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#6 : Louwoda KlironAscende Superius :: Who are you ? :: Missions & Intrigues :: Intrigues :: Événements :: Évent n°3
# Jeu 12 Mai - 0:43
Becca PramhedaPramheda
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#6
Louwoda Kliron ★
Ce qui était autrefois un havre de paix pour ses habitants n'est désormais plus qu'une terre ravagée par la guerre. Les hommes de Sheitan ont assiégé la ville et contraint les Louwoda à les suivre de la manière la plus vicieuse qui soit : en prenant en otage leur temple, centre de la croyance Louwoda. Pour en éviter la destruction et la perte de plus de guerriers et de civils, les guerriers de la vallée sont désormais du côté de l'usurpateur. Leur meneuse est introuvable...
Des combats organisés pour le plaisir ont lieu dans l'arène de la capitale, opposant souvent des Louwoda entre eux, tandis que les civils restent cachés, n'osant même pas chercher un moyen de fuir la ville.
Personnages présents :
- /
(c) quake ; pour Epicode
# Dim 15 Jan - 17:21
AnyaChef de clan
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Sombre. C’était la première chose que n’importe qui pouvait remarquer de la pièce.
Froide. Ça, il fallait être là depuis plus longtemps pour le sentir. Rien ne pouvait présager à celui qui poussait la lourde porte de bois et de fer qu’il faisait aussi glacial à l’intérieur, que dans les terres Azgeda. Après tout, la torche à côté de l’embrasure, unique source de lumière, dégageait une légère, faible aura de chaleur. La torche, changée régulièrement, était d’ailleurs la seule source de lumière.
Combien de temps étaient-elles enfermées ici ? Aucune idée. Si la Trikru comptait bien, cela faisait trois semaines, au maximum. Se fiant à la fréquence des repas, et au temps que mettait la torche à s’éteindre. Mais rien n’était sûr, qui lui disait que ce fou de Sheitan ne trafiquait pas ça aussi pour les rendre folles, elle et l’Ares qui l’avait accompagné.
Ce jour-là, où la Trikru avait été capturée, elle aurait pensé que toutes les autres de la délégation auraient été exécutés. Mais on avait balancé dans sa cellule, quelques heures plus tard, un amas de chair ensanglanté qui respirait à peine, et Anya n’avait su qu’il s’agissait de la Delfikru que grâce à sa chevelure blonde et minutieusement tressée. Elle aurait pu croire que la guerrière aurait fini par mourir, mais visiblement ça n’avait pas été le souhait de Sheitan, qui avait fait en sorte de s’assurer qu’elle vive, envoyant Anya ne savait qui, pour vérifier l’état de la blonde.
Et pendant ce temps, on avait torturé Anya. La cheffe Trikru s’était vu arracher les ongles, brûler la peau, fouettée, coupée, et d’autres encore, dans le but de libérer des informations pour défaire Lexa. Mais c’était sous-estimer la fidélité qu’accordait Anya à son ancienne seconde. Cela avait duré longtemps. Jusqu’au jour où les deux prisonnières furent emmenées. Aucune des deux ne vit la route, les yeux bandés, les mains encore plus liées que dans leur geôle, seule l’ouïe leur restait. Et elles s’étaient retrouvées vite enfermées ailleurs.
Le métal froid des chaines qui tenaient les bras d’Anya en l’air avaient commencé à lui entamer la chair peu après. Elle sentait partout sur elle les croutes de son propre sang, séché, tirant sur sa peau. De faibles conversations avec la guerrière Delfi leur permettaient à toutes les deux de ne pas perdre la tête. Mais ni l’une, ni l’autre, peu douées pour parler, ne prolongeait ces échanges. C’est ainsi qu’Anya appris comment Chléo avait permis aux autres de fuir, de survivre. Elle aurait pu en mourir, la Trikru ne savait pas pourquoi Sheitan avait décidé de garder la Delfi en vie.
Les deux prisonnières, dans leur geôle, se faisaient face, la porte sur la droite de la Trikru. Elle était la première à être vue par quiconque entrait dans leur geôle. Elle ne pouvait donc pas tenter quoi que ce soit dans l’ombre, et si elle était mal en point, c’était tout autant le cas de la blonde qui avait rapidement recouvré une santé suffisante pour ne plus être au bord de la mort. Il faisait si calme depuis si longtemps, que lorsqu’un bruit sourd, suivi d’un autre, et de multiples fracas, résonnèrent, les deux captives se redressèrent malgré les chaines, fixant la porte tandis que Chléo se remettait à batailler contre ses chaînes pour tenter de les arracher du mur, guettant le premier ennemi venant les achever.
