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Go away, you're not real || EZELENAAscende Superius :: on the ground :: Terres lointaines :: Terres des autres clans
# Ven 23 Fév - 21:04
Magdalena AriesAstrale Sirius
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Go away, you're not real
Acte I
En sueur, tu te redressas vivement dans ton lit de fortune. Haletante, tu regardais autour de toi visiblement apeurée par quelque chose que personne d’autre ne pouvait voir. Tu ne tardas pas à sortir du lit, tout en fixant des yeux le même point, vide. À tâtons, tu rejoins la table présente dans ta cabane pour te saisir du poignard qui avait appartenu autrefois à ton mari. Sans réellement être en mesure de réfléchir à la nature de ton geste, l’arme blanche quitta tes mains dans un lancer habile pour aller se planter dans le bois de ton mur. Dans ton esprit, il s’était planté entre les yeux de ton assaillant, mais ça ne suffit pas à calmer la peur présente en toi. Tu le regardais au sol, mort, mais tu continuais d’être au prise avec cette même panique. Celle qui te poussa à te saisir d’une seconde arme blanche avant de fuir ta demeure.
Tu n’étais même plus certaine de l’endroit où tu te trouvais, ni même des règles autour de ta propre sécurité. Ta cabane, tu ne devais pas la quitter seule. Tu détestais cette mesure de protection, mais tu n’avais pas eu le choix de t’y plier pour ton peuple. Depuis les dernières prophéties, chaque membre des Astraux devait rester en sécurité, devait faire attention à tout ce qui se passait autour. Tu ne devais pas faire exception. Surtout en étant directement menacé par le Ciel de t’éteindre. Dans une situation comme celle-ci, où tu avais été attaquée au milieu de la nuit, tu aurais dû rejoindre les Astraux de la paix, tu aurais dû prévenir les tiens de la menace, mais… Tes pensées n’avaient plus aucun sens. Jamais, dans une situation normale, tu aurais fui de cette manière. C’est vêtue d’une robe légère blanche, sans chaussure et armée d’un couteau que tu t’enfonças dans la forêt autour de votre campement.
Tu courus jusqu’à t’effondrer, sur les genoux, tu étais à la recherche de son souffle que tu avais perdu. Plus rien autour de toi n’avais de sens. Tu avais l’impression que tout tournait autour de toi, tu entendais des pas approchés beaucoup trop rapidement et surtout, tu avais la sensation que ta tête allait éclater. Ton couteau au sol, tu plantas tes ongles au niveau de tes tempes avant qu’une complainte de douleur ne t’échappe pour se perdre dans la nuit.« Va-t’en. » avais-tu ajouter au bout de quelques secondes, lorsque les bruits de pas s’étaient arrêtés non loin de toi. Tu le savais, tu sentais sa présence. Tu te saisis de nouveau de ton couteau et tu le lanças dans la direction du bruit. Sans prendre le temps d’évaluer la situation, sans prendre le temps de regarder vers qui ou vers quoi l'arme se dirigeait. Tu t’étais déjà relevée pour fuir de nouveau. Tes jambes endolories n’allaient pas t’arrêter. Tu avais l’impression de ne plus rien ressentir. Était-ce ça la fameuse adrénaline dont tu avais souvent entendu parlé ? Même si tu ne pourrais pas dire, tu cherchais seulement à fuir un ennemi qui te pourchassait et qui, pour toi, en voulait à ta vie.
Tu n’étais même plus certaine de l’endroit où tu te trouvais, ni même des règles autour de ta propre sécurité. Ta cabane, tu ne devais pas la quitter seule. Tu détestais cette mesure de protection, mais tu n’avais pas eu le choix de t’y plier pour ton peuple. Depuis les dernières prophéties, chaque membre des Astraux devait rester en sécurité, devait faire attention à tout ce qui se passait autour. Tu ne devais pas faire exception. Surtout en étant directement menacé par le Ciel de t’éteindre. Dans une situation comme celle-ci, où tu avais été attaquée au milieu de la nuit, tu aurais dû rejoindre les Astraux de la paix, tu aurais dû prévenir les tiens de la menace, mais… Tes pensées n’avaient plus aucun sens. Jamais, dans une situation normale, tu aurais fui de cette manière. C’est vêtue d’une robe légère blanche, sans chaussure et armée d’un couteau que tu t’enfonças dans la forêt autour de votre campement.
Tu courus jusqu’à t’effondrer, sur les genoux, tu étais à la recherche de son souffle que tu avais perdu. Plus rien autour de toi n’avais de sens. Tu avais l’impression que tout tournait autour de toi, tu entendais des pas approchés beaucoup trop rapidement et surtout, tu avais la sensation que ta tête allait éclater. Ton couteau au sol, tu plantas tes ongles au niveau de tes tempes avant qu’une complainte de douleur ne t’échappe pour se perdre dans la nuit.
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# Sam 24 Fév - 0:47
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Magdalena& Ezekiel
Go away, you're not real
Il faisait nuit et il dormait comme la majorité de Trishanakru, mais non, il avait fallu qu’on vienne l’extirper de son lit. Un éclaireur était revenu en vitesse à Akson pour lui annoncer… lui annoncer quoi? En fait, sur le coup, il s’était levé, l’épée à la main et prêt à partir sauf que les mots de l’éclaireur parcoururent enfin le chemin jusqu’à sa conscience.
Quelqu’un à l’ouest ?
Dit-il les cheveux encore ébouriffés et la bouche pâteuse. De l’est, il aurait compris. Il attendait presque que des Louwo et des Ouské se pointent, mais de l’ouest. Le descriptif de la folle qui parcourait la forêt le fit cligner des yeux plusieurs fois. Bien sûr, il pensa à Dawn directement, mais la description physique ne correspondait pas du tout. Passant sa main sur son visage et grognant contre l’homme, il décida tout de même à s’habiller et prendre son cheval pour le suivre. C’était bien lui qui avait dit à ses hommes de traiter toutes personnes venant de l’ouest avec précaution. Apparemment c’est ce qu’ils avaient fait. En chemin, l’éclaireur lui annonça que son groupe et lui n’avaient fait que suivre l’intéressée sans jamais l’approcher.
Sur place, ils ne mirent pas longtemps à retrouver les deux autres hommes… Il suffisait de suivre les gémissements et les cris étranges dans la forêt. Ezekiel s’approcha seul de la femme alors que celle-ci lui criait de s’en aller. D’instinct, il leva les mains en l’air pour montrer qu’il n’était armé que d’un sourire et de bonnes intentions.
Je suis…
La phrase se finit par un grognement sourd alors qu’un couteau venait de se planter droit dans la chair sous sa clavicule. Il regarda la lame et la femme avant de faire un signe à ses hommes de ne pas bouger. Malgré la preuve qui ressortait de son corps, elle ne semblait pas vraiment être un danger. L’homme baissa toutefois les bras et retira l’arme avant de s’approcher. Toutefois, ce pseudo prédateur se transforma en proie et commença une fuite.
… parti pour ne pas dormir de la nuit à ce rythme.
Il poussa un long soupir et sans se précipiter, il suivit la direction entreprise par la femme.
Cernez-la, mais ne l’approchez pas. Je ne veux pas la perdre.
Dit-il en Trig’ et assez fort pour que ses hommes l’entendent. En temps normal, il aurait été heureux de traquer quelqu’un dans sa forêt, mais là… Quelque chose n’allait pas. Il était déjà sûr qu’il ne s’agissait pas d’une Trishana et certainement pas quelqu’un en pleine possession de ses moyens mentaux. À croire que la folle tournait en rond parce qu’il la rattrapa assez rapidement alors qu’il se contentait de marcher. Le ton qui émanait de sa voix sentait la panique à plein nez alors qu’aucun danger n’était présent.
T’es une astrale n’est-ce pas ? Je suis Trishanakru, nous sommes alliés.
Il parlait fort à une forme indéfinie qui s’agitait entre deux buissons. Même en fronçant les yeux, il était difficile de détailler les traits du visage de la femme… Difficile de dire à quel stade de la folie elle était.
Si tu ne veux pas que je m’approche, c’est bon pour moi, mais tu dois t’arrêter de courir n’importe où. Notre forêt regorge de pièges de chasse, de crevasses et d’autres dangers, tu vas…
Non ce n’est pas la bonne solution de parler de « se tuer », même les dangers, c’était probablement de trop.
Dis-moi ce que tu fuis et je t’aiderais, tu as ma parole.
Néanmoins, si elle continuait à l’attaquer, il allait devoir employer une méthode beaucoup moins douce.
Quelqu’un à l’ouest ?
Dit-il les cheveux encore ébouriffés et la bouche pâteuse. De l’est, il aurait compris. Il attendait presque que des Louwo et des Ouské se pointent, mais de l’ouest. Le descriptif de la folle qui parcourait la forêt le fit cligner des yeux plusieurs fois. Bien sûr, il pensa à Dawn directement, mais la description physique ne correspondait pas du tout. Passant sa main sur son visage et grognant contre l’homme, il décida tout de même à s’habiller et prendre son cheval pour le suivre. C’était bien lui qui avait dit à ses hommes de traiter toutes personnes venant de l’ouest avec précaution. Apparemment c’est ce qu’ils avaient fait. En chemin, l’éclaireur lui annonça que son groupe et lui n’avaient fait que suivre l’intéressée sans jamais l’approcher.
Sur place, ils ne mirent pas longtemps à retrouver les deux autres hommes… Il suffisait de suivre les gémissements et les cris étranges dans la forêt. Ezekiel s’approcha seul de la femme alors que celle-ci lui criait de s’en aller. D’instinct, il leva les mains en l’air pour montrer qu’il n’était armé que d’un sourire et de bonnes intentions.
Je suis…
La phrase se finit par un grognement sourd alors qu’un couteau venait de se planter droit dans la chair sous sa clavicule. Il regarda la lame et la femme avant de faire un signe à ses hommes de ne pas bouger. Malgré la preuve qui ressortait de son corps, elle ne semblait pas vraiment être un danger. L’homme baissa toutefois les bras et retira l’arme avant de s’approcher. Toutefois, ce pseudo prédateur se transforma en proie et commença une fuite.
… parti pour ne pas dormir de la nuit à ce rythme.
Il poussa un long soupir et sans se précipiter, il suivit la direction entreprise par la femme.
Cernez-la, mais ne l’approchez pas. Je ne veux pas la perdre.
Dit-il en Trig’ et assez fort pour que ses hommes l’entendent. En temps normal, il aurait été heureux de traquer quelqu’un dans sa forêt, mais là… Quelque chose n’allait pas. Il était déjà sûr qu’il ne s’agissait pas d’une Trishana et certainement pas quelqu’un en pleine possession de ses moyens mentaux. À croire que la folle tournait en rond parce qu’il la rattrapa assez rapidement alors qu’il se contentait de marcher. Le ton qui émanait de sa voix sentait la panique à plein nez alors qu’aucun danger n’était présent.
T’es une astrale n’est-ce pas ? Je suis Trishanakru, nous sommes alliés.
Il parlait fort à une forme indéfinie qui s’agitait entre deux buissons. Même en fronçant les yeux, il était difficile de détailler les traits du visage de la femme… Difficile de dire à quel stade de la folie elle était.
Si tu ne veux pas que je m’approche, c’est bon pour moi, mais tu dois t’arrêter de courir n’importe où. Notre forêt regorge de pièges de chasse, de crevasses et d’autres dangers, tu vas…
Non ce n’est pas la bonne solution de parler de « se tuer », même les dangers, c’était probablement de trop.
Dis-moi ce que tu fuis et je t’aiderais, tu as ma parole.
Néanmoins, si elle continuait à l’attaquer, il allait devoir employer une méthode beaucoup moins douce.
