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# Dim 23 Juil - 18:25
Nathanaël SydneySkaikru
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Over monsters in the night
Don't waste our precious time on boys with pretty eyes
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Mes pas me menaient dans des contrées bien différentes. D'abord dans les plaines enneigées de ces guerriers qui avaient réglé le compte de cette foutue Station, puis un paysage plus rocailleux, et, enfin, des forêts verdoyantes. J'évitais les êtres humains, les observais de loin et ne remontais les choses que j'en apprenais que dans mon esprit. Depuis combien de temps n'avais-je pas juste parlé à quelqu'un ? Et à qui, hein ? Les gens de la Terre voulaient ma mort, l'Arche voulait ma mort, s'il restait des survivants, ils voudraient au moins me casser la gueule. J'sais pas toi, Princesse, mais j'en avais marre, de me faire marcher dessus. En pénétrant sur les terres (maudites pour les Natifs) de l'ancien camp des envoyés à la mort, marchant sur les cendres et les os calcinés, approchant le vaisseau intact qui vous avait laissé ici au milieu de ce casse-pipe, j'avais évidemment repensé à toi. On se supportait pas, hein ? T'étais la fille de la Vierge Marie, la petite surdouée, la victime du complot des méchants archéens, l'artiste qui laissait une trace de son passage dans sa cellule. T'étais la petite blonde toujours propre sur elle, toujours gracieuse, avec cette couronne invisible sur la gueule. Fille de par excellence. Oh, j'étais pas mieux. Mais j'avais la satisfaction d'avoir toujours fait c'que je voulais, et de m'être battu. Pour entrer dans les rangs des gardes, pour faire mes armes, pour obtenir le respect du Commandant Shumway, pour... Mon pied frappa un cadavre, désarticulant son épaule plus croustillante et fragile qu'une aile de poulet. Au final, maintenant, je savais même plus si j'avais choisi quelque chose, dans ma vie.
Sauf survivre. J'avais laissé ces connards finir gelés par les habitants des glaces, mais d'autres avaient survécu. C'était ce que j'avais compris de l'attitude des Terrestres, ça et leur peur-panique des armes à feu. Tant mieux, je chérissais davantage mon sniper depuis. Là, on passait quand même à un autre calibre pour faire ce massacre ! Comme... les moteurs des réacteurs. Il n'y avait qu'un archéen pour avoir une idée pareille. Et c'était bien un archéen qui devait encore se cacher à l'intérieur de la coque du vaisseau. Une silhouette s'était dessinée, je m'étais immédiatement caché derrière un arbre, lâchant le bardas dans les feuilles pour pointer le bout de mon Barrett sur la tête de... la Fille de. Sérieux ?
Aussitôt, une brindille frappa l'arrière de ton cou. Retourne-toi, que je sache si c'était bien toi. S'il fallait te lancer tous les débris de ce terrain -os inclus-, j'allais le faire, et je jouais déjà avec un autre projectile -un bout de fer, sauf si c'était un reste de hanche-, prêt à lancer, le dos droit, à quelques mètres de l'entrée du vaisseau. J'avais pas pris un centimètre, mais au moins deux kilos de matériaux : vêtements chauds et déchirés, ceinture garnie de petits animaux morts et de crochets divers, veste renforcée avec les semelles en cuir de chaussures militaires, avec une paire de pompes aussi abîmées qu'une relique du début du siècle. Et mon arme, le sniper, qui faisait défaut dans les inventaires de la Station de Pike, si cette ordure était en vie. Non, il avait sûrement crevé, lui. Toi, en revanche...
"C'est une surprise ou une hallucination. Dans les deux cas, Princesse, tu as des trucs à me raconter."
Mais avant tout, puisque ces mois de solitude n'étaient jamais assez, puisque je comptais pas passer des heures avec toi, autant aller à l'essentiel et siffler :
"Ta mère était moins bête qu'elle en avait l'air, au final. Ça a chauffé, là-haut. Désolé pour elle."
