé, non ? Le reste de la mission serait plus technique que sportif, une fois la source du problème trouvée.
La tension montait doucement, alors que Sinclair s'occupait de déverrouiller la porte du bunker. Ce retour en un lieu aussi chargé d'histoire et de souffrances n'était facile pour personne, encore moins pour une raison aussi mystérieuse. Quelque part, la chimiste aurait aimé que Nausicaä soit avec elle ici. La garde lui donnait toujours le sentiment d'être protégée contre tous et tout. Malheureusement, la rouquine avait son propre devoir à accomplir, et bien qu'elle n'avait apprécié l'idée de Naïa de s'y rendre, les choses étaient ainsi. Après tout, ce n'était pas comme si la brunette était seule. Il y avait d'autres gardes Skaikru, quelques natifs, et même un montagnard... celui-ci ne la rassurait pas plus que ça, mais la Lovecraft savait que tous les Kripas n'étaient pas d'horribles monstres. Ceux qu'elle avait croisé durant les greffes étaient tout simplement inoffensifs, voire même mignons, si elle repensait à Denalia. Une fois la porte ouverte, le petit groupe pénétra dans l'obscurité ambiante, réalisant bientôt que l'électricité n'était pas accessible. Armée de sa petite lampe de poche, Naïa n'était pas forcément rassurée par la perspective de s'aventurer dans le dédale de couloirs sans véritable éclairage. La seule personne qui pourrait bien se déplacer dans le noir serait le montagnard, mais ça ne lui semblait pas être une excuse suffisante pour s'y risquer. Ainsi, quand l'un des gardes de son peuple éleva la voix pour proposer de rétablir le courant, elle hocha la tête.
Comme le reste du groupe, Naïa est un peu tendue à l'idée de retourner dans le bunker. Malgré tout, elle est persuadée que cette anomalie est purement technique, et fait confiance aux autres Skaikru pour assurer leur sécurité. Tout comme Weylan, elle pense que des lampes de poche ne sont pas un éclairage suffisant, et souhaite donc faire un petit détour pour rétablir le courant.
daily-hundred
Nuit d'horreur à la Montagne
Mont Weather, Juillet 2150
Et la mini Bishmarck dans tout ça...? Est-ce qu'elle a ne serait-ce accepté que t'y aille comme ça, sans broncher ni même te faire son petit numéro de charme ? Bien sûr que non. Car tu la connais bien, puisque tu passes pour son grand frère pour qu'on te foute la paix. Tu lui dois la vie à la gamine, faut pas que tu l'oublies Isaac. T'aurais dû crever dans ce bunker avec tes compagnons d'armes mais au lieu de ça ? La rouquine a débarqué et a tapé des pieds pour qu'on te relâche, parce que t'y étais pas là-haut, pendant que ça canardait et du coup ? T'as eu le bénéfice du doute mec. Alors, si tu veux le garder là, ce serait pas mal que tu la boucles déjà, et que tu ne joues pas au malin avec les guerriers du groupe. Pour ainsi dire la quasi-totalité, si on met de côté la brune Skaikru qui est là et qui n'a pas vraiment l'air d'être une adepte des armes à feu. Et d'ailleurs à ce sujet, pour mettre tout le monde d'accord, t'en as pas. T'as comme qui dirait été rétrogradé de tes fonctions que tu gardes secrètes, pour pas foutre Denalia en pleurs si tu viens à crever pour cause de rébellion lors de la mission. Mais pour ce qui est de fermer ta gueule, on peut dire que t'as passé un cap sale rouquin. Et tu le sens putain, que les gens se contractent rien qu'à l'idée de revenir ici. Alors que toi ? Tu t'en baleks. T'as toujours vécu sous la terre alors faire comme si tu rentrais au bercail pour une visite surprise, on peut pas dire que ça t'affole des masses non. Jouer les gros fils de p**e et ne pas lever le petit doigt, comme si t'en avais rien à péter, ça t'amuse mais tant que tu maintiennes le poker face en permanence. Si jamais tu te fais choper à en rire, t'es foutu.
Alors t'as suivi le mouvement. T'as pas ouvert la bouche, et tu t'es pas plaint non plus des conditions dans lesquelles vous revenez ici... T'as même laissé tous les guignols de l'Espace prendre les devants en ouvrant la porte et en vous laissant rentrer dedans. Toi t'es là en touriste Ed' ! Histoire de dire qu'un ancien habitant du bunker y était pour superviser les actions des autres. Et ouais, t'es clairement égoïste pour le coup. D'ailleurs, tu te réjouis de pas y trouver le couple idyllique de natifs que t'as eu le loisir de voir lors du déménagement au camp. T'espères bien qu'ils se sont fait tuer et qui sait ? L'espoir fait vivre ou quoi ? En tout cas, te retrouver entre ces murs te donne un regain d'énergie, mais il faut bien avouer que la pénombre va pas aider. Si t'avais été tout seul et armé, t'y serais déjà en bas, à voir ce qui se trame et tu serais remonté direct, sans te prendre le chou... Mais vous êtes un sacré groupe, alors quand y'en a un qui demande à remettre le courant, tu dis oui et c'est tout. C'est pas très joli de s'balader dans l'noir ici, pour avoir toujours vécu dans l'bunker. Après j'dis ça, j'dis rien hein... Ouais c'est ça, dis rien plutôt. Parce que le baraqué en chef de file, lui, faut pas le chauffer.
Isaac le cache plutôt bien, mais il se plait beaucoup à revenir au bunker, peu importe ce qu'il va y trouver. Tant que ça emmerde les autres, il prend, même s'il espère qu'Emerson soit là quelque par, à comploter. Mais il est d'accord pour qu'on rallume les lumières avant d'aller voir les radios en bas.
Date d'inscription : 29/10/2019
Nuit d'horreur à la montagne
De nouveau, la Montagne se dressait devant elle. Une Montagne désormais vide de vie, mais encore hanté par les fantômes de leurs démons. Comme tous, certainement, Luna ne s’était pas attendue à devoir y remettre les pieds. Encore moins alors qu’elle avait de nouveau rejoint le territoire Trikru des suites de la tempête, et se trouvait désormais à régulièrement voyager pour les siens. Mais c’était Nyko qui l’avait incité à accompagner cette troupe, pensant que de faire face à ce mystère qu’abritait le repère, changerait les idées de la Natblida. Là était donc la raison de sa présence, sans pour autant se sentir réellement concernée par ce qui arrivait. Il est vrai que l’anomalie dont elle avait entendu parler pouvait attiser sa curiosité, mais elle se demandait encore en quoi Nyko la sollicitait, alors que c’était décemment plus un domaine des Skaikru que le sien.
Mais elle était là. Avec un groupe aussi hétérogène et étonnant que cela puisse l’être, alors qu’elle pouvait identifier les Skaikru et les natifs. Il y avait même un Kripakru, et Luna devait reconnaître d’être surprise de voir qu’il était là. Non pas qu’elle refusait leur présence, au contraire, mais elle savait que d’autres n’acceptaient toujours pas leur intégration au sein de cette terre. Même parmi les siens, la tolérance avait été moindre et la chef de clan avait pris le temps d’expliquer la nécessité de celle-ci pour enfin s’ouvrir à un monde de paix.
Seulement, ils n’étaient pas là pour s’observer en silence, et Luna préféra se tenir en retrait pour l’heure, tandis que l’un des ingénieurs Skaikru s’occupait de déverrouiller la Montagne. N’ayant connaissance réellement que des natifs – et encore, certains la regardaient d’un mauvais œil – et principalement de Nyko, la Floukru ne voulait pas se voir mêler aux tensions qu’il était possible de sentir. Ce qui n’était pas surprenant en soit, alors que quelques mois plus tôt, tous étaient en guerre. Il faudrait du temps à tout un chacun d’accepter l’autre et Luna était parfois lasse de voir que l’esprit belliqueux de ses comparses persistait. Et encore, il y avait une évolution.
Ainsi, elle fut la dernière à pénétrer dans les boyaux obscurs de ce qui était autrefois un antre de démon. L’aura obscure de la Montagne avait disparu depuis leur défaite face à l’armée de la Coalition et à travers les couloirs, Luna pouvait encore percevoir les échos des combats. Elle y avait participé, était entrée en force en ces lieux, l’arme à la main. Souillant par la même son désir de paix, elle avait combattu aux côtés de la Coalition, retrouvant cette âme de guerrière enfouie en elle. Là, c’était différent. Elle espérait que cette anomalie ne soit rien en soit, et non le signe d’une potentielle rébellion d’âmes restées dissimulées. Car, si seuls les innocents avaient pu sortir vivant, qui sait. Le venin du mensonge parcourait chaque être humain et il était facile de jouer la comédie pour certains.
Les suggestions de chacun tirèrent Luna de ses pensées. L’obscurité ne l’avait pas plus dérangé que ça, habituée de par son ancien lieu de vie. Si les torches servaient à apporter de la lumière, elle avait l’habitude d’évoluer dans de sombres pièces lorsque la lune trônait dans le ciel. Mais tous semblaient d’accord sur ce point, qu’il fallait rétablir le courant.