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# Sam 24 Fév - 1:57
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Tu courrais depuis combien de temps ? Tu ne savais pas. Tu avais l’impression que ça faisait uniquement quelques secondes. Tu ne savais pas non plus où tu allais ni même ce que tu fuyais exactement sauf cette présence qui te murmurait à l’oreille. Tu n’étais pas du genre à avoir peur en temps normal, tu étais une femme rationnelle qui se dressait devant n’importe quel danger. L’ombre de ton esprit prenait le dessus sur toi, il te poussait à devenir ton propre opposée.
Ton couteau lancé dans une direction presque aléatoire, tu avais repris la fuite sans réellement porter attention à ce qui se passait autour de toi. Si tu avais été un minimum attentive, tu aurais remarqué que tu n’étais pas seule. Dans ce cas de figure, tu n’aurais jamais lancé ton couteau de cette manière. Tu aurais aussi remarqué que tu courrais sans savoir où tu allais et que tu revenais sur tes pas à chaque fois. Tu t’arrêtas lorsque tu te retrouvas face à un homme. Était-ce lui ton ennemi ? Celui qui te donnait cet horriblement sentiment de peur ? Tu n’en avais pas l’impression. Debout devant lui, complètement à bout de souffle, ta tête se pencha légèrement sur le côté tandis que tu l’observais. Lentement tu clignais des yeux. Rien pour aider la réputation de "folle" que tu étais en train de te forger.« Je ne suis personne. » Ce fut la première phrase que tu prononças à l’endroit de l’étranger qui te demandait si tu étais une Astrale. Il t’avait précisé être un allié, mais ton attention était déjà ailleurs.
Dans ton état normal, tu l’aurais reconnu sans même l’avoir déjà rencontré. On te l’avait déjà dessiné, on te l’avait décrit physiquement. Tu avais enregistré ses informations dans un coin de ta tête pour le jour où tu aurais l’occasion de rencontrer Ezekiel et ses acolytes. Ce jour où tu pourrais enfin te présenter à ce peuple, le jour où les tiens allaient arrêter de te cacher aux yeux de tous comme si tu étais un bien précieux. C’était totalement absurde. La situation actuelle était également absurde. Tu n’étais pas attentive aux détails, à ce qui te déroulait autour de toi. Tu n’arrivais pas à réfléchir correctement. Tu avais encore cette sensation d’être suivie, tu entendais des bruits autour de toi. Bruits qui te poussaient à dévier la tête du grand blond afin d’observer autour de toi, visiblement sur tes gardes.
« La mort est ici. » Est-ce tu fuyais la mort ? Pourtant, elle ne t’avait jamais fait peur. Ta main droite rejoint ton front du quel tu décalas quelques mèches de cheveux qui s’y étaient collées sous la sueur de ta course nocturne. Ton regard se planta de nouveau sur l’inconnu et tu le détaillas de haut en bas. « Vous saignez. Elle vous attaque aussi ? » Tu compris à cette blessure que le danger de cette forêt ne se trouvait pas devant toi, mais tu ne réalisas pas encore que tu étais ce danger. Tu te penchas pour attraper une branche au sol que tu serras dans tes mains telle une arme. « Nous devons nous en débarrasser. Je pensais l’avoir fait, mais elle est toujours là. Elle est proche. » En parlant, tu t’étais déplacée légèrement vers un point fixe. Vide pour ceux autour de toi, mais dans ton esprit, tu y voyais ton ennemi. Ennemi qui fonça sur toi si brusquement qu’il t’arracha qu’un cri de terreur tandis que tu t’accroupissais au sol dans l’espoir de l’éviter. Tremblante, tu t’accrochais à ta branche de bois alors que tu fixais le sol. Le peu de force qui te restait menaçait de t’échapper.
Ton couteau lancé dans une direction presque aléatoire, tu avais repris la fuite sans réellement porter attention à ce qui se passait autour de toi. Si tu avais été un minimum attentive, tu aurais remarqué que tu n’étais pas seule. Dans ce cas de figure, tu n’aurais jamais lancé ton couteau de cette manière. Tu aurais aussi remarqué que tu courrais sans savoir où tu allais et que tu revenais sur tes pas à chaque fois. Tu t’arrêtas lorsque tu te retrouvas face à un homme. Était-ce lui ton ennemi ? Celui qui te donnait cet horriblement sentiment de peur ? Tu n’en avais pas l’impression. Debout devant lui, complètement à bout de souffle, ta tête se pencha légèrement sur le côté tandis que tu l’observais. Lentement tu clignais des yeux. Rien pour aider la réputation de "folle" que tu étais en train de te forger.
Dans ton état normal, tu l’aurais reconnu sans même l’avoir déjà rencontré. On te l’avait déjà dessiné, on te l’avait décrit physiquement. Tu avais enregistré ses informations dans un coin de ta tête pour le jour où tu aurais l’occasion de rencontrer Ezekiel et ses acolytes. Ce jour où tu pourrais enfin te présenter à ce peuple, le jour où les tiens allaient arrêter de te cacher aux yeux de tous comme si tu étais un bien précieux. C’était totalement absurde. La situation actuelle était également absurde. Tu n’étais pas attentive aux détails, à ce qui te déroulait autour de toi. Tu n’arrivais pas à réfléchir correctement. Tu avais encore cette sensation d’être suivie, tu entendais des bruits autour de toi. Bruits qui te poussaient à dévier la tête du grand blond afin d’observer autour de toi, visiblement sur tes gardes.
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# Sam 24 Fév - 17:03
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Magdalena& Ezekiel
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Elle était bien bruyante pour « personne », mais Ezekiel se contenta de taire son ironie. Ce n’est pas comme si elle allait la comprendre de toute façon. Décidément cette nuit n’avait rien de fun. Pourchasser une folle dans les bois qui n’était personne et réveillait tous les animaux du coin… Peut-être qu’il pourrait l’utiliser pour la chasse afin de rabattre le gibier. Le blond secoua la tête, son esprit divaguait beaucoup trop. En plus, la mention de la mort l’avait directement reconcentré sur son environnement actuel et son interlocutrice. Il eut quelques secondes de perplexité à la mention de son saignement et regarda la blessure en question puis la femme. Ouvrant la bouche pour répondre, aucun mot ne sortit. Que lui dire ? Que c’était elle qui avait failli lui arracher la gorge ? Que c’était elle la mort de son point de vue ? Il se contenta d’un bruit de bouche qui passait autant pour une affirmation qu’une négation. En dépit de la démence qui enveloppait la femme, sa main se resserra sur le poignard et son regard parcourut les ombres environnantes à la mention du danger. L’endroit qui avait toute l’attention de la folle n’était rien d’autre que du vide. Cependant, ses muscles n’eurent pas le temps de se détendre qu’un cri retentit à nouveau dans la nuit. Ce n’est pas avec un couteau qu’elle allait le tuer, mais avec une crise cardiaque si ça continuait !
C’est pas possible…
Il s’avança doucement vers la femme, rangeant son couteau à l’arrière de sa ceinture – ne sait-on jamais. Cette fois, elle n’avait pas détalé comme un lapin… C’était plutôt un lapin en pleine crise d’épilepsie. Restant à quelques mètres, il jeta un œil à ses hommes ou du moins leur position probable. D’un signe discret, il leur ordonna de le rejoindre.
Je vais m’en débarrasser pour toi Natskrima.
Il détourna le regard de l’intéressée et fixa un point dans le vide, dos à la femme. Brusquement, il montra ce même point du doigt.
Elle est là !
Le temps que la femme détourne son attention fut suffisant pour qu’Ez’ se rapproche et bloque le bâton à terre d’un coup de botte et le dégager. De tout son poids, il immobilisa la folle au sol, évitant de lui tordre les bras comme il l’aurait fait contre un guerrier. Elle était tellement dérangée qu’elle serait capable de se démettre une épaule juste parce qu’elle pense que le Trishana est un pélican mutant voulant la bouffer.
On l’attache ! On la transportera sur mon cheval jusqu’à Akson.
Dit-il à ses hommes qui s’étaient approchés en vitesse lorsque Ezekiel avait bondi.
On va t’aider. Par contre si tu ne te calmes pas, je t’assomme. Te voilà prévenue.
Il n’aurait aucune hésitation à le faire. Cette femme était trop dangereuse pour elle-même comme pour les autres. De plus, il était sûr qu’il s’agissait d’une membre des astraux et il ne devait en aucun cas amocher l’un d’entre eux. Même si… Elle était seule… Il faisait nuit… Personne ne devait être au courant… Aucune preuve… D’un soupir agacé, il évacua cette idée et releva la femme pour la porter sur son épaule intacte.
Arrête de gesticuler bordel !
A peine 5 mètres parcourus, il relâcha son paquet sur le sol tel un sac. Y’en avait marre de ces conneries ! Ordonnant à ses hommes de la relever, il sortit de son épée et l’assomma d’un coup dans la tempe qu’il espérait pas trop fort.
---
Il la fixait sur son lit, jouant avec le poignard qui l’avait transpercé. La femme était attachée pour sa propre sécurité et parce que Ezekiel n’avait franchement pas envie de lui courir après ENCORE. Le soigneur lui avait dit que les herbes aideraient avec la fièvre, mais qu’il ne pourrait faire plus tant qu’elle serait inconsciente. La folle semblait enfin émerger et le Trishana resta silencieux, son regard plantait sur elle. Il était question de voir son état, mais aussi d’obtenir des informations et ses premières paroles – si elles étaient lucides, lui en diraient beaucoup.
C’est pas possible…
Il s’avança doucement vers la femme, rangeant son couteau à l’arrière de sa ceinture – ne sait-on jamais. Cette fois, elle n’avait pas détalé comme un lapin… C’était plutôt un lapin en pleine crise d’épilepsie. Restant à quelques mètres, il jeta un œil à ses hommes ou du moins leur position probable. D’un signe discret, il leur ordonna de le rejoindre.
Je vais m’en débarrasser pour toi Natskrima.
Il détourna le regard de l’intéressée et fixa un point dans le vide, dos à la femme. Brusquement, il montra ce même point du doigt.
Elle est là !
Le temps que la femme détourne son attention fut suffisant pour qu’Ez’ se rapproche et bloque le bâton à terre d’un coup de botte et le dégager. De tout son poids, il immobilisa la folle au sol, évitant de lui tordre les bras comme il l’aurait fait contre un guerrier. Elle était tellement dérangée qu’elle serait capable de se démettre une épaule juste parce qu’elle pense que le Trishana est un pélican mutant voulant la bouffer.
On l’attache ! On la transportera sur mon cheval jusqu’à Akson.
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On va t’aider. Par contre si tu ne te calmes pas, je t’assomme. Te voilà prévenue.
Il n’aurait aucune hésitation à le faire. Cette femme était trop dangereuse pour elle-même comme pour les autres. De plus, il était sûr qu’il s’agissait d’une membre des astraux et il ne devait en aucun cas amocher l’un d’entre eux. Même si… Elle était seule… Il faisait nuit… Personne ne devait être au courant… Aucune preuve… D’un soupir agacé, il évacua cette idée et releva la femme pour la porter sur son épaule intacte.
Arrête de gesticuler bordel !
A peine 5 mètres parcourus, il relâcha son paquet sur le sol tel un sac. Y’en avait marre de ces conneries ! Ordonnant à ses hommes de la relever, il sortit de son épée et l’assomma d’un coup dans la tempe qu’il espérait pas trop fort.