Après tout, la Chancelière et le Médecin de bord ne s'entendaient pas. Logique qu'on soit aussi des némésis. Ça me faisait pas oublier la politesse. Ta mère était morte. La mienne était quelque part. C'était probablement pour ça, que j'évitais les autres. Ils allaient me tuer. Ou m'amener à elle. Et, encore aujourd'hui, je ne savais pas ce qui pouvait être le pire.
@Clarke GriffinSauf survivre. J'avais laissé ces connards finir gelés par les habitants des glaces, mais d'autres avaient survécu. C'était ce que j'avais compris de l'attitude des Terrestres, ça et leur peur-panique des armes à feu. Tant mieux, je chérissais davantage mon sniper depuis. Là, on passait quand même à un autre calibre pour faire ce massacre ! Comme... les moteurs des réacteurs. Il n'y avait qu'un archéen pour avoir une idée pareille. Et c'était bien un archéen qui devait encore se cacher à l'intérieur de la coque du vaisseau. Une silhouette s'était dessinée, je m'étais immédiatement caché derrière un arbre, lâchant le bardas dans les feuilles pour pointer le bout de mon Barrett sur la tête de... la Fille de. Sérieux ?
Aussitôt, une brindille frappa l'arrière de ton cou. Retourne-toi, que je sache si c'était bien toi. S'il fallait te lancer tous les débris de ce terrain -os inclus-, j'allais le faire, et je jouais déjà avec un autre projectile -un bout de fer, sauf si c'était un reste de hanche-, prêt à lancer, le dos droit, à quelques mètres de l'entrée du vaisseau. J'avais pas pris un centimètre, mais au moins deux kilos de matériaux : vêtements chauds et déchirés, ceinture garnie de petits animaux morts et de crochets divers, veste renforcée avec les semelles en cuir de chaussures militaires, avec une paire de pompes aussi abîmées qu'une relique du début du siècle. Et mon arme, le sniper, qui faisait défaut dans les inventaires de la Station de Pike, si cette ordure était en vie. Non, il avait sûrement crevé, lui. Toi, en revanche...
"C'est une surprise ou une hallucination. Dans les deux cas, Princesse, tu as des trucs à me raconter."
Mais avant tout, puisque ces mois de solitude n'étaient jamais assez, puisque je comptais pas passer des heures avec toi, autant aller à l'essentiel et siffler :
"Ta mère était moins bête qu'elle en avait l'air, au final. Ça a chauffé, là-haut. Désolé pour elle."
Après tout, la Chancelière et le Médecin de bord ne s'entendaient pas. Logique qu'on soit aussi des némésis. Ça me faisait pas oublier la politesse. Ta mère était morte. La mienne était quelque part. C'était probablement pour ça, que j'évitais les autres. Ils allaient me tuer. Ou m'amener à elle. Et, encore aujourd'hui, je ne savais pas ce qui pouvait être le pire.
# Sam 29 Juil - 17:24
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Courant, électro-aimant, valve, barbecue, courant, électro-aimant, valve, barbecue. Une hécatombe, voilà ce que Clarke avait fait avec cette idée de barbecue géant. Courant, électro-aimant, val… Une nausée prit alors sa gorge, la blonde plaqua la main sur sa bouche, essayant de calmer ce début d'angoisse. Elle n'avait pas eu le choix, sans ça, tous auraient péri sous les lames des natifs. Non, ils n'étaient pas comme eux, ce n'était que de la légitime défense. La voix de Raven résonna une nouvelle fois dans son esprit : Courant, électro-aimant, valve, barbecue. Indiquant ainsi à Jasper, comment incendier ces terriens. Pourquoi était-elle revenue ici ? Ses pieds écrasèrent une nouvelle branche calcinée, ou en tout cas elle espérait qu'il ne s'agisse que d'une branche. Son corps se stoppa, et elle fixa la navette qui avait pris des tons gris et blanc. Tout avait brûlé, tout, même la paroi de cet abri qui leur avait sauvé la vie, pour la deuxième fois. Elle devait prendre sur elle et y entrer. Clarke était revenue pour peut-être trouver deux ou trois choses utiles. Elle lâcha un soupir et se mouva de nouveau, essayant de ne plus se focaliser sur les craquements sous ses pieds. Ils étaient encore tous là-bas, pris au piège dans ce “paradis” sous terre. Elle devait faire vite, et trouver une idée, ou quelque chose qui pourrait peut-être l'aider à en trouver une ! La Griffin ne pouvait se résoudre à les laisser enfermer. Ils l'avaient déjà tous vécu, et ça ne pouvait pas recommencer. La blonde avait pris la fuite avec Anya, et espérait que ceux du Mont Weather ne remettraient pas la main sur elles, ou en tout cas, pas avant que Clarke le décide.