— Faisons-le dans ce cas. En cas de problème, cela nous évitera de nous faire prendre par surprise.
Bien que les couloirs soient suffisamment nombreux pour tendre le moindre piège, mais le silence régnait actuellement dans ceux-ci. Pour percevoir le moindre souffle, peut-être faudrait-il être sensible au murmure des fantômes, ce qui n’était, en aucun cas, le cas de Luna.
Son regard se porta alors sur celui qui avait toujours vécu ici. Elle ne savait pas si d’autres étaient capable de le faire, mais Luna préférait donner une chance à celui qui semblait être le paria du groupe. Le seul Kripa présent, tel le rat lâché parmi les serpents.
— Est-ce que nous en sommes loin ?
Luna se demande un peu ce qu'elle fait là. Elle reste alors à l'arrière du groupe le temps de rentrer dans la Montagne et ne peut s'empêcher de se souvenir de la bataille qui y a eut lieu. Elle espère que l'anomalie sera vite réglée, ne souhaitant pas voir Kripakru se rebeller alors qu'on leur a offert une nouvelle chance dehors. Elle approuve l'idée d'aller remettre le courant (bien que ça la gêne pas de ne pas en avoir) et demande à Isaac le chemin.
Date d'inscription : 20/10/2018
On peut dire que cette mission commence bien pour vous, vous semblez être sur la même longueur d'onde. Espérons, pour vous, que ça continue alors que vous commencez à vous aventurer dans les couloirs sombres. Quelle surprise de voir Finn Collins prendre les devants au lieu du Montagnard. Lui aussi connait les lieux où il s'est infiltré. Un silence règne dans le bunker et la pénombre vous englobe plus vous avancez. Rien de bien rassurant n'est-ce pas ? Soudainement, Finn s'arrête. Vous avez tous aperçu l'ombre au loin l'espace d'une seconde. Vous avez également l'impression d'entendre des bruits de pas s'éloigner. Un choix d'offre à vous :
Couplé à la nervosité, vous vous persuadez que c'est votre imagination qui vous joue des tours. Il n'y a personne ici, la Montagne a été vidée entièrement et elle est inaccessible. C'est votre propre ombre que vous avez vu... Oui, c'est ça... Vous l'avez créé vous-même. Vous ne déviez pas de votre objectif premier et continuez jusqu'à atteindre la salle électrique.
Franchement, vous n'aimez pas ça. Cet endroit est hanté et il vaut mieux l'éviter. Vous n'avez pas à vous trouver dans ce couloir et on vous le fait bien comprendre. Vous préférez rebrousser chemin et suivre votre objectif de base. C'est-à-dire de rejoindre la salle de contrôle.
Mis à part le bruit généré par leurs pas, le silence règne dans le bunker. La pénombre ambiante n'étant écartée que pas les faisceaux de leurs lampes torches. Rétablir le courant ne serait pas du luxe assurément. Même si cela les forçait à faire un détour en direction de la salle électrique. Il avait beau ne pas faire cas des paroles de la native Floukru, celle-ci avait indubitablement raison. En cas de problème, il serait bien plus facile de le gérer avec de la lumière. Quant à se faire surprendre, Weylan détesté cela alors... Il avance donc aux côtés de Finn et des autres, ses sens à l'affût du moindre changement dans l'air. L'ambiance est étrange, presque glauque. Il tente cependant de ne pas en faire cas, cela étant certainement dû aux souvenirs déplaisants de son premier séjour ici. Où peut être simplement du manque de vie dans ces longs et sinueux couloirs sombres. Peu importe, il faut avancer et se concentrer sur la tâche à mener. Le garde stoppe pourtant au même instant que Collins, ses prunelles se focalisant sur un point au loin. Ou plus précisément, sur une... Ombre ? "
Un grognement de frustration lui échappe, il a bien envie de planter tout le monde pour aller voir ce qu'il se passe par là-bas. Cependant, il réfrène cette perspective, préférant encore une fois jouer la carte de la sécurité. Il n'y a certainement rien dans le bunker, le jeu de leurs torches respectives ayant certainement provoqué ladite ombre. Il exprime un soupir pour lui-même et pousse les membres du groupe à continuer en direction de la salle électrique. Il ne tient pas à voir les autres se perdre dans le noir. "
Marchant en tête de groupe avec Collins, Weylan constate comme les autres ladite ombre. Il a bien envie de lâcher le groupe pour aller vérifier, mais ne cède pas à l'idée. Se persuadant que ses yeux viennent de lui jouer un tour, l'ombre étant certainement créée par les faisceaux de leurs lampes torches. Il invite donc les autres à poursuivre en direction de la salle électrique.
Date d'inscription : 03/11/2019
Naïa ne savait pas trop à quoi se raccrocher pour se rassurer dans l'obscurité. Elle ne connaissait ce garde que de visage, ainsi que Finn, l'ancien infiltré de la montagne. Au moins, en plus de l'homme montagnard, le Collins devait un peu connaître les lieux. La bonne ambiance n'était clairement pas au rendez-vous, ce qui n'aidait pas à détendre l'atmosphère, mais ils étaient ici pour travailler et non passer un bon moment. En plus, la décision d'aller rétablir le courant fit l'unanimité, ce qui était déjà une bonne chose. Naïa ne se voyait pas passer tout ce temps dans le noir, surtout si même le montagnard estimait que ce ne serait pas pratique. Du peu qu'elle en avait vu, le bunker pouvait être un véritable labyrinthe, complètement coupé de la lumière du jour, ce qui rendait l'endroit encore plus repoussant. La native marquait également un bon point : la lumière leur permettrait d'éviter d'avoir de mauvaises surprises. Tout le groupe étant étonnamment d'accord à ce sujet, ils se mirent donc en route vers la salle des machines. Finn et le garde Skaikru étaient en tête du groupe, les torches braquées sur le dédale de couloirs devant eux. Naïa n'avait aucune idée de où ça se trouvait exactement, et elle tendit l'oreille lorsque la native interrogea le Kripa à ce sujet. Il était étonnant de voir deux personnes aux origines aussi opposées converser ainsi. Ses acolytes Skaikru semblaient avoir un peu plus de mal avec la présence du montagnard, et la chimiste elle-même n'était pas particulièrement à l'aise, même si elle n'éprouvait pas d'animosité pour cet homme qu'elle ne connaissait pas. Elle resta plus proche de ces deux-là que des autres Skaikru, trouvant du réconfort dans le fait de ne pas être au devant de cette obscurité. Sinclair était également non loin d'elle, et la brunette lui adressa un léger sourire, avant de regarder devant elle.
C'est en ce faisant qu'elle la vit. Cette ombre fugace, qui provoqua l'arrêt du groupe, et un questionnement de la part du premier Skaikru. Lui qui semblait si sûr de lui depuis le départ, était plus indécis à présent. Et Naïa pouvait le comprendre, car elle aussi ne savait quoi penser de ce qui venait de se passer.
Naïa n'est pas certaine de ce qu'elle a vu. Son imagination ? Un fantôme ? Le stress et son esprit tourné vers le fantastique la poussent à se questionner sur cette seconde théorie, mais elle a trop peur d'être laissée derrière pour rebrousser chemin, alors que le groupe se met déjà à avancer.
daily-hundred
Nuit d'horreur à la Montagne
Mont Weather, Juillet 2150
Avec un regard en biais adressé au seul baraqué, tu réponds pas à sa demande, préférant garder le silence et observer avant d'agir. Proche de toi, la native à la chevelure épaisse a une interrogation pour toi Ed'. Si vous êtes encore loin, alors que vous venez à peine d'entrer dans le bunker. Évidemment que tu connais le chemin putain. Non ça va l'faire, chuchotes-tu juste pour elle, même si y'en a un qui s'en bat les noix de ton avis. Ainsi, vu que tout le monde est d'accord pour mettre les lumières avant d'aller voir les com's, tu regardes les Skaikrus prendre la relève avec un autre d'entre eux. Un gosse comparé à toi. Est-ce que tous ces tarés de l'Espace étaient là lors de l'attaque ? P't'être que oui, p't'être que non. En tout cas, t'avances avec le groupe, t'empreintes les couloirs comme si c'était normal, t'enchaines quelques marches ici et là et surtout ? Tu fermes ta gueule. Parce que t'as pas envie de crever ici, et parce que t'es nostalgique tout à coup... Au fur et à mesure que t'avances plus profondément dans ce que tu considérais comme chez toi, une ribambelle de souvenirs émergent du fond de ton crâne. Il faut bien avouer que tu t'es bien marré, si tu mets de côté la tonne de tortures infligées aux natifs dans leurs cages. De jour comme de nuit, tu faisais le tour dans les couloirs, tu t'assurais que les montagnards respectent les règles sans trop hausser le ton et... Tu courrais après la mini Bishmarck quasiment chaque semaine. Ah ça ouais... dès qu'elle a été en âge de se barrer de sa chambre et de vadrouiller un peu partout, sale petite fouineuse qu'elle a toujours été et qu'elle sera toujours, c'est toi qui a eu la bonne idée de la couvrir dès qu'elle faisait une connerie, ou qu'elle se faisait choper dans un lieu interdit aux filles de son âge. Il en fallait peu pour te rendre heureux ! En quelque sorte. Parce que maintenant que t'es cloitré dans ce camp avec pour seule consigne de le tenir en état, parce que t'es un gars et que t'as la force nécessaire pour le faire. Les échardes et les bleus, c'est tout ce que t'es capable de compter en ce moment... Même Denalia est priée de se tenir à carreau. Parce que t'as pas envie de la revoir se perdre en forêt ! Une fois, pas deux. Et tu parles pas de son père...