Froide. Ça, il fallait être là depuis plus longtemps pour le sentir. Rien ne pouvait présager à celui qui poussait la lourde porte de bois et de fer qu’il faisait aussi glacial à l’intérieur, que dans les terres Azgeda. Après tout, la torche à côté de l’embrasure, unique source de lumière, dégageait une légère, faible aura de chaleur. La torche, changée régulièrement, était d’ailleurs la seule source de lumière.
Combien de temps étaient-elles enfermées ici ? Aucune idée. Si la Trikru comptait bien, cela faisait trois semaines, au maximum. Se fiant à la fréquence des repas, et au temps que mettait la torche à s’éteindre. Mais rien n’était sûr, qui lui disait que ce fou de Sheitan ne trafiquait pas ça aussi pour les rendre folles, elle et l’Ares qui l’avait accompagné.
Ce jour-là, où la Trikru avait été capturée, elle aurait pensé que toutes les autres de la délégation auraient été exécutés. Mais on avait balancé dans sa cellule, quelques heures plus tard, un amas de chair ensanglanté qui respirait à peine, et Anya n’avait su qu’il s’agissait de la Delfikru que grâce à sa chevelure blonde et minutieusement tressée. Elle aurait pu croire que la guerrière aurait fini par mourir, mais visiblement ça n’avait pas été le souhait de Sheitan, qui avait fait en sorte de s’assurer qu’elle vive, envoyant Anya ne savait qui, pour vérifier l’état de la blonde.
Et pendant ce temps, on avait torturé Anya. La cheffe Trikru s’était vu arracher les ongles, brûler la peau, fouettée, coupée, et d’autres encore, dans le but de libérer des informations pour défaire Lexa. Mais c’était sous-estimer la fidélité qu’accordait Anya à son ancienne seconde. Cela avait duré longtemps. Jusqu’au jour où les deux prisonnières furent emmenées. Aucune des deux ne vit la route, les yeux bandés, les mains encore plus liées que dans leur geôle, seule l’ouïe leur restait. Et elles s’étaient retrouvées vite enfermées ailleurs.
Le métal froid des chaines qui tenaient les bras d’Anya en l’air avaient commencé à lui entamer la chair peu après. Elle sentait partout sur elle les croutes de son propre sang, séché, tirant sur sa peau. De faibles conversations avec la guerrière Delfi leur permettaient à toutes les deux de ne pas perdre la tête. Mais ni l’une, ni l’autre, peu douées pour parler, ne prolongeait ces échanges. C’est ainsi qu’Anya appris comment Chléo avait permis aux autres de fuir, de survivre. Elle aurait pu en mourir, la Trikru ne savait pas pourquoi Sheitan avait décidé de garder la Delfi en vie.
Les deux prisonnières, dans leur geôle, se faisaient face, la porte sur la droite de la Trikru. Elle était la première à être vue par quiconque entrait dans leur geôle. Elle ne pouvait donc pas tenter quoi que ce soit dans l’ombre, et si elle était mal en point, c’était tout autant le cas de la blonde qui avait rapidement recouvré une santé suffisante pour ne plus être au bord de la mort. Il faisait si calme depuis si longtemps, que lorsqu’un bruit sourd, suivi d’un autre, et de multiples fracas, résonnèrent, les deux captives se redressèrent malgré les chaines, fixant la porte tandis que Chléo se remettait à batailler contre ses chaînes pour tenter de les arracher du mur, guettant le premier ennemi venant les achever.
# Dim 29 Jan - 18:59
LexaHeda
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Évent n°3 : Arrêter Sheitan
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Évent n°3
Sheitan n'avait eu aucune chance de se sortir de l'explosion, et les dires de Costia furent vérifiés peu après par quelques guerriers. Cette lutte était donc bien terminée, même si la brune savait que le labeur des Ouskejons et le sien n'étaient pas encore terminés. Après la destruction venait la reconstruction, et ce n'était pas la partie la plus facile. Mais dans l'immédiat, une autre tâche attendait la Commandante. Après avoir interrogé des Louwodas, ils s'étaient rendus compte que leur alliance avec Sheitan était tout sauf consentie. Leur religion prise en otage, les membres du peuple de la vallée avaient été contraints d'obtempérer, et de voir leurs villages être saccagés. Lexa n'aurait certainement pas réagi de cette façon à leur place, mais s'attarder là dessus ne serait pas utile à présent. Leur cheffe était de toute évidence morte, et une nouvelle ère débuterait pour eux aussi. Ils étaient partis pour Louwoda quelques heures après la fin de la bataille, et n'avaient rencontré que peu de résistance jusqu'ici. Le vent de leur défaite avait rapidement atteint la vallée, semblait-il, et les hommes de Sheitan étaient peu nombreux à ne pas avoir fui. Lexa avait tenu à mener cette escouade, composée de quelques guerriers de chaque clan, pour enfin espérer remettre la main sur Anya et les autres. Sa blessure n'était pas bien encombrante qui plus est. Un poignet cassé ne l'avait pas empêché de se battre, et encore moins de marcher. Ce lapse de temps avant leur départ lui avait aussi permis de s'assurer de la survie de Clarke. Celle-ci était très amochée, mais elle vivrait. C'était tout ce qui comptait, et Lexa discuterait avec elle du reste lorsque tout serait terminé.