---
Il la fixait sur son lit, jouant avec le poignard qui l’avait transpercé. La femme était attachée pour sa propre sécurité et parce que Ezekiel n’avait franchement pas envie de lui courir après ENCORE. Le soigneur lui avait dit que les herbes aideraient avec la fièvre, mais qu’il ne pourrait faire plus tant qu’elle serait inconsciente. La folle semblait enfin émerger et le Trishana resta silencieux, son regard plantait sur elle. Il était question de voir son état, mais aussi d’obtenir des informations et ses premières paroles – si elles étaient lucides, lui en diraient beaucoup.
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# Dim 25 Fév - 6:48
Magdalena AriesAstrale Sirius
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Plus les secondes avançaient et plus tu sentais cette ombre prendre possession de toi. Ombre que tu combattais depuis des semaines et des semaines. Tu avais toujours réussi à la repousser avant ce soir. Plus que jamais, elle prenait du terrain rendant ton corps fiévreux comme il ne l’avait jamais été. Jamais tu n’avais pas perdu le contrôle à ce point. Et tu n’arrivais pas à le reprendre. Tous tes sens étaient en alerte, mais aucun ne fonctionnait correctement. Le sentiment de peur qui te grugeait était inexplicable et c’est naïve que tu fis confiance à l’homme lorsqu’il te dit qu’il allait s’en débarrasser pour toi. Le soulagement qui te gagna fut de courte durée, tu n’eues pas le temps de voir ton ennemi que tu te retrouvas désarmée et au sol en un rien de temps. « Non, non… Lâchez-moi. » Malgré toute l’énergie dépensée, tu continuas de te débattre au maximum. Tu bougeais dans tous les sens dans l’optique de te dégager, mais la différence de force était belle et bien présente. « La mort vous aura vous aussi !! » crachas-tu au blond lorsqu’il confirma qu’il allait t’aider, mais que tu te devais te calmer. « Je veux rentrer chez les miens. » Sauf que la direction te semblait complètement opposée à celle du camp des Astraux, de quoi te faire paniquer davantage. Sauf que ce n’était pas réellement ce qui affectait ton état. Tu voyais toujours les ombres autour et elles te soufflaient de fuir, rapidement. Que ton peuple entier était en danger et que tu devais éloigner les dangers au maximum. Que tu étais la seule à pouvoir le faire.
C’est lorsque tu fus lâchée brusquement sur le sol que tu perdis complètement ton souffle et surtout le peu de conscience qui te restait. Une vive douleur avait gagné ton épaule sous la chute te désorientant davantage. Tu finis par perdre la notion du temps et par te laisser sombrer. Pour le meilleur et pour le pire.
C’est dans un mouvement brusque que tu te réveillas. Comme si la foudre avait traversé ton corps te faisant tirer sur tes liens au passage. Tu aurais pu paniquer, continuer de te débattre, mais tu arrêtas. Ton esprit tomba plutôt en mode « analyse ». Ton regard parcourut la pièce pour s’arrêter sur une personne qui te fixait sans ménagement. Tu plantas ton regard dans le sien pour le soutenir. Toute trace de crainte semblait s’être envolée de ton visage pour le moment et pourtant, la situation aurait de quoi t’effrayer. Tu te retrouvais dans une position vulnérable. Encore plus vulnérable que dans la forêt et surtout avec aucun de souvenir de ce qui t’avait mené dans cet endroit étranger. Ça, ça devrait t’effrayer. Toi qui n’oubliais jamais rien, qui vivait avec le moindre de tes souvenirs, pourquoi ceux-ci t’échappaient ? Tu sentais que tu n’arrivais pas à réfléchir correctement. Peut-être que tes hallucinations n’étaient plus, mais tu gardais un profond mal-être.
Cette guerre du regard dura un moment avant que tu daignes t’exprimer en premier :« Bonsoir Ezekiel. » Agir comme si tu le connaissais alors que vous ne vous étiez jamais rencontrés n’était peut-être ta meilleure option. Elle faisait son petit effet du côté des Astraux, mais sur un étranger ? Dans une telle position de vulnérabilité ? « On m’a parlé de vous et de vos méthodes différentes des nôtres. Cependant, j’aurais espéré vous rencontrer dans un contexte moins… Intime ? » Tu semblais drôlement calme pour une femme attachée à un lit face à un inconnu. Presque que trop légère. « Pourquoi suis-je ici ? » Et surtout comment ? Mais chaque chose en son temps. Ton regard dévia vers un point derrière d’Ezekiel – du moins de la personne que tu supposais être Ezekiel d’après un portrait -. Tu fermas les yeux un instant avant de les rouvrir et de retenir un léger soupir de soulagement. L’ombre avait disparu. Pour cette fois.
C’est lorsque tu fus lâchée brusquement sur le sol que tu perdis complètement ton souffle et surtout le peu de conscience qui te restait. Une vive douleur avait gagné ton épaule sous la chute te désorientant davantage. Tu finis par perdre la notion du temps et par te laisser sombrer. Pour le meilleur et pour le pire.
***
C’est dans un mouvement brusque que tu te réveillas. Comme si la foudre avait traversé ton corps te faisant tirer sur tes liens au passage. Tu aurais pu paniquer, continuer de te débattre, mais tu arrêtas. Ton esprit tomba plutôt en mode « analyse ». Ton regard parcourut la pièce pour s’arrêter sur une personne qui te fixait sans ménagement. Tu plantas ton regard dans le sien pour le soutenir. Toute trace de crainte semblait s’être envolée de ton visage pour le moment et pourtant, la situation aurait de quoi t’effrayer. Tu te retrouvais dans une position vulnérable. Encore plus vulnérable que dans la forêt et surtout avec aucun de souvenir de ce qui t’avait mené dans cet endroit étranger. Ça, ça devrait t’effrayer. Toi qui n’oubliais jamais rien, qui vivait avec le moindre de tes souvenirs, pourquoi ceux-ci t’échappaient ? Tu sentais que tu n’arrivais pas à réfléchir correctement. Peut-être que tes hallucinations n’étaient plus, mais tu gardais un profond mal-être.
Cette guerre du regard dura un moment avant que tu daignes t’exprimer en premier :
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# Dim 25 Fév - 16:28
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Magdalena& Ezekiel
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Malgré la sobriété de ses traits, il ne put empêcher un sourcil de s’arquer à l’évocation de son nom. Il était rarement surpris, mais là c’était le cas. La situation devenait plus amusante que dans les bois où la femme l’avait sacrément irrité. Ezekiel se demandait tout de même comment elle savait qui il était alors que la réciproque n’était pas vraie. Une certitude s’était tout de même ajoutée : c’était une astrale. Non seulement dans la nuit, elle avait mentionné son chez et comme ce n’était clairement pas une Delfikru et encore moins une accro aux chevaux, il ne restait que ce groupe.
Ca serait plutôt bonjour, le jour commence à se lever.
Son regard s’orienta vers la fenêtre où le noir de la nuit s’éclaircissait. Immobilisée comme l’était, la folle ne pouvait pas le voir et il semblait que sa perception du temps était plutôt altérée. Revenant à son interlocutrice, il appuya sa tête sur sa main tout en la fixant. Un vague sourire étira ses lèvres à la mention de sa condition. Un nouveau point pour elle. Si elle faisait preuve d’humour, c’est que son esprit s’était éclairci. Cependant, son attitude contrastait énormément avec sa situation et ça le rendait perplexe. À se demander si cette femme n’était pas possédée par un esprit…
Et j’avais espéré passer une nuit paisible sans me prendre un couteau par une inconnue qui court dans ma forêt. On a tous nos déceptions.
Dit-il avec un faux soupir exaspéré accompagné d’un sourire. Sourire qui s’efface progressivement à sa question. Il la jaugea un instant. Manifestement, elle n’avait pas de souvenir de ce qui s’était passé ou en tout cas, pas de la réalité. Le regard dans le vague de son interlocutrice n’aida pas son cas. Ez’ n’avait pas besoin de se retourner pour savoir qu’il n’y avait rien sur le mur et encore moins, personne. Elle revint à lui, ça ne devait être qu’un moment de réflexion.
Très bonne question. J’avais espéré que tu puisses y répondre.
Il se leva et jeta un œil aux liens qui retenait l’astrale au lit. Ils n’étaient pas prêts de se défaire. Et de son côté, il n’était pas encore prêt à la laisser libre de ses mouvements. Certes, il pouvait la maitriser, mais franchement, il avait eu sa dose. Il rangea le couteau à sa ceinture, histoire de ne pas paraitre menaçant et se dirigea devant la fenêtre, hors du champ de vision de la femme.
Si tu parles de ce lit en particulier, c’est par sécurité. Autant pour toi que pour les autres. Tu courais ou plutôt, tu fuyais, dans la forêt. On a dû te maitriser et te ramener à Akson. Il n’était pas question que je te ramène dans cet état aux Astraux en plein milieu de la nuit. En imaginant que c’était bien de là que tu viennes.
Il se retourna vers elle sans pouvoir croiser son regard et ajouta :
À moins que ce soit justement à cause de ça que tu fuyais.
C’était une possibilité. Il n’avait jamais perçu les Astraux comme un peuple pouvant chasser les siens en plein milieu de la nuit, mais avec l’expérience, il savait que chaque communauté pouvait cacher bien des choses… Ez’ revint dans le champ de vision de la blonde. Il pencha légèrement la tête en la regardant, la dévisageant aurait été plus juste.
Reprenons du début, tu es… ?
S’il semblait en savoir plus sur les évènements de cette nuit que la femme, il n’empêchait qu’elle détenait l’avantage sur son identité et il était incapable de comprendre comment pour le moment. Il était assez physionomiste pour se rappeler tous les astraux qu’il avait rencontrés de près ou de loin et elle n’en faisait pas partie.
Ca serait plutôt bonjour, le jour commence à se lever.
Son regard s’orienta vers la fenêtre où le noir de la nuit s’éclaircissait. Immobilisée comme l’était, la folle ne pouvait pas le voir et il semblait que sa perception du temps était plutôt altérée. Revenant à son interlocutrice, il appuya sa tête sur sa main tout en la fixant. Un vague sourire étira ses lèvres à la mention de sa condition. Un nouveau point pour elle. Si elle faisait preuve d’humour, c’est que son esprit s’était éclairci. Cependant, son attitude contrastait énormément avec sa situation et ça le rendait perplexe. À se demander si cette femme n’était pas possédée par un esprit…
Et j’avais espéré passer une nuit paisible sans me prendre un couteau par une inconnue qui court dans ma forêt. On a tous nos déceptions.
Dit-il avec un faux soupir exaspéré accompagné d’un sourire. Sourire qui s’efface progressivement à sa question. Il la jaugea un instant. Manifestement, elle n’avait pas de souvenir de ce qui s’était passé ou en tout cas, pas de la réalité. Le regard dans le vague de son interlocutrice n’aida pas son cas. Ez’ n’avait pas besoin de se retourner pour savoir qu’il n’y avait rien sur le mur et encore moins, personne. Elle revint à lui, ça ne devait être qu’un moment de réflexion.
Très bonne question. J’avais espéré que tu puisses y répondre.
Il se leva et jeta un œil aux liens qui retenait l’astrale au lit. Ils n’étaient pas prêts de se défaire. Et de son côté, il n’était pas encore prêt à la laisser libre de ses mouvements. Certes, il pouvait la maitriser, mais franchement, il avait eu sa dose. Il rangea le couteau à sa ceinture, histoire de ne pas paraitre menaçant et se dirigea devant la fenêtre, hors du champ de vision de la femme.
Si tu parles de ce lit en particulier, c’est par sécurité. Autant pour toi que pour les autres. Tu courais ou plutôt, tu fuyais, dans la forêt. On a dû te maitriser et te ramener à Akson. Il n’était pas question que je te ramène dans cet état aux Astraux en plein milieu de la nuit. En imaginant que c’était bien de là que tu viennes.