Heureusement, Clarke était seule. Voir ce spectacle morbide aurait certainement réveillé la colère de sa coéquipière native ! Après tout, c'était ceux de son peuple, ses amis, ses guerriers, qui croustillaient à présent sous ses pieds. La jeune médecin accéléra et atteignit enfin l'entrée de la navette, toujours ouverte. Heureusement d'ailleurs, sinon la jeune femme n'aurait fait tout ce chemin pour rien. L'intérieur lui, était intact. Tout était à sa place. Personne n'avait remis les pieds ici. Clarke se laissa tomber à genou près d'un sac à dos apparemment plein et le fouilla. Elle put y trouver quelques munitions, qu'elle engouffra dans son sac. Il n'y avait pas grand-chose d'autre par ici… Elle récupéra quelques outils : pince, tournevis, etc… Tout ce qui pourrait leur être utile. Par chance, elle retrouva l'une des grenades de Raven, et la garda bien en main avant de se relever et analyser tout autour d'elle. Il n'y avait plus rien ici.
Elle se dirigea vers la sortie et se retourna pour fixer une dernière fois cette navette. Elle ne reviendra sûrement plus ici… Une gêne vint chatouiller sa nuque, d'une main rapide elle essaya d'attraper le possible insecte, mais rien. Elle se retourna alors, prête à prendre la route. C'est le son d'une voix qui lui fit stopper sa manœuvre, levant bien haut la grenade artisanale qu'elle tenait toujours. Si besoin, elle s'en servirait. C'est le piteux état du jeune homme qui attira son œil en tout premier lieu. Clarke ne le reconnut pas tout de suite, pourtant cette voix lui était familière. “Sydney ? C'est une hallucination, regarde-moi bien, je vais disparaître !” Lâcha la blonde avec un sourire en coin, en rabaissant la grenade, avant de la ranger dans son sac. “Que fais-tu ici ? Tu ne devrais pas t'attarder dans ce coin, tu vas y laisser le peu d'habits en bon état qu'il te reste.” Elle le toisa un instant puis s'avança vers lui. Malgré son agacement non dissimulé, une partie d'elle était ravie de le voir ici et en vie. Clarke ne put retenir un petit sourire en l'entendant continuer. “Tu lui diras toi-même si tu veux. Je suis sûr qu'elle appréciera de l'entendre de la bouche du fils à maman.” Malgré cette colère toujours vivante au fond d'elle, Clarke avait eu la joie de la retrouver après cette fuite de la Montagne. Elle avait cru la perdre, et finalement, l'amour passait au-dessus de la haine et de la rancœur. “Qu'est-ce qu'il t'es arrivé Nathanaël ? Pourquoi tu es dans un tel état ?” La blonde n'avait jamais porté le jeune homme dans son cœur. Mais la Griffin avait changé, et ce qui comptait à présent, était la survie de son peuple… De tous, ou en tout cas presque tous.