De bons souvenirs, puisque ça t'arrache un sourire, à tel point que t'écoutes pas ce qui se dit autour de toi. Inutile de le nier, t'en as rien à branler. Quand tout à coup, tout le monde s'arrête. Toi aussi d'ailleurs Ed', parce que quelque chose a bougé. Ou s'est fondu dans l'ombre, à vous de voir. Mais dans tous les cas, ça touche la tête du groupe. Le balèze l'a remarqué, l'une des gonzesses aussi, et rien qu'à voir leurs faces, ils ont la chienne. Et toi dans tout ce bordel hein ? T'as les poils des bras en alerte ? Ou t'es persuadé qu'Emerson vient de passer sous votre nez ? C'est curieux. Mettons que ton intérêt porté pour cette mission vient de monter d'un cran, et que c'est le moment rêvé pour faire sortir ton sarcasme légendaire. Évidemment qu'c'est hanté ! Bouuuuuh ! dis-tu à celle qui croit aux fantômes, en levant tes doigts vers elle comme si t'en étais un. Vu l'nombre de morts pendant l'assaut, tu t'attendais à quoi ? ajoutes-tu d'emblée sans même te préoccuper de ses collègues Skaikrus qui, eux, n'hésiteront pas à te faire taire si jamais tu devais en rajouter encore une. Bon, on avance ou bien ? Oh ouais tu vas y aller, avec un coup de pied au cul ou des menottes aux poignets.
Weylan veut qu'Isaac la ferme, et en même temps il doit indiquer le chemin à Luna. Pour l'instant, il garde son calme et suit le groupe dans les couloirs qu'il connait par cœur, en se rappelant de bon souvenirs. Skaikru en tête du cortège, ça lui donne la gerbe mais c'est mieux pour lui. Plus loin, lui aussi voit l'ombre passer et entend des bruits de pas qui s'éloignent. Ça lui donne l'envie d'être sarcastique devant Naïa, quitte à s'en prendre une par Barton. Peu importe qui est là en train de jouer les fantômes, ça l'intrigue de plus en plus.
Date d'inscription : 29/10/2019
Nuit d'horreur à la montagne
Bien que débarrassée de ses démons, la Montagne n’en restait que peu accueillante. Dans cette pénombre, où il pouvait être difficile de faire confiance à ses yeux et où les autres, c'est se décuplaient, Luna préféraient rester en retrait. Rien ne l’empêchait de s’affirmer, de se montrer aussi autoritaire que d’autres, et de tenter de calmer quelque peu les tensions aussi palpable et présentes que les fantômes de cet antre. Mais elle n’en faisait rien. À force de voir l’animosité de la nature humaine, la Floukru ne cherchait plus à perdre un temps précieux pour apaiser les esprits, lorsqu’elle savait cela vain. Comme par exemple lors de la réflexion faite au Montagnard, où elle s’était contenté d’en lever les yeux aux ciels. À quoi bon former une équipe si c’était pour s’entre-déchirer dans un tel endroit ? La jeune femme était lasse de voir que la nature semblait toujours la même, alors que les récents événements ne menaient qu’à une évolution de leurs mœurs. Mais à quoi bon espérer, Luna commençait à se dire que même dans un combat commun, des loups de meutes différentes chercheront à s’entre-déchirer pour décider de qui sera l’alpha.
Heureusement, la décision de rétablir le courant fut unanime. Luna avait été la dernière à se prononcer, et ils purent commencer à aller en cette direction. C’était là que la native avait été sidérée par certaines réactions. Elle qui avait demandé conseil à l’habitué des lieux, ce fut un autre qui prit les devants. Alors soit, mais mieux valait ne pas lui annoncer plus tard qu’ils s’étaient perdus. Car elle espérait au moins que les meneurs de cette expédition étaient équipés pour s’y retrouver dans ce dédale de couloirs, la Floukru ne pouvant alors d’être aucune utilité sur ce point. L’unique fois où elle avait mis les pieds en ces lieux, c’était pour combattre cet ennemi qu’elle avait toujours identifié à des démons. Depuis, jamais elle n’y était retournée, préférant éviter un tel lieu hanté par les morts. Ainsi, elle avait simplement acquiescé aux propos chuchotés par le Montagnard. S’il était al vu ici, elle, elle ne le jugerait pas.
La suite se fit en silence. Autant de sa part que celle des autres. Luna se contentait d’être attentive face à ce lourd silence, uniquement brisé par la résonnance de leurs pas. Imaginer un peuple vivre en ces lieux ne lui était pas bien compliqué, mais elle préférait concentrer son esprit sur les moindres surprises pouvant leur tombés dessus. De par les ordres de Lexa, les lieux devaient être désert, et elle doutait de rencontrer qui que ce soit. Mais la Montagne restait emplie de mystère et la Natblida refusait de se croire en totale sécurité. Existait-elle d’ailleurs, cette fameuse sécurité ? Une notion qui pouvait prêter à débat, bien que ce ne soit la priorité.
D’ailleurs, cette solitude fut brisée par une ombre fugace. Une ombre que personne ne sembla ignorer alors que le groupe s’immobilisa, soulevant des questions. Oui, elle aussi l’avait vu, mais était-ce réel ? Luna ne savait guère dire si cela était un jeu de son esprit de par ce qu’avaient vécu ces couloirs, ou une réelle ombre indiquant une présence vivante. La première hypothèse était des plus réalistes, mais elle portait à confusion. Comment pouvaient-ils tous avaient eu cette même illusion ?
— Je l’ai vu.
Elle l’avait murmuré, comme un écho par rapport aux autres. Un murmure qui lui permit de masquer un soupir d’exaspération aux propos du Montagnard, s’amusant à jouer les fantômes. Mais il avait tout de même raison. De nombreuses personnes étaient tombées en ces lieux et leurs esprits pouvaient hanter les couloirs. La Natblida ne savait dire si elle y croyait réellement. Après tout, elle croyait bien en l’esprit des défunts commandants, se transmettant à travers la Flamme. Alors croire aux fantômes, c’était des plus probables.
— Je ne sais pas si on peut parler de fantôme ou d’autre chose. Mieux vaut rester prudent.
Et comme pour appuyer ses propos, elle avait quitté l’arrière du groupe pour rejoindre la tête. Elle n’avait peut-être qu’un poignard comme unique arme, mais elle avait foi en ses compétences et en ses réflexes. Au moins, le garde Skaikru et le Montagnard semblaient en accord sur un point, de continuer vers cette fameuse salle. Alors sans en dire plus, Luna entama la marche, sans chercher à confirmer cette décision. Son avis importait peu, bien qu’une part de son esprit veuille éclaircir l’histoire de cette ombre. Mais tout comme elle l’avait dit en entrant, mieux valait s’éviter d’être pris en traître dans cette obscurité grandissante.
Luna n’est pas la plus loquace du groupe, mais elle garde sous silence son exaspération face aux tensions. Elle ne fait qu’acquiescer à Isaac en rentrant à l’arrière, jusqu’à voir cette ombre. Elle se demande si c’est un jeu de son esprit ou non et après avoir répondu à Naïa, elle prend en main son couteau pour rejoindre la tête du groupe. Elle suit le mouvement de prendre la direction de la salle électrique, bien qu’elle veuille aussi chercher à élucider ce mystère.
Date d'inscription : 20/10/2018
Malgré les craintes de la jolie Naïa, vous avez décidé de ne pas dévier de votre objectif. Peut-être avait-elle raison et que l'endroit est hanté ? Il vous semble entendre des dizaines de sons suspects qui vous poussent à rester sur vos gardes. Pas question d'abandonner, vous avez besoin de rallumer l'électricité. Pour ceux qui doutaient de Finn, il vous amène bel et bien devant la salle électrique. À vous de jouer ! Vous pénétrez dans la salle et après un rapide tour des lieux, vous constatez qu'il n'y a personne. Pas trop déçu Isaac ? Sinclair se retourne vers vous et affirme : « J'ai besoin de concentration. Vous pouvez m'attendre dehors ? ».
Vous avez une crainte et vous préférez ne pas répondre à la demande de Sinclair. Certains resteront avec lui pour surveiller la place et d'autres vont monter la garde à l'extérieur. À vous de choisir de quelle manière votre groupe sera séparé.