Une seule bâtisse avait été désignée par les prisonniers interrogés : le temple. Le seul endroit auquel Sheitan ne leur avait laissé aucun accès. À première vue, pour garder un contrôle certain dessus, mais... ne serait-ce pas le meilleur endroit pour garder des otages ? Dans le lieu le plus sacré, le plus protégé de tout Louwoda ? Il s'agissait d'ailleurs du seul lieu encore gardé par les hommes de Sheitan. Quelques courageux qui n'avaient pas fui, et à qui une mort guerrière fut rapidement offerte. Les fidèles du traitre n'avaient plus de place en ce monde. Pas tant que Lexa déciderait en tout cas, et personne ne la contredit parmi les guerriers présents. La tension montait encore d'un cran, alors que seule une porte les séparait désormais d'une réponse tant attendue. Anya et les autres étaient-ils ici ? Il fallut défoncer l'entrée pour passer, et Lexa constata qu'avant que cette brèche n'existe, l'endroit était plongé dans une parfaite obscurité. Les premiers guerriers s'y aventurèrent pour guetter d'éventuels ennemis, et Lexa les suivit bientôt. Elle plissa les yeux pour bien voir dans la pénombre, et réalisa que deux personnes étaient attachées ici. Deux femmes, dont une à la silhouette familière.
Lexa guide les guerriers à travers Louwoda, dans l'espoir de retrouver les disparus au sein du temple. Sa porte finit par être défoncée, et l'heure de vérité sonne enfin...
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daily-hundred
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# Dim 5 Fév - 22:52
ChléoAres
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La seule chose qui permettait à la Delfikru de savoir que ses camarades de la délégation avaient échappés à leurs poursuivants était leur absence dans le cachot. A aucun moment, Sheitan aurait gardé en vie une guerrière, tout ça pour tuer la chef des Sangedakru ou encore un représentant de la flamme. La diversion de la blonde avait donc permis aux deux femmes de s’enfuir. Chléo avait retourné des centaines de fois le scénario dans sa tête. Cherchant encore et encore des hypothèses qui auraient pu conduire la délégation à une fin différente.
Mais au final… au final le mal était fait. Chléo ignorait pourquoi elle avait survécu. Probablement que Sheitan aimait se pavaner, se ventant d’avoir capturé une Ares. Connaissait-il seulement la valeur de ce titre ? Au moins, la guerrière savait qu’avec son sacrifice, Furiosa et Gaia avaient pu se rendre à la capitale prévenir la Commandante. Elle n’en avait aucune preuve si ce n’était leur absence dans le cachot, mais elle en était persuadée. C’est sans doute cette idée, et la présence d’Anya dans sa geôle, qui avaient fait s’accrocher la blonde à la vie.
Elle ne comptait plus les jours depuis sa capture. Quand elle avait un regain d’énergie, elle tentait comme elle le pouvait de déloger les chaines de son mur, cachant discrètement sa progression à la moindre intrusion. Ses sœurs lui manquaient, son pays lui manquait, et elle ferait tout ce qui était en son pouvoir pour rentrer. Mais ses efforts étaient rare, l’Ares avait probablement encore une ou deux côtes cassées, et ses multiples entailles guérissaient mal, se rouvrant souvent. Et cela n’était rien, comparé à l’état dans lequel elle avait été jeté dans son cachot. Si elle avait pu se voir dans un reflet, elle ne se serait probablement pas reconnue. Et son visage, dégonflé certes, arborait encore quelques tuméfactions de sa lutte dans la salle du trône.
Mais… malgré tout, elle s’en sortait mieux que la Trikru. Qui était quasiment tous les jours emmenée, pour revenir dans un état pire encore que quand elle était partie. Elles ne se parlaient pas de leur douleur ,et de leurs blessures, mais Chléo savait qu’on torturait Anya. Aussi tôt qu’elle l’avait pu, elle avait dit à la guerrière brune comment Furiosa et Gaia s’étaient échappées. D’une manière ou d’une autre les deux combattantes finiraient par sortir d’ici. Anya ne perdait ni espoir ni confiance. Chléo elle, continuait de tenter de se donner le moyen de sortir.