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# Mer 30 Aoû - 21:36
Nathanaël SydneySkaikru
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J'avais mis un certain temps pour te reconnaître, presque autant que le type qui écrivait ces lignes pour te répondre. Lui, au moins, avait une putain d'excuse. Il s'était trimballé un peu partout en voyage et il avait osé se plaindre de passer trois semaines sans internet à son retour. Internet, c'était l'dernier de mes soucis. Probablement qu'on saura jamais ce que c'est, exactement. Le Commandant Shumway m'avait parlé de ce qu'on pouvait y faire, et surtout des dangers qui se présentaient. Il tenait ça d'son père, qui le tenait de sa vie. Malgré ses airs sévères, le Commandant savait faire rire et sourire quand c'était nécessaire. Là, clairement, y avait pas besoin de sourire ou de rire face à ce spectacle. Je m'en foutais. J'espérais même que mes bottes écrasent les os de quelques archéens. Si c'était Arkadia qui avait lancé l'offensive, je ne doutais pas que des archéens aient péri juste parce qu'ils avaient pas été assez rapides ou pas assez importants pour être sauvés par Sa Majesté la Princesse Clarke ! Qu'on soit clair, j'aurais pu parler de tous les autres connards qui avaient vécu dans les étoiles. C'était ridicule. Vous étiez tous ridicules, mais toi, t'étais une ridicule vivante. Je mangeais ce que je trouvais, j'avais déjà vu des éléphants roses ou été malade pendant des jours. Tu pouvais exister ou être une hallucination. Une putain d'hallucination. Une hallucination qui m'appelait par mon nom de famille. Digne d'un archéen, ça. Ma mâchoire se serra, revoyant tout ce qu'il s'était passé là-haut à cause des Sydney. Au final, tu aurais pu lancer cette grenade. Tu aurais dû, pour faire plaisir à Pike et à tous tes petits copains. En l'honneur des morts de l'Arche ! Quand tu la baissas, je fis quelques pas en avant, sans trop m'approcher, restant à l'extérieur de l'habitacle. Je préférais largement piétiner des cendres plutôt qu'entrer là-dedans. Mon dernier voyage m'avait suffit !
Après ces quelques pas, j'avais zieuté tes mains et cette fameuse grenade armée que tu rangeais dans ton sac, avant de souffler :
"La grenade et les menaces, tu crois vraiment que je vais avoir peur de si peu, Princesse ? T'es bonne pour cracher des paillettes."
C'était mon expression à moi, que j'avais dû te sortir mille fois, et qui te correspondait bien. Ça voulait dire que tu parlais sans être honnête, que tu causais toujours pour rien dire. La preuve, tu étais armée et ne voulais pas que je reste dans le coin, mais tu rangeais ton seul moyen de pression. Ma main passa sur mes joues, essayant d'ôter la crasse accumulée ces derniers mois. Ces dernières années ? Ces dernières semaines ? Bref. De toute façon, ça suffisait pas et les traces de boue et de poussière restaient là et s'accumulaient presque tant mes doigts étaient aussi sales que ma gueule.
"C'est à moi de demander ce que tu fais là. J'croyais que vous étiez tous morts. On fout cent ados attardés dans un vaisseau et ils pensaient vraiment que vous nous attendriez avec un village vacances de prêt et des cocktails de bienv'nue ?"
Je savais que tu étais plus robuste et plus coriace, même chiante quand tu le voulais, alors ça m'étonnait pas que tu sois la dernière debout. Ta mère aussi aurait peut-être survécu, si elle avait pas implosé dans l'espace, au milieu de ces étoiles brillantes. Elle était pas si atroce, pas si horrible, pas si... morte ? Mon coeur manqua un battement, serrant ma poitrine alors que je le croyais mort depuis longtemps. Elle... Elle était morte. Pourquoi elle le serait pas ? Pendant quelques secondes, mon visage s'était refermé, refroidi, gelé, avant que, d'un coup, sans prévenir, j'éclate de rire. Je me remis à marcher, entrant dans ce foutu vaisseau et m'assis à terre, la main sur la garde d'un couteau, en tailleur. Après un soupir guttural de soulagement à l'idée de, ENFIN, poser mon cul quelque part pendant quelques secondes, j'avais calmé mon fou rire et, sans même me laisser le temps de reprendre mon souffle, j'avais repris :
"Alors t'es bien une hallucination, ahah ! Merde, ces champignons devaient pas être bons. Tans pis, vas-y, crache ton venin ! Mais désolé ma belle, ta mère est bien morte, plus que morte même ! Elle a explosé dans l'vaisseau de l'Arche. Ils ont tous explosé. Et Pike et les autres se sont faits bouffer par des montagnards."