Pas question de laisser qui que ce soit seul. Personne ne sortira de cette pièce tant que Sinclair n'aura pas terminé. Vous allez essayer d'éviter de vous disputer pendant ce temps.
Petit rappel vers le sujet de discussion si vous en avez besoin ou si vous avez des questions !
Il n'est cependant pas question de faire demi-tour, plus maintenant, et c'est avec un véritable soulagement que le groupe arrive enfin à bon port. Donnant une tape sur l'épaule de Collins, Weylan entre le premier dans la salle électrique. Le but étant de s'assurer qu'elle est bel et bien vide avant qu'il n'invite le reste du groupe à entrer. Elle est bien évidemment vide de toute âme, ce qui étonne presque Weylan après cette ombre furtive dans le couloir. Cependant, il ne va pas s'en plaindre, et voir le groupe entrer dans la pièce le tranquillise un peu, de cette manière il garde le contrôle, même si les paroles de Sinclair viennent vite loger une grimace sur son faciès. Sortir d'ici ? Il déconne ou bien ? Le brun n'a pas si tôt fait de terminer sa phrase que Weylan se place déjà entre la porte et le groupe, signifiant déjà son refus.
La salle électrique est atteinte et vide de toute âme ! Weylan y entre avec les autres membres du groupe. Quand Sinclair exige du calme pour se concentrer, Barton réagit au quart de tour, n'acceptant pas que le groupe se sépare. Il se place entre les autres et la seule porte, bien décidé à envoyer bouler ceux et celles qui voudraient sortir de cette pièce.
Date d'inscription : 03/11/2019
La théorie du fantôme, bien que quelque peu saugrenue, était la première à lui être venue à l'esprit. Et pouvait-on la blâmer, en sachant ce bunker techniquement vide ? De quoi pouvait-il s'agir, si ça ne pouvait être un humain ? La brunette avait la sensation qu'un fantôme allait moins l'effrayer qu'un invité surprise, alors se focaliser là dessus semblait plus facile. Le montagnard la fit sursauter de part sa réponse quelque peu inattendue, et la brunette eut un mouvement de recul, grognant entre ses dents. Elle ne savait pas s'il faisait intentionnellement exprès de tourner toutes ces morts à la rigolade, ou s'il n'en avait réellement rien à faire, mais ça ne lui plaisait pas. Comme quoi, il n'était pas bon de sympathiser avec tous les montagnards !
Le garde pénétra le premier dans la pièce, avant de les inviter à faire de même. Une fois dedans, Naïa observa un peu autour d'elle, pour ne voir que du vide et de l'obscurité. Au moins ici, ils étaient certains d'être seuls, et cette perspective était rassurante. C'est ce qui lui déplut dans la demande de Sinclair, qui souhaitait apparemment qu'ils ressortent afin de pouvoir se concentrer. La brunette fronça alors les sourcils, en même temps que le Skaikru fit entendre et voir sa désapprobation. Ils n'étaient pas beaucoup, et ils sauraient être silencieux, alors pourquoi se risquer à sortir ? La chimiste savait qui plus est que se séparer était la première cause de mortalité dans les histoires d'horreur, alors pas question !
Naïa n'apprécie pas qu'Isaac s'amuse à lui faire peur, et elle préfère s'éloigner de lui pour continuer à avancer. Une fois dans la salle électrique, elle est d'avis de rester groupés à l'intérieur, et elle propose son aide à Sinclair en lui tenant sa lampe torche là où il a besoin de voir.
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Nuit d'horreur à la Montagne
Mont Weather, Juillet 2150
Finalement, vous avancez tous dans la bonne direction. La tension est montée d'un cran en plus. Pour cause ? Des sons étranges qui se répercutent dans les couloirs. T'en as toujours eu l'habitude. La station souterraine est vieille, et tu ne parles pas de toutes les histoires à faire peur qui en découlent ! En gros, que ça soit clair, dès qu'il y en a un qui sursaute, toi là t'as juste envie de te marrer. C'est donc ça, cette face totalement déformée par le fou-rire que tu retiens depuis un bon moment maintenant ? De savoir qu'ils ont la chienne alors qu'il n'y a rien à déplorer ? C'est aussi simple que ça. T'es le roi des crétins Edwards, c'est ce que ton superviseur t'a toujours dit et ça se confirme aujourd'hui. Aucune pitié pour ces envahisseurs, ils peuvent toujours attendre après toi. De la pitié... C'est quoi ce mot là ? T'hausses les épaules dans ta tête et t'avances. C'est tout ce que t'as à faire, suivre et la boucler. Même parler à la native qui a l'air sympa avec toi, t'as pas le droit. Le regard de ses semblables est assez éloquent pour t'en dissuader. Et quand enfin vous parvenez à destination ? Tu te rebiffes. Non... marmonnes-tu en retardant l'inévitable. De quoi Isaac ? T'as pas envie de participer ! Clair ou bien ? Ce Sinclair là, il fera son taf et basta. Toi, t'es pas prêt de jouer le jeu ni de donner deux ou trois indications de cette salle. T'en feras même pas le tour. Le chef de file est là pour ça, et si ça branche la rouquine d'y faire le ménage tant qu'elle y est, ça te passe loin au dessus ! Non, t'es bien là, à l'embrasure... Les bras croisés et le regard des mauvais jours. Oubliez les gars, t'iras pas plus loin. En plus, il paraît que le mécano a besoin de calme ? Vas-y ! Autant accéder à sa requête et pas pointer le bout de ton nez. Seulement... Branleur... chuchotes-tu en entendant Barton donner ses ordres. Jouer à cache-cache dans le noir ? Ah ouais. C'est ça, qu'il vienne. Tu te feras un plaisir de le pousser dans les escaliers !
Isaac se fait reprendre une seconde fois par Weylan, mais il l'a cherché. Finalement, le groupe avance vers la salle électrique, sans rencontrer qui que ce soit. Si tout le monde se décide à entrer, le rouquin ne l'entend pas de cette oreille. Son zèle monte d'un cran, et il reste bien gentiment à l'embrasure de la porte, le regard plongé vers la noirceur du couloir. Pas question de faire le moindre effort avec le gars en charge de remettre l'électricité !
Date d'inscription : 29/10/2019
Nuit d'horreur à la montagne
Leur objectif ne semblait pas perdu de vue et, Luna devait l’avouer, la cohésion envers celui-ci était des plus surprenants face aux tensions qui persistaient. Alors que la cohabitation semblait presque impossible, le groupe continua son avancée vers la salle permettant de rétablir le courant. Une avancée pesante, alors que les différents bruits de la bâtisse venaient accentuer l’angoisse créée par cette silhouette. Une ombre sur laquelle blaguer semblait proscrit dès lors que le Skairkru avait remis le Montagnard à sa place. En soit, cela n’importunait que peu Luna qui n’était pas d’humeur à plaisanter, tant elle était lasse de l’instant présent. Certes, cela pouvait être de mauvais goût de s’amuser de la peur de la plus jeune, mais était-ce une raison pour porter de telle menace ? En agissant ainsi, le garde ne montrait que peu l’espoir de voir les Kripakru réussir à s’intégrer un jour. Pourtant, si celui-ci était en vie, n’était-ce pas la preuve de son innocence ? Ou du moins le témoignage de l’absence d’une quelconque preuve pouvant le rendre coupable.
Mais face à ce problème, la Natblida préféra ne pas s’en mêler. Qu’ils continuent, si ça leur plaisait de se chamailler comme des gamins pour finalement savoir qui aura le dernier mot. Ce n’était pas ainsi que leur mission avancerait, et alors la jeune femme saura rappeler les gamineries présentes dès que celles-ci leur porteront préjudice. Car même si le garde en tête semblait en imposer, Luna n’était pas le moins du monde effrayé par lui. Elle avait vu bien plus de colosses sans avoir ployé le genou, alors en aucun cas elle ne le ferait maintenant.
C’était donc en silence que Luna continua son avancée, imitant les quelques natifs présents. Eux semblaient au moins avoir l’intelligence de ne pas se mêler de ces puérilités. Ou alors, ils retenaient tellement leur venin, qu’il leur fallait toute leur concentration pour ne pas desserrer les dents. Là aussi, Luna s’en fichait, se concentrant sur la raison de sa propre présence. L’aide qu’elle pouvait peut-être apporter, en veillant sur ce groupe près a s’entre-déchirer. Ou du moins, les deux hommes qui semblaient en conflit, à cause du préjudice commis par les démons de la Montagne. Car en dehors d’eux, les autres semblaient plus calme. Ou du moins, faisaient taire leur pensée.
Enfin la salle de contrôle fut atteinte et Luna eut dans l’espoir que le rétablissement du courant calme tout le monde. Mais là encore, une nouvelle occasion d’échauffer les esprits se fit, lorsque leur spécialiste demanda à tout le de sortir. Une demande qui n’était pas des plus stratégiques pour la Natblida. Quitter la pièce, ça signifiait séparer le groupe pour assurer une double surveillance, ou isoler le spécialiste. Dans tous les cas, cela ne serait pas une bonne idée.