Il faisait aussi noir qu’habituellement dans leur geôle. Si silencieuse qu’elle entendît sa respiration sifflante, et le souffle rauque d’Anya en face d’elle. Malgré la torture que Sheitan avait fait infliger à la Trikru, il prenait plus de soin à cette dernière, après tout, c’était celle qu’il ne fallait pas laisser mourir. Quand les premiers fracas raisonnèrent, elle leva la tête vers l’endroit où elle se souvenait qu’était la porte, et se mit à nouveau à s’acharner sur ses chaines ,tentant de les déloger du mur affaibli par ses assauts, profitant du vacarme extérieur pour ne pas alerter les gardes avec le bruit qu’elle-même créait.
Elle se fatigua vite, les côtes douloureuses, les bras engourdis par des jours de malnutrition. Essoufflée, elle cessa de bouger et au même moment la porte s’ouvrit en grand fracas. La lumière l’éblouit, l’aveuglant. Une voix féminine que la guerrière ne su reconnaitre prononça le nom de l’autre captive, Chléo la vit lever la tête vers la source de lumière, mais cette dernière ne voyait rien, étant attachée de l’autre côté de la porte, et cachée par celle-ci. Aucun mot ne sortit de sa gorge à part un sifflement quasiment inaudible, tant elle était déshydratée, alors elle se remit à tirer sur ses chaines.
# Dim 26 Fév - 0:25
Lo'akRoi
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Event n°3
Louwoda Klironkru
“Never stop just because you feel defeated. The journey to the other side is attainable only after great suffering.”
Rester en retrait n’était pas dans les habitudes du guerrier. Lui qui était habituellement le premier à se jeter dans le feu de la bataille, la situation ne le lui permettait plus de le faire. Pas maintenant, pas après ce coup terrible qu’avait encaissé Louwoda. Cela le faisant enrager, mais Lo’ak était forcé de faire profil bas, alors qu’ils étaient désormais libérés de l’emprise de cette enflure d’Ouskejon. Lui-même aurait jubilé de pouvoir participer, montrant ainsi qu’il n’était pas facile de vaincre un Wanlida, mais il n'en avait pas eu la possibilité. Sheitan les avait eus par traîtrise, les forçant alors à se battre pour lui et non pour la Coalition. Un double coup pour celui qui n’avait pu intervenir lors de la prise du temple et qui était par la suite mis au pied du mur. Une défaite amère, qui allait leur coûter cher.
Lo’ak suivait les guerriers qui avaient repris la ville. Il restait cloîtré dans le silence, se contentant de répondre simplement lorsqu’une question pouvait lui être adressée. La Coalition était arrivée jusqu’à eux et il se trouvait désormais à quelques mètres de Heda, l’accompagnant vers ce lieu que même les natifs du clan n’avaient pu avoir accès jusqu’à peu. Le temple, un endroit jalousement défendu par Ouskejon, que le guerrier craignait de voir tomber à tout moment. L’endroit qui l’avait fait ployer le genou et qui se trouvait désormais libre de toute menace. Et c’était bien ça qui laissait un goût amer au Wanlida, que de savoir que cette libération n’avait pas été de leur fait, d’autant qu’il digérait aussi la perte de leur reine. Ce Sheitan avait fait bien du mal, et Lo’ak regrettait de ne pas lui avoir lui-même fait payer son affront. Qu’est-ce qu’il aurait apprécié le pourfendre de sa lame et ainsi faire valoir la justice de Shugaï envers celui qui avait profané leur frontière. Mais non, cela n’avait pu être possible, le guerrier ayant été confiné au sein de la cité, ne pouvant qu’assister de loin à ce jeu de pouvoir.
Lo’ak faisait alors partie de ceux qui accompagna les troupes de la Coalition dans cette bâtisse. S’il affichait un visage de marbre, il ne pouvait empêcher une pointe d’inquiétude de naître en lui, alors qu’il craignait de découvrir l’état dans lequel Ouskejon pouvait avoir mis le temple, et ce qu’il avait pu advenir de ses occupants. Mais des réponses à ses questions, il ne les aurait que plus tard tandis qu’il ne put que grimacer lorsqu’une entrée fut défoncée. Bien sûr, les gardiens des lieux ne leur avaient pas facilité la tâche, laissant le trépas les prendre sans nulle autre justice. Une finalité qui plaisait bien au Wanlida, dont un léger sourire avait brisé le masque implacable qu’il se gardait jusqu’à présent, mais qu’il ne garda pas bien longtemps alors qu’il comprit à quoi avait servi le temple.