Mais vas-y, Chère Hallucination, explique-moi donc en quoi elle était vivante. Elle jouait au golf avec elle, pas vrai ? Ou elle préparait peut-être les fameux cocktails ? Ça faisait si longtemps que j'étais seul, que j'errais seul, que j'me taisais seul... Je savais même pas reconnaître une vraie personne d'une fausse. Mais vraie ou fausse, tu avais pas intérêt à approcher de trop près. J'avais peut-être pas une grenade, mais je savais viser.
Après ces quelques pas, j'avais zieuté tes mains et cette fameuse grenade armée que tu rangeais dans ton sac, avant de souffler :
"La grenade et les menaces, tu crois vraiment que je vais avoir peur de si peu, Princesse ? T'es bonne pour cracher des paillettes."
C'était mon expression à moi, que j'avais dû te sortir mille fois, et qui te correspondait bien. Ça voulait dire que tu parlais sans être honnête, que tu causais toujours pour rien dire. La preuve, tu étais armée et ne voulais pas que je reste dans le coin, mais tu rangeais ton seul moyen de pression. Ma main passa sur mes joues, essayant d'ôter la crasse accumulée ces derniers mois. Ces dernières années ? Ces dernières semaines ? Bref. De toute façon, ça suffisait pas et les traces de boue et de poussière restaient là et s'accumulaient presque tant mes doigts étaient aussi sales que ma gueule.
"C'est à moi de demander ce que tu fais là. J'croyais que vous étiez tous morts. On fout cent ados attardés dans un vaisseau et ils pensaient vraiment que vous nous attendriez avec un village vacances de prêt et des cocktails de bienv'nue ?"
Je savais que tu étais plus robuste et plus coriace, même chiante quand tu le voulais, alors ça m'étonnait pas que tu sois la dernière debout. Ta mère aussi aurait peut-être survécu, si elle avait pas implosé dans l'espace, au milieu de ces étoiles brillantes. Elle était pas si atroce, pas si horrible, pas si... morte ? Mon coeur manqua un battement, serrant ma poitrine alors que je le croyais mort depuis longtemps. Elle... Elle était morte. Pourquoi elle le serait pas ? Pendant quelques secondes, mon visage s'était refermé, refroidi, gelé, avant que, d'un coup, sans prévenir, j'éclate de rire. Je me remis à marcher, entrant dans ce foutu vaisseau et m'assis à terre, la main sur la garde d'un couteau, en tailleur. Après un soupir guttural de soulagement à l'idée de, ENFIN, poser mon cul quelque part pendant quelques secondes, j'avais calmé mon fou rire et, sans même me laisser le temps de reprendre mon souffle, j'avais repris :
"Alors t'es bien une hallucination, ahah ! Merde, ces champignons devaient pas être bons. Tans pis, vas-y, crache ton venin ! Mais désolé ma belle, ta mère est bien morte, plus que morte même ! Elle a explosé dans l'vaisseau de l'Arche. Ils ont tous explosé. Et Pike et les autres se sont faits bouffer par des montagnards."
Mais vas-y, Chère Hallucination, explique-moi donc en quoi elle était vivante. Elle jouait au golf avec elle, pas vrai ? Ou elle préparait peut-être les fameux cocktails ? Ça faisait si longtemps que j'étais seul, que j'errais seul, que j'me taisais seul... Je savais même pas reconnaître une vraie personne d'une fausse. Mais vraie ou fausse, tu avais pas intérêt à approcher de trop près. J'avais peut-être pas une grenade, mais je savais viser.