— Disperser l’équipe est une mauvaise idée. Tant que l’on ne sait pas ce qui a causé vos interférences, on n’en doit pas prendre de risque.
Libre aux autres d’écouter son avis ou non, bien qu’au final, personne n’eut réellement le choix. Le garde Skaikru s’était placé devant la porte, comme un loup prêt à attaquer quiconque défiera son autorité. Dans un sens, elle approuvait ce geste qui les contraignait à tous rester ensemble, mais Luna sentait que ce n’était pas la méthode à user. Cette prise de position ne ferait qu’accentuer les tensions, et il ne manquerait que la petite étincelle pour qu’un quelconque règlement de comptes.
Lâchant un soupir, Luna vint se placer aux abords de ce garde. Elle ne voulait pas envenimer les choses, mais plutôt éloigner ces amas de poudre prêt à exploser. Que la sécurité soit de mise tant qu’il n’y avait aucune certitude quant à la raison du problème présent.
— Ne serait-il pas intéressant d’enterrer la hache de guerre le temps de cette mission ? Kripakru a eu ses torts, mais je ne crois pas me tromper en avançant que vous avez vous-même dans une position d’ennemi pendant un temps. Et pourtant, cela n’a pas empêché Heda de vous accorder sa confiance. Tout ce que l’on va gagner à se lancer dans un conflit entre nous, c’est d’empêcher votre homme de faire efficacement son travail et de trouver la raison de notre mission.
Luna avait parlé à voix basse et calme. Elle ne voulait pas lancer de nouvelle hostilité, juste essayer d’abaisser temporairement cette tension présente.
Luna suit le mouvement, désespérant de voir les tensions persister. Elle ne dit plus rien jusqu'à rejoindre la salle où doit travailler Sinclair. Là, elle est d'accord sur le fait qu'il faille rester. Pendant que Naïa aide Sinclair, Luna va voir Weylan pour essayer de calmer les choses avant que ça ne parte en cacahouète. (Mais je crois que ça plutôt mettre le feu aux poudres )
Date d'inscription : 20/10/2018
Est-ce que Luna va réussir à apaiser les tensions entre Weylan et Isaac ? Hmm... Le doute plane. En attendant, Sinclair accepte l'aide de Naïa et il essaye de se concentrer au mieux sur sa tâche. Il ne peut pas retenir quelques soupirs en entendant les deux hommes. Tandis qu'il continue de bidouiller et que le temps avance, Isaac, à l'embouchure de la porte, se fait pousser violemment vers l'intérieur, au point d'en tomber sur Weylan. Avant que quelqu'un n'ait le temps de réagir, la porte se referme sur le groupe et elle se verrouille. Impossible de l'ouvrir. La ventilation se coupe également. Plus le temps avance et plus l'oxygène diminuera dans la pièce. Il n'y a pas de temps à perdre. Pendant que vous fouillez l'endroit, Sinclair n'abandonne pas sa tâche dans l'espoir que le retour de l'électricité remettra la ventilation.
La force sera l'option choisie. Vous décidez de fouiller la pièce à la recherche d'outils qui pourront vous aider à forcer la porte ou le lecteur de carte. Vous pouvez également choisir d'essayer de détruit le panneau en frappant dessus. Vous devrez préciser dans vos réponses les éléments détruits (si c'est le cas.)
Vous ne faites rien (sauf vous disputer et vous accuser ) et vous misez tout sur Sinclair qui semble être calme. Il vaut mieux éviter de lui mettre la pression, non ? Vous le voyez comme votre unique porte de sortie.
Petit rappel vers le sujet de discussion si vous en avez besoin ou si vous avez des questions !
Cependant, seraient-ils capables de demeurer calmes pendant suffisamment de temps ? Barton, peut-il simplement se contenter de serrer les dents alors que la tension se fait de plus en plus palpable entre lui et le Montagnard. Il y avait certes cette histoire remontée à ses oreilles qu'Azylis lui avait racontée, mais pas que cela. Weylan, ayant bien du mal à supporter le comportement immature du gamin. Il ne perd pas non plus de temps à le toiser quand ce dernier ne semble pas vouloir passer la porte, se postant simplement dans l'embrasure. Pas question que celui-ci leur fasse faux bond, ni qu'il échappe à la vigilance de Barton une seule seconde. Il ne doute pas que le gamin soit capable de se déplacer dans le noir total, ou même qu'il connaisse le bunker comme le fond de sa poche. «
Il n'a cependant pas plus de temps d'y penser, le rouquin se voyant pousser dans la pièce pour venir le percuter lui. La porte se refermant dans la foulée alors que Weylan se projette déjà dessus pour essayer de l'ouvrir. «
La tension semble exploser avant et après que le groupe se retrouve enfermé dans la salle électrique. Peu importe pour Weylan, qui se focalise immédiatement sur un moyen de sortir de ce cauchemar éveillé. S'étant, dans un premier temps acharné contre la porte, il explore les moindres recoins de la pièce pour trouver quelque chose qui pourrait lui être utile. Rajoutant même une couche à l'intention de Sinclair pour qu'il trouve un moyen de réactiver la ventilation. Ses prunelles tombent finalement sur la grille d'aération présente dans la pièce, mais aussi sur la jeune Naïa qu'il invite bien vite à se faufiler pour trouver un moyen de sortir d'ici, mais également de les libérer. Il n'aime pas vraiment mettre Naïa en danger, ne sachant pas qui vient de les enfermer. Cependant, il semble manquer de solution sur l'instant et confie donc son poignard à la jeune femme.
Date d'inscription : 03/11/2019
La chimiste devait s'avouer aussi agacée que Sinclair face aux tensions toujours présentes malgré la concentration nécessaire au déblocage de cette situation... Elle ne fit pas de commentaire, toutefois, ne souhaitant pas mêler une personne de plus à ce stupide conflit. En plus, la native frisée semblait déjà sur le coup, et Naïa espérait sincèrement que ses paroles auraient un effet suffisant. Les animosités n'allaient pas disparaître, mais il leur fallait tenir le coup le temps que Sinclair effectue son travail. Et à en voir l'expression de son visage, le Skaikru n'en avait pas encore terminé. La mine que tirait la Lovecraft n'était pas plus réjouissante, celle-ci traduisant bien que cette situation ne la mettait pas à l'aise. L'ambiance n'était-elle pas devenue plus froide, qui plus est ? La brunette en retiendrait presque un frisson. À coup sûr, c'était le résultat des tensions qui régnaient au sein de leur groupe... Naïa manqua de peu de lâcher sa torche dans un sursaut, lorsque le montagnard fut poussé à l'intérieur de la pièce, et que la porte se referma derrière lui.
Un vent de panique traversa la pièce, et la voix autoritaire de Weylan somma Sinclair de se dépêcher. Lui aussi, était inquiété par les événements, mais tentait de résoudre le problème de l'électricité. Un instant de silence permit à la brunette de réaliser que la ventilation ne produisait plus aucun son. Cela signifiait-il qu'ils seraient bientôt privés d'air.. ? La Lovecraft aussi, commençait à sentir son pouls s'accélérer. S'ils n'arrivaient pas à ouvrir la porte ou à récupérer la ventilation, que feraient-ils ? Leur ennemi avait apparemment bien calculé son coup, et Naïa espérait qu'il n'en aurait pas d'autres d'avance. Elle n'avait pas non plus de solution à apporter au problème présent, mais Weylan ne tarda pas à avoir une idée. La grille d'aération défaite à l'aide d'un couteau, le Skaikru ne tarda pas à se tourner vers elle, ses paroles lui glaçant le sang.
Naïa est gênée par les tensions, mais elle reste silencieuse pour ne pas les envenimer. Elle est très surprise quand Isaac est poussé, et que le groupe se retrouve enfermé dans une pièce sans ventilation. Finalement, et malgré la terreur, elle accepte de suivre les directives de Weylan et commence à se faufiler dans le conduit d'aération.