Il se retourna vers elle sans pouvoir croiser son regard et ajouta :
À moins que ce soit justement à cause de ça que tu fuyais.
C’était une possibilité. Il n’avait jamais perçu les Astraux comme un peuple pouvant chasser les siens en plein milieu de la nuit, mais avec l’expérience, il savait que chaque communauté pouvait cacher bien des choses… Ez’ revint dans le champ de vision de la blonde. Il pencha légèrement la tête en la regardant, la dévisageant aurait été plus juste.
Reprenons du début, tu es… ?
S’il semblait en savoir plus sur les évènements de cette nuit que la femme, il n’empêchait qu’elle détenait l’avantage sur son identité et il était incapable de comprendre comment pour le moment. Il était assez physionomiste pour se rappeler tous les astraux qu’il avait rencontrés de près ou de loin et elle n’en faisait pas partie.
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# Dim 25 Fév - 17:22
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Acte I
Tes sourcils se froncèrent légèrement lorsque l’homme t’affirma que le jour était en train de se lever. Tu suivis son regard, mais tu n’étais pas en mesure de le constater par toi-même. Ça, ce n’était pas une bonne chose. Tu ne devais pas être à l’extérieur de ton campement à leur réveil surtout pas avec les prophéties qui menaçaient votre peuple. Tu risquais d’inquiéter tout le monde. Tes lèvres se pincèrent ensemble avant que tu affirmes : « Il serait peut-être temps que je rentre chez les miens. » Tu te doutais que ça ne serait pas aussi simple. Si on avait l’intention de te laisser partir, tu ne serais pas attachée dans un lit, loin de ton campement. On t’aurait ramené directement.
« Un couteau ? » Cette fois-ci tu avais haussé les sourcils. Qu’est-ce que tu avais fait Magdalena ? Tu n’étais pas du genre à attaquer les autres, ni même à fuir tes responsabilités. Qu’est-ce qui s’était passé ? Est-ce que tu avais mangé quelque chose qui ne fallait pas ? Tu préféras ne rien ajouter laissant plutôt tes pensées aller dans tous les sens. Tu essayais vraiment de te rappeler des événements, mais tu te souvenais seulement t’être allongée dans ton lit et ensuite plus rien…
La situation ne te plaisait pas. Les paroles d’Ezekiel ne te plaisaient pas. Il ne pouvait répondre à ta question. Il s’était surtout attendu à ce que tu sois en mesure de lui donner la réponse. Alors là… Tu restas muette, le laissant parler. Il avait quitté ton champ de vision et tu en profitas pour faire tourner légèrement tes poignets afin d’évaluer ta situation et de voir tes possibilités. Tu n’en avais pas pour l’instant. Tu ne pouvais qu’écouter. Est-ce que tu devais le remercier de ne pas t’avoir ramené chez toi ? S’il te disait la vérité, tu n’étais pas certaine que tu aurais voulu que ton peuple te voit de cette manière. La tête légèrement redressée, tu observais ton propre corps ou plutôt ta robe qui avait perdu sa blancheur. Les Astraux du confort allaient avoir du boulot de rattrapage… Qu’est-ce qui avait pu se passer à la fin ?« Je ne fuyais pas les Astraux. » Ça, même sans souvenir, tu en étais certaine. « C’est avec eux que je devrais être en ce moment. Peu importe ce qui a pu se passer cette nuit. » Difficile de justifier ton point en n’ayant pas tous les détails nécessaires pour le faire. « Si tu n’es pas en mesure de me laisser partir pour l’instant, est-ce que tu peux me retirer ses liens ? Je ne suis une menace pour personne. » Du moins de ton point de vue. Malgré ton caractère qui pouvait exploser à tout moment, tu étais plutôt de nature calme. Il t’en fallait beaucoup pour te laisser submerger par une colère quelconque.
« Je suis Magdalena Aries. L’une des voix des Astraux. » Tu n’étais pas uniquement une voix, tu étais la voix qui avait été désignée pour guider ton peuple. Celle vers qui tous les regards – et les oreilles – étaient tournés. Peut-être que tu aurais dû te présenter comme tel, mais… Tu n’oubliais pas le plan de protection que Cyrano avait mis en place. Il avait accepté les dangers extérieurs en se présentant comme l’étoile brillante de votre peuple. Ce n’était pas quelque chose qui te plaisait, mais tu n’allais pas le détruire par égo. Tu savais à quel point c’était important pour les tiens. « Mon peuple ne va pas tarder à remarquer mon absence et je crois que ni toi, ni moi ne voulons ça. Quels sont tes intentions Ezekiel, maintenant ? » Après tout, vous étiez alliés, non ?
La situation ne te plaisait pas. Les paroles d’Ezekiel ne te plaisaient pas. Il ne pouvait répondre à ta question. Il s’était surtout attendu à ce que tu sois en mesure de lui donner la réponse. Alors là… Tu restas muette, le laissant parler. Il avait quitté ton champ de vision et tu en profitas pour faire tourner légèrement tes poignets afin d’évaluer ta situation et de voir tes possibilités. Tu n’en avais pas pour l’instant. Tu ne pouvais qu’écouter. Est-ce que tu devais le remercier de ne pas t’avoir ramené chez toi ? S’il te disait la vérité, tu n’étais pas certaine que tu aurais voulu que ton peuple te voit de cette manière. La tête légèrement redressée, tu observais ton propre corps ou plutôt ta robe qui avait perdu sa blancheur. Les Astraux du confort allaient avoir du boulot de rattrapage… Qu’est-ce qui avait pu se passer à la fin ?
Feat @Ezekiel
# Mer 28 Fév - 18:02
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Difficile de déterminer s’il s’agissait d’anxiété, de peur ou simplement d’une réflexion aléatoire qu’elle faisait. C’était elle qui était partie de son camp et venue hurler à la lune dans sa forêt. Il aurait fallu qu’elle prévoie un peu mieux son timing si maintenant elle était en retard pour le petit-déjeuner. Ezekiel ne répondit rien. Pour le moment, la femme était là et elle y resterait un peu afin de démêler un peu ce qui s’était passé cette nuit. Et au vu de sa réaction à la mention du couteau, c’était très mal parti pour… La main du Trishana eut un début de mouvement pour masser sa plaie, mais s’arrêta avant d’avoir parcouru la moitié du chemin. Ce n’était pas la peine de lui donner d’indice sur ce fameux couteau et où il avait atterri. De fait, il se contenta d’un simple bruit d’affirmation.
Ezekiel resta pensif tout au long des commentaires et autres informations qu’il recevait. La folle semblait… de moins en moins folle. C’était un point pour elle. De plus, elle lui donna son nom et l’homme eut beau chercher dans sa mémoire, jamais il n’avait entendu parler d’elle. Jamais vue, jamais entendu parler de son nom et pourtant elle clamait qu’elle était une « voix ». Si Ez’ ne se rappelait pas exactement la place de ses voix dans le clan des Astraux, il se doutait qu’ils faisaient partie des décisionnaires. Toujours prenant le temps de la réflexion alors que son tic de se gratter la barbe revenait à la surface, cette fameuse Magdalena l’interrogea. La question fit revenir toute son attention à son interlocutrice.
Magda…lena…
Il fit rouler les lettres dans sa bouche, découvrant la sonorité que pouvait avoir ce prénom avec sa voix. Son ton était doux et se voulait rassurant. La dynamique de la conversation avait changé et cette femme qui avait semblé beaucoup trop stoïque à se réveiller dans un lieu inconnu devenait de plus en plus agitée. Le blond n’avait pas encore déterminé s’il s’agissait de la prise de conscience de sa situation ou d’un rapport avec son clan. En attendant, il s’approcha de la femme et défit ses liens aux bras et reprit quelques mètres de distance. Estimant que les chevilles seraient du ressort de la libérée – et par sécurité. Il restait envisageable qu’elle lui saute au visage et toutes griffes sorties.
En dépit de ce que tu dis, ce qui s’est passé cette nuit importe.
Dit-il avec un sourire compatissant. Pas question de lui faire peur. Une personne d’un autre clan aurait eu le droit à un autre type de sourire et surtout à un autre type de traitement.
Tu dois quand même savoir que tu es libre de partir quand tu veux et mes hommes te ramèneront à ton clan.
Et pourtant, Ezekiel s’était déplacé subrepticement au cours de son discours vers le chemin qui menait à la sortie.
Si je peux me permettre d’être honnête… Actuellement, tu me fais penser à quelqu’un qui était séquestrée, s’est enfui et doit rentrer avant que le geôlier ne s’en rende compte et le punisse. Même si tu dis être une de leurs voix.
Qui mieux que lui pouvait connaitre ce type de comportement ? Certes… les personnes qu’il avait enfermées et retenues prisonnières… Une rapide pensée pour sa sœur.
Personne ne sait que tu es là à part mes guerriers, si tu veux partir dans la direction opposée, je t’y aiderai.
Peu importe la décision que prendrait Magdalena, ça n’affecterait pas sa relation avec les astraux parce que comme il le disait : personne n’était au courant de sa présence. Quelqu’un cogna à la porte et Ezekiel soupira.
Avant que tu partes, j’aimerais quand même savoir contre quoi tu te battais cette nuit.
Il croyait aux esprits de la forêt et… il n’avait pas le temps de réfléchir plus loin, on frappa à nouveau. Le Trishana alla ouvrir et une conversation à voix basse s’ensuivit. Après une minute, il ferma la porte et revint au centre de la pièce, laissant le silence s’installer afin de faire le point sur ses pensées.
Il va falloir que tu prennes une décision rapidement si tu veux mon aide, juste me parler ou autre. Tu n’es apparemment pas la seule astrale à errer dans la forêt ces derniers temps…
C’était une façon un peu masquée de dire ce que le guerrier lui avait annoncé.
Ezekiel resta pensif tout au long des commentaires et autres informations qu’il recevait. La folle semblait… de moins en moins folle. C’était un point pour elle. De plus, elle lui donna son nom et l’homme eut beau chercher dans sa mémoire, jamais il n’avait entendu parler d’elle. Jamais vue, jamais entendu parler de son nom et pourtant elle clamait qu’elle était une « voix ». Si Ez’ ne se rappelait pas exactement la place de ses voix dans le clan des Astraux, il se doutait qu’ils faisaient partie des décisionnaires. Toujours prenant le temps de la réflexion alors que son tic de se gratter la barbe revenait à la surface, cette fameuse Magdalena l’interrogea. La question fit revenir toute son attention à son interlocutrice.
Magda…lena…
Il fit rouler les lettres dans sa bouche, découvrant la sonorité que pouvait avoir ce prénom avec sa voix. Son ton était doux et se voulait rassurant. La dynamique de la conversation avait changé et cette femme qui avait semblé beaucoup trop stoïque à se réveiller dans un lieu inconnu devenait de plus en plus agitée. Le blond n’avait pas encore déterminé s’il s’agissait de la prise de conscience de sa situation ou d’un rapport avec son clan. En attendant, il s’approcha de la femme et défit ses liens aux bras et reprit quelques mètres de distance. Estimant que les chevilles seraient du ressort de la libérée – et par sécurité. Il restait envisageable qu’elle lui saute au visage et toutes griffes sorties.
En dépit de ce que tu dis, ce qui s’est passé cette nuit importe.
Dit-il avec un sourire compatissant. Pas question de lui faire peur. Une personne d’un autre clan aurait eu le droit à un autre type de sourire et surtout à un autre type de traitement.
Tu dois quand même savoir que tu es libre de partir quand tu veux et mes hommes te ramèneront à ton clan.