# Jeu 4 Avr - 16:14
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Princess doesn't cry ◊ @Nathanaël Sydney
Clarke ne tarda pas à ranger la grenade qu’elle tenait entre ses mains. Après tout, à part pour sa paix mentale, elle ne voyait pas en Nathanaël une véritable menace. Le jeune homme ne semblait pas en état de quoi que ce soit, si ce n’était attraper un vilain coup de froid, au vu du peu d’habits qu’il avait sur le dos (ou même le postérieur !). La blonde affiche un sourire à la fois amusé et agacé par cette expression qu’elle n’avait pas entendu depuis un baille. Si jamais elle hésitait encore, cette fois, elle n’avait plus aucun doute sur l’identité crasseuse du Skaikru. “Des paillettes hein ? Tu ferais bien de t’en mettre un peu, ça ne serait pas de trop je pense …” Murmura-t-elle en laissant son regard passé sur son corps à la fois sale et en mauvaise posture. Il avait maigri, mais au-delà de ça, Clarke le trouvait vraiment mal en point. Le jeune homme essaya d’effacer la saleté de ses joues, mais au vu de la noirceur de ses mains, elle devinait que cela ne serait pas une mince affaire. La blonde fit quelques pas vers lui afin d’essayer de voir de plus prêt son état. Que faisait-il ici ? Surtout seul, au milieu de cette forêt. Il allait être tué. Elle ne doutait pas de son talent pour fuir toute situation, il n’avait toujours été qu’un cafard, mais ici, les ennemis étaient différents. Malgré elle, Syndey faisait partie de son peuple… “On s’en est sorti mieux que toi apparemment. Tu as raté la première tournée, tu as préféré jouer les chippendales c’est ça ? Désolée de te décevoir, mais tu n’es pas leur genre. Trop imberbe.” Lâche-t-elle en lançant un regard à sa tenue, gardant toujours ce même sourire provocateur.
D’après ce qu’elle entendait, Nathanaël était persuadé qu’Abby avait péri comme certainement beaucoup d’autres. Le jeune homme était bien loin du compte, et il allait certainement être bien déçu. Elle l’informa alors de sa survie, et c’est un silence de mort (ou pas totalement du coup) qui se posa sur les deux protagonistes ! Un silence qui ne dura pas plus longtemps, puisqu’il se mit à rire aux éclats, laissant Clarke perplexe … Il riait… Il était donc vraiment devenu fou. Quoi qu’il ait vécu, avait dû l’atteindre bien plus qu’elle ne l’aurait pensé. Oh il n’avait jamais été très sain d’esprit, mais cette fois, il touchait le fond. Il se dirigea vers la navette, toujours en riant, et décida de finalement poser son arrière train quasiment nu sur le sol, certainement froid. Il finit par se calmer… Et la Griffin, ne le quitta pas des yeux, presque inquiète pour lui. Elle fit quelques pas pour se retrouver non loin du brun, à une distance tout de même sécurisante. Autant pour elle que pour lui d’ailleurs.
“Je t’assure qu’elle est toujours en vie Syndey. Certains vaisseaux ont explosé, mais d'autres ont réussi à atterrir. Pike aussi est en vie, il nous a même aidé contre ces Montagnards. C’est eux qui t’ont rendu complètement cinglé ? Attention, ne te méprends pas, tu l’étais déjà avant, mais là … Tu en deviens inquiétant.” Elle leva un sourcil, essayant de trouver une idée qui pourrait lui prouver sa vérité. La Griffin sortie de sous son pull un collier, celui de sa mère. Elle lui avait donné lorsqu’elles s’étaient retrouvées. Un geste de paix. Elle resterait avec elle, peu importe ce qu’il se passerait. “Je suis sûr que tu l’as déjà vu. Elle l’avait quand je suis descendue ici. Elle ne me l'a pas envoyé par navette que je sache. Lorsque je l’ai retrouvé, elle me l'a offert. Nathanaël, elle est ici.”
Clarke ne retira pas son collier, bien trop précieux pour elle, au même grade que la montre de son père. Mais elle lui présenta, toujours à une juste distance de lui. Elle préférait garder une marge de sécurité, de plus, il ne semblait lui non plus pas en sécurité face à elle. Sa main agrippant son poignard en témoignait. “De ton côté, qui as-tu retrouvé ? Tu en a recroisé d'autres non ? Rassure-moi, je ne suis pas la première depuis ton arrivée sur Terre … ?” Elle glissa au sol à son tour, longeant la paroie de la navette. Elle ouvre son sac et prend deux barres de céréales. Elle en garda une et lui fit glisser la seconde au sol. “Tu devrais manger un truc, autre que tes champignons hallucinogènes. Tu as perdu au moins dix kilos.”