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Nuit d'horreur à la Montagne
Mont Weather, Juillet 2150
Ça te plairait bien de jouer au chat et à la souris avec ce nase, mais la native qui, jusque là, a tendance à te soutenir, s'en est mêlée pour que vous enterriez la hache de guerre. Le temps de la mission ? Elle croit au Père Noël celle-là ? Ses paroles te font rire. Au final, ces cons de l'espace et vous-même de la Montagne avez agi contre les natifs sans vous en apercevoir, à un moment donné tout du moins. Mais ça, il s'en branle ! C'est plus facile de dire que tes supérieurs sont responsables d'un nombre incalculable de morts que ces zinzins qui ont atterri avec leur station spatiale, entraînant plus de mal encore. Non mais quel culot ce gars ! T'en reviens pas. T'as entendu la fille ? Retourne là-bas et... BAM ! Putain c'était quoi ça ? Il y a cinq secondes, tu te tenais droit devant le garde juste pour le faire chier. Là... T'es par terre ! Quelqu'un t'a poussé à l'intérieur contre Barton. C'est malin ! Lui s'est relevé en te dégageant sur le côté. Tu t'es cogné la tête en passant. Une bosse ? C'est bon, tu peux gérer. Proche de toi, tu vois bien que la native voudrait te donner un coup de main pour te relever. C'est pas la peine là. T'es pas un gamin merde... Ça ira. Et merci ça t'écorche ? Debout, tu observes la porte et tu soupires. Vous allez crever ici si vous ne sortez pas de là rapidement. Barton l'a compris aussi, et qu'est-ce qu'il a trouvé de mieux ? Envoyer la jeune rouquine qui a peur des fantômes dans les tuyaux là-haut ? Ola ! Elle va adorer ça. De mémoire, il y a toujours eu des rongeurs qui vadrouillaient par là, avant que vous n'en soyez chassés il y a quelques semaines. En simple spectateur, tu comprends que le gars en charge de remettre le courant n'a pas fini d'enrager. Quant à la gourde qui espère des directives de dernière minute... Oh elle va être servie ! Parce que t'en as une. Fais gaffe aux rats radioactifs ! Et tu rigoles.
Isaac refuse toujours de coopérer. Contre l'embouchure de la porte, il faut que quelqu'un le pousse à l'intérieur contre Barton pour qu'il réalise que c'est la merde. Et quand Naïa est désignée pour aller dans les conduits afin de gagner l'extérieur de la salle, il en profite pour lui faire peur. Parce que c'est drôle !
Date d'inscription : 29/10/2019
Nuit d'horreur à la montagne
Si cette pièce devait leur être salutaire de par la remise en route d’un circuit électrique, Luna avait plus l’impression d’être dans une souricière prête à exploser sous les tensions. Des tensions qui ne pouvaient que rendre plus difficile la tâche du mécanicien et qui ne semblaient pas prête à prendre fin. Une partie du groupe avait beau se tenir calme, voire même la jeune Skaikru qui aidait du mieux qu’elle pouvait, il restait deux fortes têtes qui ne semblaient en avoir que faire de ce qui se rapprochait le plus à une querelle d’enfant. Elle avait pourtant essayé de faire cesser ces chamailleries de manière diplomatique, lassée par ce caractère enfantin, mais force à croire que cela ne suffirait pas. Le brun ne lui donna même pas l’impression de la prendre au sérieuse alors qu’il justifiait son attitude par les actes commis par la Montagne. Comme si la native n’en savait pas assez, pour avoir craint cette menace depuis sa plus tendre enfance. S’il pensait lui apprendre quelque chose, elle pourrait se montrer prête à le lui démontrer, mais la Floukru ne souhaitait pas partir dans ce débat. Sans compter que même en ayant des arguments pour montrer que personne n’était tout blanc en ces lieux, elle n’avait pas non plus été présente lors de l’arrivée de ce peuple sur Terre. La jeune femme ne pouvait que se baser sur ce qu’elle avait entendu.
Alors elle s’était simplement contentée de lever les yeux au ciel, bien vite surprise par ce bruit fracassant et la chute du montagnard. Sur le coup, Luna avait eu un pas de recul, avant de laisser promener son regard tout autour d’elle. Ils avaient tous été saisi par la surprise et le garde du ciel avait été le premier à se jeter sur la porte pour essayer de l’ouvrir. Très bien, si se déchaîner pouvait éviter d’avoir une hécatombe, la Floukru ne pouvait que mieux s’en porter. Et si le Montagnard ne voulait pas de son aide, elle ne s’on offusqua pas non plus. Que chacun fasse comme bon leur semble, Luna décidant de se rapprocher de Nyko pour peut-être échanger leur avis. En tout cas, ils avaient la certitude que quelque chose (ou quelqu’un) était présent dans la Montagne. Pas un instant, Luna n’avait pensé à un quelconque système de sécurité, n’étant pas assez calée dans le domaine pour en avoir l’idée. Cependant, elle ne pouvait que constater le silence angoissant, planant entre les murmures des autres.
— Ce n’est rien, nous allons trouver ce qu’il s’est passé.
Si la native avait décidé de ne plus prêter attention aux deux gaillards qui ne cessaient de se prendre la tête depuis le début, elle avait tout de même cherché à rassurer celle qui semblait la plus inquiète. Son instinct protecteur prenait le dessus sur sa propre inquiétude, alors que chacun se mettait à gérer à sa façon. Et bien sûr, le garde continuait de prendre la direction en poussant Sinclair à se dépêcher. En soit, cela ne dérangeait pas plus que ça la Floukru qui ne pouvait prétendre s’y connaître suffisamment dans les lieux. Ce n’était que la deuxième fois qu’elle pénétrait dans la Montagne et avait préféré s’en éloigner dès qu’elle en avait eu l’occasion.
Elle fut cependant attirée par ce semblant de plan qui prenait forme avec le démantèlement de la grille de ventilation. Weylan avait demandé à Naïa si elle pensait pouvoir s’y faufiler et elle pouvait voir que ça ne semblait pas enchanter la jeune. Mais il avait raison, elle pouvait le reconnaître. Si l’air ne circulait plus, ils finiraient tous par suffoquer. Et le temps que Sinclair arrive à réparer ce qu’il y avait à réparer, peut-être que d’attaquer le problème par l’extérieur apporterait la solution. Il y avait tout de même une faille aux yeux de la Natblida. Elle ne connaissait pas les compétences de la Skaikru, mais l’envoyer seule là-bas ? Alors qu’elle ne semblait pas à son aise ? C’était bien la pire des idées.
— Je viens avec toi.
Cette fois-ci, Luna n’avait pu s’empêcher de jeter un regard glaçant au Montagnard suite à son évocation de rats radioactif. La terrifier un peu plus n’était pas franchement la plus brillante des idées, mais elle n’en espérait pas plus de celui qui cherchait les ennuis depuis le début. La Floukru avait peut-être pris sa défense un peu plus tôt, cherchant à calmer les tensions, ce Isaac n’apportait pas vraiment son aide jusqu’à présent et ne donnait pas de quoi le défendre.
Sans laisser le temps à qui que ce soit de l’en empêcher, Luna avait récupéré son couteau à sa ceinture pour passer à la suite de la Skaikru. Elle avait la chance d’avoir longtemps vécu dans un lieu offrant des passages étroites et autres salles difficiles d’accès, qui lui avaient appris à se débrouiller avec ce qu’il lui était possible d’avoir.
— Avance tranquillement, je suis juste derrière toi.
Gardant ses propres craintes pour elle, Luna préférait encourager la jeune. Sans savoir ce qui les avait enfermés, elle ne voulait pas faire d’hypothèses plus angoissantes les unes que les autres. Mais elle savait certains natifs réticents à la présence des Skaikru, des Montagnards et la survie des innocents. Alors qui sait ? Peut-être était-ce une âme vengeresse qui souhaitait causer du tort aux décisions de Lexa. Et si ce n’était pas ça, Luna appréhendait un peu de le découvrir.
Luna laisse tomber son idée de calmer les tensions (elle va finir par avoir envie d’en prendre un pour taper sur l’autre ), car elle ne veut pas jouer à la surenchère. De plus, elle est surprise de la fermeture de la porte, ce qui la fait se tourner vers les autres problèmes. Finalement, elle décide de partir avec Naïa dans le conduit de ventilation pour éviter de la laisser seule, mais aussi échapper à cette atmosphère plus que tendues. Elle envisage l’idée qu’un natif soit derrière tout ça pour porter préjudice à la paix actuelle, mais elle n’en dit rien pour ne pas inquiéter Naïa.
Date d'inscription : 20/10/2018
La décision a été prise. Naïa et Luna se faufilent à travers la ventilation du bunker. L’endroit est très sombre et vous avancez à l’aveuglette. Impossible de savoir si vous êtes sur le bon chemin ou si vous vous éloignez de leur destination. Au bout d’un moment, une grille menant sur un couloir est trouvée. Une fois ouverte, vous regagnez le sol au moment même où la ventilation est réactivée. Quelques minutes de plus dans les conduits et ça aurait pu mal finir pour vous.
Ce n’est pas le temps de s’attarder sur ce qui aurait pu se passer, vous devez libérer les vôtres. Vous vous tâtez dans les couloirs jusqu’à retrouver le chemin de la salle électrique. Plus vous approchez et plus avez l’impression que l’air est lourd… Une fois sur place, une scène d’horreur se dessine. La porte est ouverte et trois cadavres se trouvent dans le couloir. Ceux du garde Skaikrus et des deux guerriers natifs. Dans la pièce se trouve Nyko et Sinclair, inconscients. Aucune trace de Finn, Weylan et Isaac. Uniquement du sang partout au sol et sur les murs.
Vous n’avez pas le temps de réellement comprendre ce qui se passe que des pas se font entendre. Ils se dirigent rapidement vers vous. Serez-vous les prochaines ? Vous pouvez vous cacher ou tentez de vous défendre contre la menace à venir. Ou simplement attendre pour constater que c’est nouvelle équipe Skaikrus qui vous a rejoint. Callie Cartwig-Kane ( ) à sa tête avec 3 autres soldats. Cette équipe a été envoyée par Marcus Kane et la Chancelière qui avaient tous deux un mauvais pressentiment sur cette mission.