Et pourtant, Ezekiel s’était déplacé subrepticement au cours de son discours vers le chemin qui menait à la sortie.
Si je peux me permettre d’être honnête… Actuellement, tu me fais penser à quelqu’un qui était séquestrée, s’est enfui et doit rentrer avant que le geôlier ne s’en rende compte et le punisse. Même si tu dis être une de leurs voix.
Qui mieux que lui pouvait connaitre ce type de comportement ? Certes… les personnes qu’il avait enfermées et retenues prisonnières… Une rapide pensée pour sa sœur.
Personne ne sait que tu es là à part mes guerriers, si tu veux partir dans la direction opposée, je t’y aiderai.
Peu importe la décision que prendrait Magdalena, ça n’affecterait pas sa relation avec les astraux parce que comme il le disait : personne n’était au courant de sa présence. Quelqu’un cogna à la porte et Ezekiel soupira.
Avant que tu partes, j’aimerais quand même savoir contre quoi tu te battais cette nuit.
Il croyait aux esprits de la forêt et… il n’avait pas le temps de réfléchir plus loin, on frappa à nouveau. Le Trishana alla ouvrir et une conversation à voix basse s’ensuivit. Après une minute, il ferma la porte et revint au centre de la pièce, laissant le silence s’installer afin de faire le point sur ses pensées.
Il va falloir que tu prennes une décision rapidement si tu veux mon aide, juste me parler ou autre. Tu n’es apparemment pas la seule astrale à errer dans la forêt ces derniers temps…
C’était une façon un peu masquée de dire ce que le guerrier lui avait annoncé.
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# Mer 28 Fév - 20:36
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Cette nuit était floue. Trop floue pour que tu aies envie d’y accorder la moindre attention. Pour toi, si tu ne t’en souvenais pas, c’est qu’elle n’existait pas. Point. Tu fronças légèrement les sourcils lorsque Ezekiel affirma le contraire. Pour lui, la nuit était importante. Tu penchas légèrement ta tête sur le côté tandis que tu l’observais. En parlant, il avait détaché tes mains et par réflexe tu allas masser la peau douloureuse de tes poignets. Tu t’étais déplacée de manière à te retrouver en position assise. Tu observas un instant tes chevilles toujours attachées et tu n’en fis rien pour l’instant. Une chose à la fois n’est-ce pas ? Tu avais déjà gagné la moitié de ton point.
Pourquoi tu n’étais pas aussi certaine que lui sur le fait que tu pouvais partir quand tu voulais ? Tu avais l’impression que son langage corporel contredisait ses paroles. C’est finalement la surprise qui prit place sur ton visage devant son honnêteté. Tu lâchas même un faible :
Néanmoins, tu en viens presque à apprécier son offre, cette manière de t’offrir son aide sans réellement chercher à avoir plus d’information. On t’avait parlé de lui comme un allié et il semblait prouver sa position. Sauf que tu n’avais pas besoin de cette main tendue. Ni toi, ni personne de ton peuple. Votre peuple était soudé. La fuite n’avait jamais été une option. Négativement, tu secouas la tête.
Bien sûr, tu n’avais rien manqué de l’échange entre le blond et son homme de main. Tu avais tenté de tendre l’oreille, mais les sons étaient trop loin pour toi.
Feat @Ezekiel
# Jeu 29 Fév - 13:55
EzekielChef de clan
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Beaucoup de diminutifs pour un seul nom. Toutefois, Ezekiel se garda de tout commentaire et préféra n’en essayer aucun. Pour lui, utiliser un diminutif pour quelqu’un c’était montré une proximité et même s’il l’avait attaché à un lit, ils étaient toujours dans une relation de surface. Surtout, l’homme cherchait toujours à savoir de quoi il retournait. Cette situation comme celle de la nuit lui paraissait bien étrange. Compte tenu des réactions que pouvait avoir Magdalena lorsque le sujet était abordé, ça n’allait pas être simple d’avoir le fin mot de l’histoire. De la manière spontanée dont son interrogation se posa, il commença à éloigner la piste de la séquestration des hypothèses.
C’est peu dire…
Dit-il à voix basse, rebondissant sur le quiproquo. Il n’y en avait pas qu’un. Leur rencontre était un quiproquo. Ezekiel ne se sentait pas à côté de la plaque malgré les démentis de son interlocutrice. Au contraire, la sincérité avec laquelle elle répondait lui permettait d’évacuer ces pistes. Toutefois, il ne put s’empêcher d’arquer les sourcils en entendant qu’elle était dans son camp cette nuit. S’il avait eu le temps, il l’aurait mise devant le fait accompli : comment était-elle arrivée dans ce lit à Trishanakru dans ce cas ? Et non, ce n’était pas le chef de clan qui était parti en mission kidnapping d’une parfaite inconnue. L’interruption l’empêcha de démonter cette évidence.
D’étrangement posée, Magdalena était devenue de plus en plus agitée. Ezekiel fronça les sourcils devant cette nouvelle accélération de tempo. La femme était encore attachée au lit par les chevilles et elle lui donnait des ordres sous le coup d’un empressement incompréhensible. Durant une seconde ou deux, Ez’ fut perplexe devant son autorité. C’était osé. D’un geste de la main, il lui fit signe de s’arrêter, de se taire et surtout de cesser ses ordres.
Personne n’est en danger. Plus... S'il y avait des astraux ici, ils sont à Akson chez eux et aucun danger ne les menacerait.
Un constat pour la calmer ainsi que pour lui rappeler le lien entre leur clan respectif. Mais aussi si jamais elle voulait changer son histoire, c’était le moment.
Avant que t’essayes de te ruer vers la porte en m’ordonnant de m’écarter de ton chemin, je te conseillerais de défaire tes liens.
Dans une autre situation, l’idée qu’elle essaye de se lever toujours attachée aurait pu l’amuser, mais actuellement, sa concentration pour défaire ce mystère était trop importante. D’un mouvement de tête, il désigna ses chevilles. Le tremblement qui avait parcouru la main de Magdalena quelques instants plus tôt n’était pas passé inaperçu. Si jamais celle n’était pas capable de contrôler ses propres membres, les nœuds lui donneraient du fil à retorde.
Tu es libre de te courir dehors et de partir hanter la forêt comme hier soir à tout moment, mais sache que ton compagnon n’est pas encore arrivé. C’était mon éclaireur qui me signalait qu’il l’avait rencontré à proximité.
Il avait donné des consignes à l’homme de le ramener sous prétexte qu’il l’aiderait dans sa recherche tout en stipulant de laisser la présence de la femme sous silence pour le moment. À ce moment-là, la situation n’était pas claire… Du moins, encore moins claire qu’à présent.
Donc soit tu attends ici qu’il arrive, soit tu pars seule en espérant tomber sur lui.
Sachant que même si la nuit s’éclaircissait, le soleil ne pointait pas encore et vu les nuages la veille, il était bien possible qu’il n’en voie pas la couleur. De fait, si la femme recommençait son escapade, elle n’était pas rentrée et les chances qu’elle rencontre l’autre astral étaient plutôt faibles. Ezekiel se rassit et sortit le couteau de sa ceinture.
Par contre, n’oublie pas tes affaires si tu pars.
Son regard se fit un peu plus dur et il lui montra l’arme. Elle lui avait dit que la conversation n’allait nulle part et cela l’avait davantage frustré vu que c’était de sa faute à elle si on n’avançait pas.
Je n’ai pas nettoyé mon sang dessus. Ne m’en veux pas, j’ai eu d’autres préoccupations.
Cette fois il la mettait devant le fait accompli et l'acidité de son ton laissait entrevoir qu'il la tenait pour responsable. Cette arme n’était pas Trishana et était clairement de facture astrale. Toutefois, si elle n’appartenait pas à la blonde, sa démonstration n’aurait pas l’effet escompté.
C’est peu dire…
Dit-il à voix basse, rebondissant sur le quiproquo. Il n’y en avait pas qu’un. Leur rencontre était un quiproquo. Ezekiel ne se sentait pas à côté de la plaque malgré les démentis de son interlocutrice. Au contraire, la sincérité avec laquelle elle répondait lui permettait d’évacuer ces pistes. Toutefois, il ne put s’empêcher d’arquer les sourcils en entendant qu’elle était dans son camp cette nuit. S’il avait eu le temps, il l’aurait mise devant le fait accompli : comment était-elle arrivée dans ce lit à Trishanakru dans ce cas ? Et non, ce n’était pas le chef de clan qui était parti en mission kidnapping d’une parfaite inconnue. L’interruption l’empêcha de démonter cette évidence.
D’étrangement posée, Magdalena était devenue de plus en plus agitée. Ezekiel fronça les sourcils devant cette nouvelle accélération de tempo. La femme était encore attachée au lit par les chevilles et elle lui donnait des ordres sous le coup d’un empressement incompréhensible. Durant une seconde ou deux, Ez’ fut perplexe devant son autorité. C’était osé. D’un geste de la main, il lui fit signe de s’arrêter, de se taire et surtout de cesser ses ordres.
Personne n’est en danger. Plus... S'il y avait des astraux ici, ils sont à Akson chez eux et aucun danger ne les menacerait.
Un constat pour la calmer ainsi que pour lui rappeler le lien entre leur clan respectif. Mais aussi si jamais elle voulait changer son histoire, c’était le moment.
Avant que t’essayes de te ruer vers la porte en m’ordonnant de m’écarter de ton chemin, je te conseillerais de défaire tes liens.
Dans une autre situation, l’idée qu’elle essaye de se lever toujours attachée aurait pu l’amuser, mais actuellement, sa concentration pour défaire ce mystère était trop importante. D’un mouvement de tête, il désigna ses chevilles. Le tremblement qui avait parcouru la main de Magdalena quelques instants plus tôt n’était pas passé inaperçu. Si jamais celle n’était pas capable de contrôler ses propres membres, les nœuds lui donneraient du fil à retorde.
Tu es libre de te courir dehors et de partir hanter la forêt comme hier soir à tout moment, mais sache que ton compagnon n’est pas encore arrivé. C’était mon éclaireur qui me signalait qu’il l’avait rencontré à proximité.
Il avait donné des consignes à l’homme de le ramener sous prétexte qu’il l’aiderait dans sa recherche tout en stipulant de laisser la présence de la femme sous silence pour le moment. À ce moment-là, la situation n’était pas claire… Du moins, encore moins claire qu’à présent.
Donc soit tu attends ici qu’il arrive, soit tu pars seule en espérant tomber sur lui.
Sachant que même si la nuit s’éclaircissait, le soleil ne pointait pas encore et vu les nuages la veille, il était bien possible qu’il n’en voie pas la couleur. De fait, si la femme recommençait son escapade, elle n’était pas rentrée et les chances qu’elle rencontre l’autre astral étaient plutôt faibles. Ezekiel se rassit et sortit le couteau de sa ceinture.
Par contre, n’oublie pas tes affaires si tu pars.
Son regard se fit un peu plus dur et il lui montra l’arme. Elle lui avait dit que la conversation n’allait nulle part et cela l’avait davantage frustré vu que c’était de sa faute à elle si on n’avançait pas.
Je n’ai pas nettoyé mon sang dessus. Ne m’en veux pas, j’ai eu d’autres préoccupations.
Cette fois il la mettait devant le fait accompli et l'acidité de son ton laissait entrevoir qu'il la tenait pour responsable. Cette arme n’était pas Trishana et était clairement de facture astrale. Toutefois, si elle n’appartenait pas à la blonde, sa démonstration n’aurait pas l’effet escompté.