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# Ven 19 Avr - 16:19
Nathanaël SydneySkaikru
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De tous les Archéens qui avaient pu survivre, des rares que j'avais vus, au loin, après une sorte de guerre dont j'avais pas cherché de sens ou de conséquence -malgré moi, car ça me foutra dans une belle merde-, fallait que je tombe sur Clarke Griffin, la parfaite, la magnifique, l'insupportable, toi. Cracher des paillettes, c'était ta spécialité, toujours avec le bon mot pour embrouiller ou faire croire que les autres étaient bons, cons et bienveillants. Te voir, comme voir n'importe quel Archéen, me rappelait juste deux choses. Les enfoirés qui m'avaient tabassé pour se venger de Diana. Et... que je l'avais probablement mérité, d'une façon ou d'une autre. Comme je méritais la survie dans laquelle je m'étais terré pendant dix mois, seul et sale, mais l'estomac fréquemment rempli par de la viande grillée au feu de camp et encore assez de sang dans les veines pour pas passer l'arme à gauche. J'émis un léger sourire moqueur. Je manquais de paillettes, ça, c'était clair. Mais avais-je un jour aimé ça ? Sauf pour faire plaisir à ma petite-amie du moment, j'en doutais. J'avais une si sale gueule que ça ? Et une gueule imberbe, en plus de ça ! A te croire, j'avais survécu pendant que tu étais dans un château, avec électricité et tout le confort possible. Tu étais peut-être canon, mais tu l'étais naturellement, alors je voyais pas vraiment de différence. Tes cheveux blonds étaient légèrement sales, plus épais, tu porterais une robe comme un sac poubelle avec la même classe. J'avais beau clairement pas t'apprécier, il fallait te reconnaître quelques qualités physiques, et ta capacité à mentir ou, ici, à ne pas être réelle. Tu existais pas, tu ne pouvais pas exister. C'était horrible à dire, mais ta mère était morte, comme la plupart des habitants de l'Arche. Pike s'était sûrement fait dévoré le coeur par les terriens des neiges, Abby explosée quelque part dans l'espace, Jaha achevé par une mutinerie pré-génocidaire. Aucun d'entre vous avait pu survivre ou pourra survivre ici. Ça, j'pouvais en mettre ma main à couper.
Mon cul se posa dans le vaisseau, zieutant ce qu'il restait, c'qui se cassait la gueule, et puis toi. Tu t'approchais pas de trop, ça t'faisait une qualité supplémentaire et prouvait bien que tu étais dans ma tête. Dix mois pour tomber sur quelqu'un ? Tu parles ! Plus jamais j'allais toucher à ces champignons. Surtout pour m'entendre appelé Sydney.
"Va chier, Griffin."
Susurrais-je dans un grognement. Entre le Sydney, un Pike vivant, des montagnards -les terriens des neiges, j'suppose-, tu avais pas une seule bonne nouvelle à m'annoncer ? À croire que même mon inconscient était taré. Inquiétant et taré, mais pas aveugle. Tu montras un collier. Le collier qu'Abby Griffin portait, quand elle avait été emmenée dans l'Exodus. L'arrière de mon crâne frappa la paroi de la navette dans un soupir. Croire ton hallucination quand même foutrement précise ou... admettre que tu existais. Ça voulait pas dire que tu disais la vérité, ça prouverait même l'inverse, mais...
"Si elle est là, ça veut dire que Diana aussi."
Aux dernières nouvelles, de ce que je savais, les deux étaient parties ensemble avec l'Exodus. Donc si ta mère était là, la mienne aussi. Ça, c'était le début des problèmes. J'avais peut-être bu un peu trop la veille, mais je me souvenais de qui avait appelé Jaha et les autres quand elle avait voulu partir. Je me souvenais bien avoir essayé d'ouvrir les portes pour l'arrêter. Comme je me souvenais très bien de ceux qui avaient voulu m'empêcher de monter dans les autres navettes. Mon épaule droite faisait toujours un bruit bizarre, depuis.
Tu parlais beaucoup, beaucoup trop, alors que je prêchais les répliques courtes et qui allaient à l'essentiel. Quand tu passais trente secondes pour me demander si tu étais la première que je voyais depuis mon arrivée, j'en mettais moitié moins pour répliquer :
"J'me suis crashé avec Pike et les autres, j'ai sauvé ma peau et je suis parti seul. Et toi ?"