Pas de choix à faire pour ce tour, un compte-rendu sera nécessaire pour l’équipe de Callie avant la suite.
Date d'inscription : 03/11/2019
Naïa n'était pas très rassurée à l'idée d'évoluer seule dans l'obscurité du conduit, mais pour des raisons évoquées un peu plus tôt la logique voulait qu'elle soit l'heureuse élue de cette mission. Dans l'Arche, il lui était arrivé à quelques reprises de devoir se faufiler pour éviter une réprimande, mais ça n'avait rien à voir avec ce qui se passait ici. Sur l'Arche, il n'y avait aucun mystère, et le danger ne l'attendait pas à chaque croisement de couloirs. Ici... la chimiste préférait ne pas y penser. Un soulagement évident l'envahit lorsque la native se proposa pour l'accompagner, et Naïa la gratifia d'un sourire sincère, avant de se tourner vers le conduit et de s'y engouffrer. Ses paroles et sa présence la rassuraient, même si elles ne se connaissaient pas du tout. Depuis le début de la mission, cette femme semblait calme, et essayait toujours de maintenir la paix au sein du groupe. C'était suffisant pour la brunette, surtout face au couloir sombre et étroit devant elle.
La porte était ouverte, mais aucun son ne sortait de la pièce. Les deux jeunes femmes s'en approchèrent prudemment, et Naïa dut retenir un cri d'effroi en découvrant ce qui s'y trouvait. Du sang... beaucoup de sang. Elle avait espéré ne jamais en revoir autant.
Naïa s'engouffre avec Luna dans l'aération, rassurée par sa présence, jusqu'à trouver un point de sortie par une grille. Là, elles recherchent leur pièce de départ et tombent sur cette... charmante scène, qui terrifie la Skaikru. Elle remarque toutefois que Sinclair et Nyko ne sont pas morts mais juste inconscients. Après une belle frayeur, elle est ravie de voir Callie et les autres, et leur explique maladroitement la situation.
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Date d'inscription : 29/10/2019
Nuit d'horreur à la montagne
Luna n’avait pas attendu qu’on puisse l’en empêcher pour se rendre dans cette conduite de ventilation. Suivant de prêt Naïa, faisant attention à ce qu’aucun de ses mouvements ne puisse la bloquer dans cet étroit espace, la jeune femme avançait en rythme avec celle qui ouvrait la marche. Mieux valait ne pas être claustrophobe dans un tel endroit, et heureusement, la Natblida ne l’était pas. Sans compter que le calme désormais présent était bien différent de la tension ambiante qu’elle avait, auparavant, essayé de calmer. Les deux filles avançaient à leur rythme, dans ce qui pouvait être un véritable dédale. Bien heureusement, elles n’avaient pas une grande à distance à parcourir d’un point de vue théorique, mais qui sait à quel point un conduit de ventilation pouvait être complexe ? C’était bien la première fois que la Floukru s’y aventurait.
— Je te rassure, ce n’est pas tous les jours que nous sommes obligés d’emprunter des chemins si étroits.
Si discuter pouvait aider Naïa à ne pas s’inquiéter de ce qui pouvait les attendre, Luna ne s’en priverait pas. C’était naturel, chez elle, de rassurer les autres. Elle avait toujours eu cette figure au sein de son peuple, et même pour d’autres – inconnus ou non – elle le faisait. Un véritable changement qui s’était opéré chez la jeune femme au fil des années.
— Au contraire, tu te rendras compte que nous préférons profiter de l’espace que nous offre la Terre. Mais les Maunons n’avaient pas le choix, ils se sont adaptés à ce que Praimfaya a laissé sur son passage.
Luna avait cette chance de pouvoir prétendre connaître un peu les anciennes structures humaines, pour en utiliser une au quotidien. Une utilisation désormais passée, mais qui laissait ses traces. Là où d’autres clans se servaient des vestiges d’un ancien temps pour mieux construire les leur, elle, elle s’était simplement servie de ce qu’elle avait trouvé. Mais face à ce monstre de béton montagneux, Luna était tout de même bien loin de ce qu’elle connaissait et ne pouvait que laisser son instinct parler.
Naïa s’en sortait tout de même bien. Après quelques minutes, elle lui annonça qu’elle avait certainement trouvé une sortie. Luna ne perdit pas de temps pour lui emboîter le pas, se dégageant rapidement de cet espace étroit pour retrouver la grandeur plus naturelle du couloir. Elle s’était réceptionnée avec souplesse, avant de porter avec attention son regard autour d’elles. Le calme pouvait être rassurant, mais la Floukru ne souhaitait pas le considérer comme acquis. Pas après ce qu’il s’était passé dans la pièce et qui n’était du fait de personne de présent. Peut-être Luna imaginait de suite le pire, mais alors que la mort avait empli ces couloirs, elle ne pouvait en faire autrement.
— Tu as raison, ne traînons pas. Cet endroit ne m’inspire pas confiance…
La Natblida était sur ses gardes, prête à agir au moindre signe. L’armée de Lexa avait beau gagner leur guerre contre les démons de cette montagne, Luna restait en lieu méconnu et ne pouvait tout anticiper. Heureusement, elles n’eurent pas grand mal à retrouver la salle d’où elles venaient, mais là, une surprise de taille les attendait.
D’abord silencieuse, Luna approcha avec appréhension de l’ouverture que la porte offrait. Elle était désormais ouverte, là où elle était auparavant verrouillée. Son arme en main, prêt à faire face à un adversaire, la jeune femme découvrit en même temps que sa comparse le bain de sang. Une simple observation lui permit de comprendre que l’attaquant éclair ne semblait plus là, et que seuls les corps témoignaient du massacre. Encore une fois, la mort avait frappé, aussi vive et violente qu’elle savait l’être et un voile de tristesse tomba dans le regard de la Floukru qui entendit de loin les premières observations de Naïa.
Abattus par balle, une information qui lui laissa comprendre que ce n’était pas l’œuvre d’un natif récalcitrant à la présence des Kripakru ou des Skaikru. Cette analyse fut simple, mais Luna n’en tira aucune conclusion, alors qu’elle repéra le corps de Nyko, au sol comme les autres. Mais contrairement aux autres victimes, il semblait dépourvu de blessure. Oubliant presque le danger présent, Luna s’était agenouillée à ses côtés, tout comme Naïa l’avait fait avec Sinclair.
— Ils ont dû se faire assommer. Mais pourquoi eux ?
Son souffle était encore perceptible, confirmant les dires de la plus jeune. Luna releva son regard pour observer les autres corps et commença à remarquer quelque chose. Comme s’il en manquait.
— Où sont les deux qui agissaient comme des gamins ? Votre garde Skaikru et le Kripakru ?
Luna ne les voyait pas et n’aimait pas la signification que pouvait avoir leur absence. La Natblida ne voulait pas tirer de conclusion hâtive, mais une évidence se dessinait peu à peu, qu’elle préféra garder pour elle. Sans preuve, elle ne voulait porter aucune accusation. D’autant plus que des bruits de pas se faisaient entendre en résonnance, glaçant son sang. D’un bond, elle se releva, son poignard en main. L’assassin revenait-il ? Instinctivement, elle vint se placer devant Naïa, prête à la défendre. Luna ne connaissait pas ses talents au combat, mais après avoir vu certaines de ses réactions, elle préférait partir du principe qu’elle était la plus expérimentée des deux. Alors ça serait à elle de faire face au danger.
Enfin, elles virent les propriétaires de ces pas qui les avaient alertés. Ne pouvant les reconnaître, Luna fut simplement alerté par le souffle de soulagement de Naïa.
— Tu les connais ?
Et à l’instant où elle posa sa question, elle remarqua le symbole que portaient les nouveaux arrivants, ainsi que leur uniforme semblable aux gardes abattus. On leur venait donc en aide ? Cependant, Luna refusa de s’y fier immédiatement. Comment avaient-ils pu arriver si vite alors qu’elles-mêmes découvraient le massacre ? Rien ne lui disait que ce n’était pas l’ennemi qui leur jouait un tour, mais l’amabilité de Naïa l’aida à se détendre. La jeune ne se serait peut-être pas comportée ainsi avec des inconnus.
— Nous avons été pris au piège dans cette salle. Naïa a été envoyée dans la ventilation pour essayer d’ouvrir la porte de l’autre côté et je l’ai accompagné. L’attaque a eu lieu pendant cette fenêtre. Ils sont deux à ne pas avoir été abattus.
Luna préférait être succincte, guettant le moindre mouvement d’un « fantôme ». Comme le disait la Skaikru, ils n’étaient pas seuls ici. Soit une tierce personne était ici, soit les tensions entre les deux hommes avaient pris une ampleur démesurée. Le seul constat était qu’elle ne serait pas bien puissante face à des armes à feu, n’ayant que son couteau sur elle.