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# Jeu 29 Fév - 18:03
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Un simple geste de la main suffit à te faire taire. Ton visage retrouva sa neutralité habituelle tandis que tu observais l’homme. Tu commenças par hocher la tête à sa première affirmation. Si les tiens se trouvaient ici, ils ne couraient aucun danger. Pas que tu en doutais, mais tu n’arrivais pas à comprendre ce qui se passait. Pourquoi tu étais ici, pourquoi certains des tiens s’y trouvaient également ? C’était toute cette incompréhension qui te mettait dans cet état. Tu avais surtout besoin de te rassurer et de savoir que les tiens allaient bien. « Je ne remets pas en question votre hospitalité, pas le moins du monde. » commenças-tu par affirmer pour ne pas être la cause d’un énième quiproquo dans cette journée déjà bien étrange. Bien que tu aurais pu le faire, tu t’étais tout de même retrouvée attachée sur ce lit, sans réellement savoir comment ni pourquoi.
Tes doigts rejoignirent tes tempes comme si ça allait vraiment t’aider à te souvenir de ta nuit. Tu le laissais parler, t’affirmer que tu pouvais aller hanter la forêt comme hier soir. Bien que tu te doutais que le clan d’Ezekiel n’était pas venu te récupérer directement dans ta demeure, tu restais perplexe devant cette affirmation. Encore une fois, tu te demandais ce qui s’était passé. Et tu aurais voulu que l’homme soit plus loquace sur la situation au lieu de te lancer des brides comme cela à gauche et à droite. On pouvait voir clairement l’incompréhension sur ton visage et c’est pour cette raison que tu n’ajoutas rien pour l’instant. Ton regard posé sur Ezekiel, tu suivais le moindre de ses mouvements. Tu relevas légèrement la tête lorsqu’il sortit un couteau de sa ceinture, tu te demandas pendant une seconde si ça n’allait pas se terminer comme cela, mais il te dit plutôt de ne pas oublier tes affaires. Tu haussas un sourcil. Bien sûr que tu avais reconnu l’arme, tu savais exactement où tu l’avais laissé.« Ok… » Ce fut ta première réponse, toujours peinte de cette même incompréhension. Tu te permis de tendre les mains pour récupérer l’arme et tu l’observas de tous les côtés toujours dans l’optique de retrouver tes souvenirs. Tu aurais pu en profiter pour couper tes liens, ça aurait été plus simple pour toi que de t’attaquer aux nœuds, mais tu n’en fis rien. Pour une personne qui s’était agitée d’un coup, tu ne semblais pas pressée de partir. « Je vais attendre ici qu’il arrive, j’ai besoin de comprendre. » Avouas-tu toujours en observant l’arme. « Je ne peux pas vous expliquer ce qui s’est passé. Tout me semble absurde. Jamais je ne vous aurais attaqué, encore moins sur votre territoire. » Vous n’étiez pas un peuple agressif, bien au contraire. Vous n’aviez jamais eu besoin de l’être. Vous saviez vous défendre physiquement, certes, mais ce n’était pas votre plus grand atout. Vous n’étiez pas des guerriers. « Je comprends que je n’étais pas dans mon campement cette nuit… » Soufflas-tu plus pour toi-même. Ta respiration se voulait plus lourde, plus difficile tandis que ton regard se perdait sur le sang présent sur l’arme. Une drôle de sensation te gagnait. Tu avais l’impression de devoir te battre pour garder tes yeux ouverts et surtout pour garder ta concentration dans cette pièce. « Je… » Tes lèvres se pincèrent ensemble peut-être sous la culpabilité ? Tu n’avais jamais attaqué qui que ce soit. « Quelles sont vos sentences dans une situation comme celle-ci ? » Tu relevas les yeux vers homme, prête à accepter la punition qui t’attendait pour avoir commis un tel geste. Après tout, vous fonctionniez comme cela chez vous et tu n’en faisais pas exception.
Tes doigts rejoignirent tes tempes comme si ça allait vraiment t’aider à te souvenir de ta nuit. Tu le laissais parler, t’affirmer que tu pouvais aller hanter la forêt comme hier soir. Bien que tu te doutais que le clan d’Ezekiel n’était pas venu te récupérer directement dans ta demeure, tu restais perplexe devant cette affirmation. Encore une fois, tu te demandais ce qui s’était passé. Et tu aurais voulu que l’homme soit plus loquace sur la situation au lieu de te lancer des brides comme cela à gauche et à droite. On pouvait voir clairement l’incompréhension sur ton visage et c’est pour cette raison que tu n’ajoutas rien pour l’instant. Ton regard posé sur Ezekiel, tu suivais le moindre de ses mouvements. Tu relevas légèrement la tête lorsqu’il sortit un couteau de sa ceinture, tu te demandas pendant une seconde si ça n’allait pas se terminer comme cela, mais il te dit plutôt de ne pas oublier tes affaires. Tu haussas un sourcil. Bien sûr que tu avais reconnu l’arme, tu savais exactement où tu l’avais laissé.
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# Sam 2 Mar - 17:42
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Magdalena& Ezekiel
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Un petit peu quand même… De la façon dont elle avait dit les choses, elle semblait être une maman biche qui voulait rassembler ses petits avant qu’ils ne se fassent bouffer par des loups trishanas. Néanmoins, Ezekiel hocha la tête en prenant cette phrase comme une sorte d’excuse. Les gestes de son interlocutrice le firent pencher la tête sur le côté comme pour mieux l’observer. Si elle semblait aller mieux, il y avait toujours quelque chose qui clochait chez elle. Il n’était pas soigneur, mais son manque d’alerte et sa manière de se frotter le visage lui laissait penser que ce qui se passait à l’intérieur de cette boite crânienne ne se passait pas comme d’habitude. De toute façon, pour le moment, il ne pouvait rien faire. Le guérisseur était parti finir sa nuit et Magdalena n’était pas une folle hystérique. Par ailleurs, il tenait à comprendre. Ils tenaient tous les deux à comprendre apparemment. La réaction de son interlocutrice vis-à-vis du couteau ne fut pas celle qu’il aurait attendue. Elle était aussi dubitative qu’un cheval face à une portion d’herbes à la place de son grain habituel. Ne voulant pas couper les réflexions de la femme qui commençait enfin à se concentrer sur les évènements récents, il laissa le silence s’installer. Non sans lui signaler d'un signe de tête qu'il garderait le couteau pour l'instant. Pas envie de finir encore en brochette. Cette fois, elle avait l'air consciente que tout ne s’était pas déroulé comme elle voulait l’affirmer ou… qu’il était difficile de mentir face aux preuves. Analysant chaque mimique à chaque parole énoncée, Ezekiel ne pouvait croire qu’elle mentait volontairement. Ou soit, il s’agissait d’une très bonne comédienne. Et encore, il n’y avait aucune raison à cette manière d’agir. Le blond la regarda un moment alors que sa main jouait distraitement avec le couteau.
Pour tenter de tuer un chef de clan ? La mort. Même si on a un cas particulier qui a été exilé, c’est toujours la mort.
Son ton avait été plat et il avait énoncé cela comme un fait. Néanmoins, un sourire ne tarda pas à étirer la commissure de ses lèvres, bien trop amusé par cette question.
Pour l’instant, tu n’es pas concernée à moins que je découvre que c’était intentionnel… Tout dans ton état de cette nuit laisse penser que tu étais… koken…
Il agita la main, cherchant le mot qui serait le plus adapté dans la langue courante – et le moins vexant. Cependant, aucune alternative n’arriva.
Disons que tu n’étais pas dans ton état normal. Tu voyais des choses que personne d’autre ne voyait. J’aime croire que ce couteau dans mon épaule n’est qu’un réflexe de survie dans une crise de fièvre.
Dit-il en plissant un peu les yeux pour lui montrer qu’il ne plaisantait pas sur ce point. Ez’ poussa un soupir et se laissa aller contre le dossier de sa chaise.
Que tu utilises des herbes hallucinogènes ou autre, ne me regarde pas. Certains d’entre nous le font pour visiter les esprits de la forêt, mais tu ne peux pas errer comme ça sur nos terres étant un danger pour toi-même et pour les autres.
C’était une des possibilités à son état, mais l’autre était la maladie. Le problème c’est que le guérisseur ne savait pas de quoi il s’agissait. Comme il lui avait dit plutôt, il avait besoin de discuter avec la patiente et Ezekiel avait pris l’inopportun confort de l’assommer… Trop tard pour regretter. Il fit le choix de lui raconter l’histoire de sa perspective en espérant lui rappeler des souvenirs.
Cette nuit mes éclaireurs m’ont annoncé qu’une koken filait dans la forêt à toute allure et hurlant, pensant être poursuivie. J’ai été voir, tu m’as poignardée, tu t’es enfuie, je t’ai rattrapé et… Tu m’as parlé de celle qui voulait te tuer et… Hurm… disons que j’ai dû te calmer pour te ramener en sécurité ici.
Un résumé succinct, mais plutôt clair à son sens. Ses yeux passèrent sur les liens qui entravaient toujours les chevilles de la femme. Son interlocutrice était vraiment étrange. Ses réactions, ses comportements n’étaient pas coutumiers des réflexes d’autres personnes. C’était un peu déstabilisant pour le blond qui avait l’habitude d’avoir le contrôle sur ses interactions grâce à ça.
Tu n'as pas défait tes entraves… Pourquoi ?
Il n’y avait qu’une façon pour la comprendre, poser directement les questions pendant le temps qu’il leur restait. Lorsque l’autre astral serait là, la dynamique changerait.
Pour tenter de tuer un chef de clan ? La mort. Même si on a un cas particulier qui a été exilé, c’est toujours la mort.
Son ton avait été plat et il avait énoncé cela comme un fait. Néanmoins, un sourire ne tarda pas à étirer la commissure de ses lèvres, bien trop amusé par cette question.
Pour l’instant, tu n’es pas concernée à moins que je découvre que c’était intentionnel… Tout dans ton état de cette nuit laisse penser que tu étais… koken…
Il agita la main, cherchant le mot qui serait le plus adapté dans la langue courante – et le moins vexant. Cependant, aucune alternative n’arriva.
Disons que tu n’étais pas dans ton état normal. Tu voyais des choses que personne d’autre ne voyait. J’aime croire que ce couteau dans mon épaule n’est qu’un réflexe de survie dans une crise de fièvre.
Dit-il en plissant un peu les yeux pour lui montrer qu’il ne plaisantait pas sur ce point. Ez’ poussa un soupir et se laissa aller contre le dossier de sa chaise.
Que tu utilises des herbes hallucinogènes ou autre, ne me regarde pas. Certains d’entre nous le font pour visiter les esprits de la forêt, mais tu ne peux pas errer comme ça sur nos terres étant un danger pour toi-même et pour les autres.
C’était une des possibilités à son état, mais l’autre était la maladie. Le problème c’est que le guérisseur ne savait pas de quoi il s’agissait. Comme il lui avait dit plutôt, il avait besoin de discuter avec la patiente et Ezekiel avait pris l’inopportun confort de l’assommer… Trop tard pour regretter. Il fit le choix de lui raconter l’histoire de sa perspective en espérant lui rappeler des souvenirs.
Cette nuit mes éclaireurs m’ont annoncé qu’une koken filait dans la forêt à toute allure et hurlant, pensant être poursuivie. J’ai été voir, tu m’as poignardée, tu t’es enfuie, je t’ai rattrapé et… Tu m’as parlé de celle qui voulait te tuer et… Hurm… disons que j’ai dû te calmer pour te ramener en sécurité ici.
Un résumé succinct, mais plutôt clair à son sens. Ses yeux passèrent sur les liens qui entravaient toujours les chevilles de la femme. Son interlocutrice était vraiment étrange. Ses réactions, ses comportements n’étaient pas coutumiers des réflexes d’autres personnes. C’était un peu déstabilisant pour le blond qui avait l’habitude d’avoir le contrôle sur ses interactions grâce à ça.