Donc ouais, mis à part quelques terriens pas toujours amicaux, j'avais croisé personne. Et je causais à personne. Alors passée la surprise de te voir, je me contentais du minimum et préférais agir plutôt que balancer des mots qui n'avaient aucune preuve. La barre de céréales glissa, je la pris et l'ouvris, la reniflant avant de la gober en deux secondes. Merde, ça, c'était bon ! Ça faisait longtemps que j'avais terminée la dernière provision volée à Pike, ahah ! Ça m'étira un sourire et, sans vraiment savoir si je voulais parler à voix haute ou non, j'avais débité :
"Tu exagères toujours, toi. Si ce que tu dis est vrai, j'suppose que t'es pas au courant. Tes amis de l'Arche, même Amber, la folle dingue qui adorait tes dessins, ont tenté de me buter. Deux fois. Tu devrais essayer une troisième."
Je te fis un clin d'oeil. J'étais impossible à tuer, aussi mauvaise herbe que toi, au final.
Mon cul se posa dans le vaisseau, zieutant ce qu'il restait, c'qui se cassait la gueule, et puis toi. Tu t'approchais pas de trop, ça t'faisait une qualité supplémentaire et prouvait bien que tu étais dans ma tête. Dix mois pour tomber sur quelqu'un ? Tu parles ! Plus jamais j'allais toucher à ces champignons. Surtout pour m'entendre appelé Sydney.
"Va chier, Griffin."
Susurrais-je dans un grognement. Entre le Sydney, un Pike vivant, des montagnards -les terriens des neiges, j'suppose-, tu avais pas une seule bonne nouvelle à m'annoncer ? À croire que même mon inconscient était taré. Inquiétant et taré, mais pas aveugle. Tu montras un collier. Le collier qu'Abby Griffin portait, quand elle avait été emmenée dans l'Exodus. L'arrière de mon crâne frappa la paroi de la navette dans un soupir. Croire ton hallucination quand même foutrement précise ou... admettre que tu existais. Ça voulait pas dire que tu disais la vérité, ça prouverait même l'inverse, mais...
"Si elle est là, ça veut dire que Diana aussi."
Aux dernières nouvelles, de ce que je savais, les deux étaient parties ensemble avec l'Exodus. Donc si ta mère était là, la mienne aussi. Ça, c'était le début des problèmes. J'avais peut-être bu un peu trop la veille, mais je me souvenais de qui avait appelé Jaha et les autres quand elle avait voulu partir. Je me souvenais bien avoir essayé d'ouvrir les portes pour l'arrêter. Comme je me souvenais très bien de ceux qui avaient voulu m'empêcher de monter dans les autres navettes. Mon épaule droite faisait toujours un bruit bizarre, depuis.
Tu parlais beaucoup, beaucoup trop, alors que je prêchais les répliques courtes et qui allaient à l'essentiel. Quand tu passais trente secondes pour me demander si tu étais la première que je voyais depuis mon arrivée, j'en mettais moitié moins pour répliquer :
"J'me suis crashé avec Pike et les autres, j'ai sauvé ma peau et je suis parti seul. Et toi ?"
Donc ouais, mis à part quelques terriens pas toujours amicaux, j'avais croisé personne. Et je causais à personne. Alors passée la surprise de te voir, je me contentais du minimum et préférais agir plutôt que balancer des mots qui n'avaient aucune preuve. La barre de céréales glissa, je la pris et l'ouvris, la reniflant avant de la gober en deux secondes. Merde, ça, c'était bon ! Ça faisait longtemps que j'avais terminée la dernière provision volée à Pike, ahah ! Ça m'étira un sourire et, sans vraiment savoir si je voulais parler à voix haute ou non, j'avais débité :
"Tu exagères toujours, toi. Si ce que tu dis est vrai, j'suppose que t'es pas au courant. Tes amis de l'Arche, même Amber, la folle dingue qui adorait tes dessins, ont tenté de me buter. Deux fois. Tu devrais essayer une troisième."
Je te fis un clin d'oeil. J'étais impossible à tuer, aussi mauvaise herbe que toi, au final.
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