— Naïa a constaté des blessures par balle, mais nous en saurons plus quand Nyko et Sinclair auront repris connaissance.
Comme à son habitude, Luna cherche à rassurer Naïa. Au final, alors qu'elles arrivent à sortir, elle n'aime pas le calme présent, mais ne dit rien. Tout comme elle n'aimait aucune de ses hypothèse en découvrant le bain de sang, préférant se concentrer sur Nyko. Elle remarque tout de même l'absence de Weylan et d'Isaac, et quand Callie et ses hommes arrivent, elle ne peut se demander si c'est un piège ou non. Finalement, elle fait confiance à Naïa et explique ce qu'il s'est passé.
Date d'inscription : 24/09/2021
Callie Cartwig Kane avait été envoyée ici par son mari et la chancelière, avec un petit groupe de sa propre constitution, pour venir en renfort d’une mission qui devait se dérouler dans les couloirs prétendument déserts de la montagne. Le présentiment de Marcus ayant poussé ce dernier à envoyer une équipe supplémentaire, alors que la première avait déjà plusieurs heures d’avance. Un topo sur la mission du premier groupe avait été faite à Callie. Ils devaient trouver comment rétablir les signaux radios. Ces derniers, brouillés depuis longtemps, empêchaient la communication de bien des manières, rendant les opérations en surface dures à coordonner. La mission de Callie et de ses soldats était claire aussi : seconder, protéger, et secourir au besoin.
Quand elle était entrée dans le bunker, le ressentiment qui avait pris son mari la pris lentement. Quelque chose allait se passer, elle en était sûre, il fallait qu’elle trouve au plus vite les membres du premier groupe.
Les quatre soldats Skaikru, armés, équipés, progressaient donc dans le dédale infernal de la montagne, et Callie ignorait autant que faire se pouvait son ventre qui se tordait, alors qu’elle imaginait sa meilleure amie et son époux coincés dans ces couloirs glauques. Non, elle restait focalisée sur la mission, mettant de côté tout le reste, tout ce qui pouvait la ralentir, sa vie privée.
L’officier Kane guidait donc ses soldats. On lui avait donné un plan, du moins elle avait eu le temps de le mémoriser au maximum. Les autres étaient sensés aller dans la salle de contrôle. Les couloirs sombres et privés d’électricité pouvait les avoir ralentis, mais heureusement les torches fixées aux fusils d’assaut du second groupe éclairaient la progression de ce dernier, et Callie pu rapidement trouver son chemin.
Une odeur ferrailleuse transperça lentement le masque de Callie, et ses pas s’activèrent. Elle connaissait cette odeur, et dans un lieu pareil ça n’était jamais bon. Elle ne tarda pas à remarquer les larges traces de sang qui débutèrent devant elle dans le couloir, à deux pas seulement de la salle de contrôle. D’un signe de son poing relevé, ses gardes s’arrêtèrent derrière elle, et Callie examina sans bouger le chemin face à eux. Il n’y avait aucun signe de mouvement. Aucun bruit. Le présentiment morbide de l’officière grandit en elle, alors qu’elle signifia la reprise de leur progression.
Rapidement, un premier cadavre fut en vue. Le manque de bruit et de signe de vie autour autorisa le groupe à précipiter ses pas. Des voix féminines se firent entendre et Callie dressa son fusil en joug devant elle, le doigt sur la gâchette de son automatique, prête à tirer. La porte de la salle de contrôle, grande ouverte, apparu devant le groupe armé, laissant voir les quelques cadavres supplémentaires, ainsi que deux formes, certainement les femmes à l’origine des voix entendues plus tôt.
Callie fronça les sourcils, et alors qu’elle arrivait sur le pas de sa porte, dirigea le faisceau lumineux de son fusil vers la plus proche des deux femmes.
Immédiatement alors, elle releva à nouveau son poing pour faire s’arrêter ses gardes, puis baissa son fusil qui jusque là pointait sur la jeune Lovecraft. La seconde femme s’était approchée de Lovecraft. Elle évoquait un vague sentiment familier à Callie, et vu la question qu’elle posa à la chimiste, l’officière comprit qu’elle aussi était du bon côté.
Elle fit un signe au garde le plus en arrière du groupe et ce dernier se retourna pour se poster dans l’ouverture de la porte, à l’attente d’un éventuel signe de présence indésirable. Alors que Callie se redressait face aux deux femmes, elle reconnut Sinclair ainsi qu’un natif derrière elles. L’officière en avertit un second garde, qui se dirigea vers les hommes, un sac de secours sous le bras. Le dernier des trois gardes entrepris de vérifier les hommes à terre, constater de leur décès en tentant de comprendre comment ils étaient morts. Callie n’avait pas quitté les deux femmes des yeux, et hocha la tête à la question que l’autre femme à avait posé à la jeune Skaikru quelques secondes auparavant.
Naïa fut la première à parler. Ses explications, évidentes, permirent malgré tout de confirmer les doutes de Callie. Le danger n’avait pas quitté cette montagne de malheur. La brune ne précisa pas pourquoi elles étaient toujours ici, saines et sauves, sans une once de blessure alors que le reste de sa troupe était soit inconsciente, soit morte. Callie hocha la tête malgré tout quand elle comprit que la jeune avait terminé, et son attention se tourna vers sa compagne qui pris la parole à son tour.
Cette dernière fut plus claire et précise. Le groupe avait été enfermé ici. Callie doutait donc que leur séparation eut été planifiée par les assaillants.
C’était évident, mais le rappeler permettait à Callie de s’assurer que les deux femmes continueraient à rester les plus discrètes possibles. La question était pourquoi Sinclair et Barton étaient-ils toujours en vie ? Callie n’avait pas adressé de regard plus en profondeurs aux gardes à terre, mais elle savait qu’ils étaient des leurs, c’était des arkadiens tout comme elle. Elle s’attarderait plus tard sur eux, savoir si elle les avait connus, s’ils faisaient partie de ceux qu’elle avait pu former. Marcus avait eu l’intelligence de lui lister les participants de la mission. Callie pu donc, après le bref silence de la native, mettre le nom de Luna sur elle. Elle comprit que le natif à côté de Sinclair était le dénommé Nyko. Un bref rapport de son soldat qui s’était occupé de vérifier les cadavres lui confirma que deux membres au moins avaient disparus. Barton, ainsi qu’un montagnard qui les accompagnait. Callie n’aimait guère cette information-là, et si le montagnard était de mèche avec les attaquants ? Elle avait beau tenter, rien n’y faisait, un ressentiment puissant l’empêchait d’avoir confiance en eux.
Elle avait bien vu le poignard de la chimiste. Dérisoire face à des adversaires armés. Elle ne proposa pas la même chose à la native, se doutant que cette dernière ignorait tout de comment les utiliser. De nouveaux ordres fusèrent et deux gardes se retrouvèrent en poste dans l’embrasure de la porte, le fusil chargé, prêt à tirer. le troisième avait terminé de vérifier les constantes des deux hommes inconscients et s’était redressé à leur côté, gardant lui aussi son fusil à l’épaule. Callie jeta un œil dans la pièce, elle ignorait à quel point leur mission avait pu avancer, mais avec Sinclair dans la semoule, ils n’étaient pas plus avancés.
Elle en savait encore trop peu pour prendre une décision, et ne pouvait décider d’évacuer les quatre rescapés sans avoir un indice sur où étaient les deux autres hommes.
@Naïa Lovecraft @LunaCallie arrive dans la salle de contrôle peu après Luna et Naïa. Pendant que ses gardes sécurisent les lieux, elle écoute les deux femmes. Finalement, deux gardes snt postés à l'entrée de la pièce, et le troisième reste près de Sinclair et Nyko, pendant qu'elle tente d'établir une nouvelle stratégie avec le peu d'informations dont elle dispose.
Date d'inscription : 20/10/2018
Situation inquiétante n’est-ce pas ? Il n’y a pas énormément de possibilités qui s’offrent à vous. Vous avez besoin de Sinclair pour rétablir les communications et il ne semble plus en état de vous venir en aide. Compliqué… Cette mission sera-t-elle un échec avant d’avoir réellement commencé ? Callie n’a pas tort, ils peuvent revenir à tout instant. Mais qui est ce ils ? Un gémissement se fit entendre du côté de Nyko qui murmure en Trigedasleng à Luna « Démon… Démon… ». Il s’évanouie de nouveau. C’est la seule information que vous aurez pour prendre votre décision.
Pas question d’abandonner qui que ce soit. Malgré les tensions, vous ne pouvez pas partir sans Weylan, Isaac et Finn. Vous prenez votre courage à deux mains. Et avec prudence, vous suivez les traces de sang au sol. Peu importe où elles vous trainent.
Vous abandonnez l’idée de réparer les lumières. Vous prenez la direction de votre objectif principal. Les communications. Le tout en croisant les doigts pour que Sinclair retrouve ses esprits une fois sur place. Si non, il faudra improviser.