Tu n'as pas défait tes entraves… Pourquoi ?
Il n’y avait qu’une façon pour la comprendre, poser directement les questions pendant le temps qu’il leur restait. Lorsque l’autre astral serait là, la dynamique changerait.
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# Sam 2 Mar - 21:10
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Tu étais prise de court Magdalena et tu n’appréciais pas particulièrement. Toi qui étais très à cheval sur les règles et sur les façons de faire, tu n’aimais pas cette ombre qui planait sur toi. Cette ombre qui laissait supposer que tu avais fait quelque chose qui sortait de tes principes habituels. Prête à assumer les conséquences de ton acte, tu t’informas sur les sentences du peuple d’Ezekiel. Ton visage resta complètement fermé lorsqu’il te parla de la mort. Est-ce que tu étais étonnée ? Pas le moins du monde. Est-ce que ta réponse te fit peur ? Non plus. Tu n’eues pas réellement le temps de l’analyser que le blond avait souri avant d’ajouter que tu n’étais pas concernée. Et ensuite, il te détailla finalement ta nuit. Du moins, ce qu’il avait vu. Il affirmait que tu n’étais pas dans ton état normal, que tu voyais des choses, que tu l’avais sûrement attaqué pendant une crise de fièvre. Une crise si intense ? Tes lèvres pincées, tu l’écoutas attentivement, enregistrant le moindre de ses mots dans un coin de ta tête. Tu allais tenter de refaire le puzzle plus tard, dans l’immédiat, tu préféras emmagasiner l’information.
Ton regard changea cependant pendant son récit. La crainte prit place dans tes yeux tandis que tu te demandais comment tu avais pu atteindre la forêt en pleine nuit. Tu sentis ton rythme cardiaque s’accélérer alors que tu te demandais si tu n’avais pas fait du mal à l’un des tiens en plus d’Ezekiel. Tu avais poignardé le chef de clan de Trishanakru sans le moindre souvenir, sans la moindre hésitation selon ses dires. Est-ce que tu avais fait la même avec l’Astral de la paix chargé de surveiller ta demeure ? Non… Ce n’était pas possible… Pas ça, tu ne pouvais pas le concevoir. Tu fermas les yeux alors que tu débutas un exercice de respiration dans l’espoir de calmer la panique qui montait en toi. Tu ne pouvais pas sauter aux conclusions comme cela. Tu ne savais même pas si Ezekiel te disait la vérité. Tu n’avais aucune raison de croire qu’il te mentait également, mais tu te devais d’évaluer chaque option.
Ton regard se posa sur tes liens lorsqu’il te demanda pourquoi tu ne les avais pas défaits. Tu haussas les épaules avant d’affirmer avec presque nonchalance :« Je ne me sens pas en danger. » C’était sans doute une façon étrange de voir les choses. Personne n’aimait être attaché à un lit… Du moins dans un contexte comme celui-ci. Même si tu avais une urgence de partir dans les premiers instants après ton réveil, tu avais plutôt décidé d’attendre patiemment l’Astral qui devait vous rejoindre. Te débattre ne servait à rien. Tu allais évaluer de nouveau ta situation après son arrivée.
« Je n’utilise pas d’herbe hallucinogènes. Du moins, pas à ma connaissance. Nous ne connaissons pas encore tous vos types de plante, mais nous ne n’amusons pas non plus à faire du thé avec tout. » Tu relevas les yeux vers l’homme alors qu’un léger sourire sembla naitre à la commissure de tes lèvres. Vous étiez prudent avec les nouveautés. Surtout sur des nouvelles terres et encore plus depuis la prophétie qui s’était abattue sur vous laissant croire à une menace sur votre peuple. « Avez-vous d’autres cas de fièvre de ce genre ? Ou des maladies qui circulent que nous devrions connaître ? » Si tu avais vraiment fait une crise de fièvre, est-ce que tu étais la seule touchée ? Ou cela risquait d’affecter ton peuple dans les prochains jours ? « Je suis navrée pour votre épaule, vraiment. J’aimerais pouvoir vous donner davantage d’explications, mais je suis dans le néant. Vous avez vos soigneurs, mais si nous pouvons faire quelque chose de notre côté pour aider à votre guérison, nous sommes disposés à le faire. » C’était la moindre des choses, non ? Tu l’avais blessé, tu pouvais au moins offrir de le réparer. Il allait sans doute décliner, mais la proposition serait là. « Qui est celle qui voulait me tuer ? » Tu étais curieuse de savoir. Est-ce que tu avais nommé l’un de tes tiens ? Est-ce pour cette raison qu’Ezekiel avait cru que tu fuyais les tiens ? Que tu étais séquestrée ? Ce néant allait te rendre encore plus koken que tu ne l’étais déjà.
Ton regard changea cependant pendant son récit. La crainte prit place dans tes yeux tandis que tu te demandais comment tu avais pu atteindre la forêt en pleine nuit. Tu sentis ton rythme cardiaque s’accélérer alors que tu te demandais si tu n’avais pas fait du mal à l’un des tiens en plus d’Ezekiel. Tu avais poignardé le chef de clan de Trishanakru sans le moindre souvenir, sans la moindre hésitation selon ses dires. Est-ce que tu avais fait la même avec l’Astral de la paix chargé de surveiller ta demeure ? Non… Ce n’était pas possible… Pas ça, tu ne pouvais pas le concevoir. Tu fermas les yeux alors que tu débutas un exercice de respiration dans l’espoir de calmer la panique qui montait en toi. Tu ne pouvais pas sauter aux conclusions comme cela. Tu ne savais même pas si Ezekiel te disait la vérité. Tu n’avais aucune raison de croire qu’il te mentait également, mais tu te devais d’évaluer chaque option.
Ton regard se posa sur tes liens lorsqu’il te demanda pourquoi tu ne les avais pas défaits. Tu haussas les épaules avant d’affirmer avec presque nonchalance :
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# Mer 6 Mar - 10:35
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Magdalena & Ezekiel
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Hélas, pas de petit effet avec la sentence de mort. Cette femme réagissait vraiment à l’envers. Ce n’était pas très grave, mais un peu décevant tout de même. Et même lors de la description de la scène de cette nuit, elle ne semblait pas plus affectée que ça. Ezekiel se disait qu’elle maitrisait réellement bien ses émotions, signe de plus qu’elle était effectivement une des leaders du clan des astraux. Cela dit, ça ne l’arrangeait pas. Lui qui aimait lire dans le comportement des autres pour pouvoir les cerner au mieux, ça s’avérait quasiment impossible ici. Sans parler de ses réactions verbales… Face à ses liens toujours présents, elle lui offrit une réponse étrange… Ezekiel cligna des yeux comme s’il avait mal entendu, mais non. Son regard se posa sur les entraves puis sur elle. L’avantage, c’est qu’elle se sentait plutôt en confiance à Trishanakru et avec lui. Si elle ne vrillait pas dans l’instant suivant.
Le blond répondit à son sourire par un autre. Imaginer les astraux s’amuser à faire du thé avec tout ce qui leur passer sous la main était une image amusante. Peut-être même avaient-ils un astral dédié à ça. Après tout, Dawn s’occupait bien de faire des chaussures alors un astral du thé ne serait pas si insensé. Cependant, si ce n’était pas la raison de son état, c’est qu’il s’agissait effectivement d’une maladie… Ou Magdalena avait joué la comédie pour s’infiltrer à Akson. Cette dernière hypothèse n’avait aucun sens, mais eut le mérite d’étirer son sourire. Il n’avait pas cherché jusqu’à maintenant à savoir s’il y avait des cas similaires chez eux. Le soigneur n’avait rien dit et en y réfléchissant, le chef de clan ne se souvenait pas de conversation où il était question de cas similaire.
Rien pour le moment à ma connaissance. Généralement après les guerres, il y a toujours quelques soucis de ce côté-là, mais ça ne devrait pas poser de problème cette fois-ci.
La bataille avait eu lieu loin ils s’étaient débarrassés des corps sur place et peu de blessés étaient à décompter chez les Trishana donc aucune raison de s’inquiéter des conséquences de ce côté.
Mes guérisseurs parleront avec les vôtres si tu désires un historique des épidémies à Trishanakru.
Lors de sa conversation avec Cyrano ou d’autres astraux, il n’avait pas songé que ce pan devait être abordé. Ils n’avaient pas vécu aux mêmes endroits et n’avaient pas fait face aux mêmes maladies, ça devait avoir une incidence sur leur corps. Ses excuses l’amusèrent quelque peu. C’est là qu’on voyait la différence entre les astraux et les autres clans. Et en réalité, s’il avait s’agit de quelqu’un d’un autre clan, il ne serait pas intervenu directement, ne l’aurait sûrement pas ramené à Akson.
J’apprécie, mais ça va aller. Ton couteau semble n’avoir pas vu beaucoup de sang et mon corps a vu pire.
Ses yeux se posèrent sur la lame entre ses mains. L’arme ne devait pas avoir vu beaucoup de combats, mais ce n’est pas pour autant que c’était un objet décoratif. C’était intéressant au vu de l’idée qu’il se faisait de son interlocutrice. Il lui jeta un regard interrogateur sans formaliser la question. Bien sûr que des astraux savaient combattre, mais Magdalena cachait son jeu. Lancer un couteau et toucher une cible la nuit sous la fièvre, surtout la toucher côté pointe montrait que ses muscles connaissaient parfaitement le geste à effectuer.
Je pensais que tu pourrais me le dire. Tu semblais familière de cette ennemie. Tu disais penser t’en être débarassée, que la mort était proche et que tu n’étais personne.
Il se gratta la barbe avec un sourire compatissant.
Peut-être une ombre du passé… Je sais très peu de choses sur votre histoire, mais j’imagine qu’au fil du temps, il y a forcément dû avoir des conflits…
Et peut-être s’agissait-il d’une victime de Magdalena qui revenait la hanter. Son guerrier se faufila dans l’entrebâillement de la porte, faisant des signes utilisés sur le champ de bataille. Il venait de lui signifier que l’autre astral serait à proximité d’ici 10 minutes. Après un hochement de tête de la part du chef de clan, il disparut.
Tu devrais défaire tes entraves malgré tout. J’ai une réputation à tenir.
Dit-il avec un sourire mi-figue mi-raisin. Qu’il s’agisse de sa réputation d’homme ou sa réputation de chef de clan, ce n'était pas une image qu'il pouvait renvoyer.
Tu sais qui est parti à ta recherche ?
Ezekiel aimait être préparé à toute éventualité et si elle avait des informations, ça serait bénéfique au futur échange.
Le blond répondit à son sourire par un autre. Imaginer les astraux s’amuser à faire du thé avec tout ce qui leur passer sous la main était une image amusante. Peut-être même avaient-ils un astral dédié à ça. Après tout, Dawn s’occupait bien de faire des chaussures alors un astral du thé ne serait pas si insensé. Cependant, si ce n’était pas la raison de son état, c’est qu’il s’agissait effectivement d’une maladie… Ou Magdalena avait joué la comédie pour s’infiltrer à Akson. Cette dernière hypothèse n’avait aucun sens, mais eut le mérite d’étirer son sourire. Il n’avait pas cherché jusqu’à maintenant à savoir s’il y avait des cas similaires chez eux. Le soigneur n’avait rien dit et en y réfléchissant, le chef de clan ne se souvenait pas de conversation où il était question de cas similaire.
Rien pour le moment à ma connaissance. Généralement après les guerres, il y a toujours quelques soucis de ce côté-là, mais ça ne devrait pas poser de problème cette fois-ci.
La bataille avait eu lieu loin ils s’étaient débarrassés des corps sur place et peu de blessés étaient à décompter chez les Trishana donc aucune raison de s’inquiéter des conséquences de ce côté.
Mes guérisseurs parleront avec les vôtres si tu désires un historique des épidémies à Trishanakru.
Lors de sa conversation avec Cyrano ou d’autres astraux, il n’avait pas songé que ce pan devait être abordé. Ils n’avaient pas vécu aux mêmes endroits et n’avaient pas fait face aux mêmes maladies, ça devait avoir une incidence sur leur corps. Ses excuses l’amusèrent quelque peu. C’est là qu’on voyait la différence entre les astraux et les autres clans. Et en réalité, s’il avait s’agit de quelqu’un d’un autre clan, il ne serait pas intervenu directement, ne l’aurait sûrement pas ramené à Akson.
J’apprécie, mais ça va aller. Ton couteau semble n’avoir pas vu beaucoup de sang et mon corps a vu pire.
Ses yeux se posèrent sur la lame entre ses mains. L’arme ne devait pas avoir vu beaucoup de combats, mais ce n’est pas pour autant que c’était un objet décoratif. C’était intéressant au vu de l’idée qu’il se faisait de son interlocutrice. Il lui jeta un regard interrogateur sans formaliser la question. Bien sûr que des astraux savaient combattre, mais Magdalena cachait son jeu. Lancer un couteau et toucher une cible la nuit sous la fièvre, surtout la toucher côté pointe montrait que ses muscles connaissaient parfaitement le geste à effectuer.
Je pensais que tu pourrais me le dire. Tu semblais familière de cette ennemie. Tu disais penser t’en être débarassée, que la mort était proche et que tu n’étais personne.
Il se gratta la barbe avec un sourire compatissant.
Peut-être une ombre du passé… Je sais très peu de choses sur votre histoire, mais j’imagine qu’au fil du temps, il y a forcément dû avoir des conflits…
Et peut-être s’agissait-il d’une victime de Magdalena qui revenait la hanter. Son guerrier se faufila dans l’entrebâillement de la porte, faisant des signes utilisés sur le champ de bataille. Il venait de lui signifier que l’autre astral serait à proximité d’ici 10 minutes. Après un hochement de tête de la part du chef de clan, il disparut.
Tu devrais défaire tes entraves malgré tout. J’ai une réputation à tenir.
Dit-il avec un sourire mi-figue mi-raisin. Qu’il s’agisse de sa réputation d’homme ou sa réputation de chef de clan, ce n'était pas une image qu'il pouvait renvoyer.
Tu sais qui est parti à ta recherche ?
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# Lun 25 Mar - 4:00
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Néanmoins, tu ne pouvais pas dire que tu ne te sentais pas responsable de la blessure d’Ezekiel. Après tout, tu étais l’unique responsable. Tu n’étais pas la mieux placée pour pouvoir l’aider, mais tu étais prête à mettre des ressources à disposition pour le faire. Ce que le blond déclina. Sans grande surprise.
Ton attention dévia ensuite sur tes liens et tu hochas lentement la tête. C’est une main tremblante que tu avanças vers ces derniers et c’est à ce moment que tu réalisas à quel point tu n’avais aucune force. Tu sentais tes mains faibles comme elles ne l’avaient rarement été.
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# Mar 23 Avr - 13:24
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La fermeté de son ton lui indiquait qu’elle cherchait probablement une réponse au comportement de cette nuit du côté des maladies. Au vu de la fièvre qui l’avait assailli, cette piste était logique. De l’autre côté, son changement d’état entre la nuit et maintenant laissait penser à un autre type de maladie - du genre pas contagieux. De toute façon, il semblait que cette énigme resterait telle quelle pour l’un comme pour l’autre. Le Trishanakru se contenta de hausser la tête et de noter mentalement cette demande avant qu’une autre énigme se présente à lui. Ce fameux couteau. Son regard se posa à nouveau dessus et il eut un sourire en imaginant la femme dépecer un animal à l’aide de cet outil. Improbable. Couper des carottes ? Il arqua un sourcil pour lui-même, amusé par cette scène. Beaucoup trop de choses n’avaient pas de sens aujourd’hui. Si les Astraux avaient souvent peu de sens pour lui, Magdalena allait atteindre la première place en posant interrogation après interrogation. Son examen du couteau continua alors qu’elle abordait le ciel. Cette fois, il ne fut pas étonné. Ce discours, il l’avait entendu dans la bouche de Dawn et un peu dans celle de Cyrano. En dépit de sa difficulté à comprendre leurs croyances, il les respectait. Son regard revint à son interlocutrice, plus vif, lorsqu’elle aborda son clan et son conflit avec le ciel.
La tempête…
Dit-il plus à lui-même pour répondre à son questionnement. Il haussa les épaules, gardant pour lui la pensée que ça ne serait certainement pas leur ciel qui aurait raison de son clan.
Il poussa un léger soupir en réponse à son manque d’information. La femme était difficile à décrypter mais elle semblait sincère. Dans tous les cas, les éclaircissements sur la veille n’arriveraient pas maintenant et le sujet ne valait pas la peine de pousser la blonde dans ses retranchements.
Pourquoi envoyer un astral de la paix ? Ton peuple a-t-il peur des conflits que tu pourrais amener ?
L’amusement était présent dans sa voix, la curiosité de ce choix n’en restait pas moins légitime.
Dommage. Je commençais à trouver divertissant d’attacher des gens de votre peuple.
Son regard se porta sur les mains de son interlocutrice alors qu’elle défaisait les liens. Du moins, essayer de défaire les liens.
Cependant, s’il est trop bavard, je me réserve le droit de le bâillonner.
Il se leva pour aller lui chercher de l’eau comme demander et revint avec un gobelet qui lui tendit. Durant quelques secondes, Ez’ l’observa pour vérifier son état puis sortit le couteau qui ne lui appartenait pas. D’un geste précis, il sectionna le dernier lien sur la cheville de Magdalena et rangea l’arme. Le blond la laissa profiter de la liberté de ses mouvements alors qu’il retournait s’asseoir.
Besoin d’autre chose ?
Le Trishanakru avait besoin de l’entendre parler afin d’être sûr de ne pas avoir fait d’erreur en la libérant totalement. D’autant plus qu’un nouvel astral allait faire son apparition… Le concerné fut d’ailleurs introduit avant qu’il n’obtînt une réponse. Sans un regard pour le chef de clan, il se précipita vers la femme tout en l’assaillant de questions sur son état et le pourquoi elle se retrouvait aussi loin de son habitation. Ezekiel fixa l’homme pensant que le poids de son regard le ferait revenir en lieu et place. Manifestement, c’était surestimé leur effet parce que ce Darren l’avait complètement occulté.
Heya Astral.
Dit-il d’une voix sèche avant que l’homme se retourne enfin vers lui.
Alors comme ça on perd des gens de son peuple ?
Son sourire s’étira sur ses lèvres sans pour autant qu’il y ait une once de sympathie. Il se moquait un peu de son interlocuteur et ne s’en cachait pas. Son entrée l’avait agacé et de fait, il trouvait déjà cet homme quelque peu antipathique.
Laisse-lui de l’air, tu vois bien qu’elle est en vie et va bien.
Aller bien était peut-être excessif mais elle était en vie et était cohérente en dépit de quelques mystères qui persistaient.
La tempête…
Dit-il plus à lui-même pour répondre à son questionnement. Il haussa les épaules, gardant pour lui la pensée que ça ne serait certainement pas leur ciel qui aurait raison de son clan.
Il poussa un léger soupir en réponse à son manque d’information. La femme était difficile à décrypter mais elle semblait sincère. Dans tous les cas, les éclaircissements sur la veille n’arriveraient pas maintenant et le sujet ne valait pas la peine de pousser la blonde dans ses retranchements.
Pourquoi envoyer un astral de la paix ? Ton peuple a-t-il peur des conflits que tu pourrais amener ?
L’amusement était présent dans sa voix, la curiosité de ce choix n’en restait pas moins légitime.
Dommage. Je commençais à trouver divertissant d’attacher des gens de votre peuple.
Son regard se porta sur les mains de son interlocutrice alors qu’elle défaisait les liens. Du moins, essayer de défaire les liens.
Cependant, s’il est trop bavard, je me réserve le droit de le bâillonner.
Il se leva pour aller lui chercher de l’eau comme demander et revint avec un gobelet qui lui tendit. Durant quelques secondes, Ez’ l’observa pour vérifier son état puis sortit le couteau qui ne lui appartenait pas. D’un geste précis, il sectionna le dernier lien sur la cheville de Magdalena et rangea l’arme. Le blond la laissa profiter de la liberté de ses mouvements alors qu’il retournait s’asseoir.
Besoin d’autre chose ?
Le Trishanakru avait besoin de l’entendre parler afin d’être sûr de ne pas avoir fait d’erreur en la libérant totalement. D’autant plus qu’un nouvel astral allait faire son apparition… Le concerné fut d’ailleurs introduit avant qu’il n’obtînt une réponse. Sans un regard pour le chef de clan, il se précipita vers la femme tout en l’assaillant de questions sur son état et le pourquoi elle se retrouvait aussi loin de son habitation. Ezekiel fixa l’homme pensant que le poids de son regard le ferait revenir en lieu et place. Manifestement, c’était surestimé leur effet parce que ce Darren l’avait complètement occulté.
Heya Astral.
Dit-il d’une voix sèche avant que l’homme se retourne enfin vers lui.
Alors comme ça on perd des gens de son peuple ?
Son sourire s’étira sur ses lèvres sans pour autant qu’il y ait une once de sympathie. Il se moquait un peu de son interlocuteur et ne s’en cachait pas. Son entrée l’avait agacé et de fait, il trouvait déjà cet homme quelque peu antipathique.
Laisse-lui de l’air, tu vois bien qu’elle est en vie et va bien.
Aller bien était peut-être excessif mais elle était en vie et était cohérente en dépit de quelques mystères qui persistaient.
Code by Silver Lungs
# Sam 18 Mai - 22:07
Magdalena AriesAstrale Sirius
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Date d'inscription : 23/02/2024
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Premiers pas !
Félicitations ! Tu as passé l’étape cruciale de la validation. Bon jeu parmi nous !
Petit écrivain
Félicitations, tu as posté 10 rps ! Continue de vivre de belles aventures avec nous !
Petit joueur
Bon anniversaire ! Tu es sur le forum depuis 6 mois !
Go away, you're not real
Acte I
Un petit rire s’échappa de tes lèvres lorsqu’Ezekiel te confia qu’il trouvait divertissant d’attacher ceux de ton peuple. Tu finis par hausser les épaules à son affirmation suivante.
Tu étais en train de lutter contre tes démons intérieurs Maggie. Il était difficile de réaliser à quel point. Plus les secondes avançaient et moins tu t’en sentais bien. Au point de réclamer de l’eau. Tu n’avais pas grands espoirs, mais tu devais te raccrocher à quelque chose. Tu te redressas de nouveau lorsque Ezekiel revint vers toi et d’une main tremblante, tu te saisis du gobelet.
Tu n’eues pas le temps de te ressaisir que la porte s’ouvrit sur Darren qui accourut dans la pièce, dans ta direction. De ta main libre, tu attrapas l’une de ses mains dans l’espoir de le rassurer et de calmer sa crise de questions. Tu ne dis rien. Tu pourrais lui répéter plus de dix fois que tu allais bien, il n’allait pas t’écouter. « Je ne l’ai pas perdu, elle… Elle a disparu. Magdelena, pourquoi avoir disparu ? » bafouilla l’homme ce qui te fit sourire.
Feat @Ezekiel
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