— Le Natrona s’était bien gardé de nous parler d’otage…
Pourtant, il s’agissait presque d’une action logique pour quiconque voulait mener une guerre, mais pour Lo’ak, cela ne pouvait que mettre les Louwoda dans une plus mauvaise posture.
— Il va sans dire que nos guérisseurs sont à vos dispositions, même si cela ne pourra pas réparer cette erreur.
Bien que cela ne soit pas dans les habitudes du guerrier aguerri de se montrer mielleux, il n’était pas non plus assez stupide pour adopter une attitude qui leur porterait préjudice, bien au contraire. Sans leur reine pour les diriger, il revenait aux Wanlida de prendre les choses en main et il y aurait très certainement beaucoup de choses à voir.
Lo’ak suivait les guerriers qui avaient repris la ville. Il restait cloîtré dans le silence, se contentant de répondre simplement lorsqu’une question pouvait lui être adressée. La Coalition était arrivée jusqu’à eux et il se trouvait désormais à quelques mètres de Heda, l’accompagnant vers ce lieu que même les natifs du clan n’avaient pu avoir accès jusqu’à peu. Le temple, un endroit jalousement défendu par Ouskejon, que le guerrier craignait de voir tomber à tout moment. L’endroit qui l’avait fait ployer le genou et qui se trouvait désormais libre de toute menace. Et c’était bien ça qui laissait un goût amer au Wanlida, que de savoir que cette libération n’avait pas été de leur fait, d’autant qu’il digérait aussi la perte de leur reine. Ce Sheitan avait fait bien du mal, et Lo’ak regrettait de ne pas lui avoir lui-même fait payer son affront. Qu’est-ce qu’il aurait apprécié le pourfendre de sa lame et ainsi faire valoir la justice de Shugaï envers celui qui avait profané leur frontière. Mais non, cela n’avait pu être possible, le guerrier ayant été confiné au sein de la cité, ne pouvant qu’assister de loin à ce jeu de pouvoir.
Lo’ak faisait alors partie de ceux qui accompagna les troupes de la Coalition dans cette bâtisse. S’il affichait un visage de marbre, il ne pouvait empêcher une pointe d’inquiétude de naître en lui, alors qu’il craignait de découvrir l’état dans lequel Ouskejon pouvait avoir mis le temple, et ce qu’il avait pu advenir de ses occupants. Mais des réponses à ses questions, il ne les aurait que plus tard tandis qu’il ne put que grimacer lorsqu’une entrée fut défoncée. Bien sûr, les gardiens des lieux ne leur avaient pas facilité la tâche, laissant le trépas les prendre sans nulle autre justice. Une finalité qui plaisait bien au Wanlida, dont un léger sourire avait brisé le masque implacable qu’il se gardait jusqu’à présent, mais qu’il ne garda pas bien longtemps alors qu’il comprit à quoi avait servi le temple.
— Le Natrona s’était bien gardé de nous parler d’otage…
Pourtant, il s’agissait presque d’une action logique pour quiconque voulait mener une guerre, mais pour Lo’ak, cela ne pouvait que mettre les Louwoda dans une plus mauvaise posture.
— Il va sans dire que nos guérisseurs sont à vos dispositions, même si cela ne pourra pas réparer cette erreur.
Bien que cela ne soit pas dans les habitudes du guerrier aguerri de se montrer mielleux, il n’était pas non plus assez stupide pour adopter une attitude qui leur porterait préjudice, bien au contraire. Sans leur reine pour les diriger, il revenait aux Wanlida de prendre les choses en main et il y aurait très certainement beaucoup de choses à voir.
(c) DΛNDELION
Lo'ak fulmine de la position qu'a actuellement Louwoda et coopère avec la Coalition. Il accompagne dans le temple pour y découvrir les otages de Sheitan. Prenant les choses en main n'ayant plus de dirigeant, il préfère mettre en avance l'évidence de l'aide qu'apportera Louwoda
# Lun 6 Mar - 14:08
KassynAres
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Évent n°3 : Arrêter Sheitan
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Anya, Lexa, Chléo, Lo’Ak & Kass
Event 3
Tenir debout, elle pouvait, réfléchir un peu moins -que d’habitude. Kass avait profité d’un léger repos pour se remettre les idées en ordre et soigner rapidement les nouvelles blessures qui accompagnaient son corps. Si la guerre était finie sur ce champ de bataille, elle était toujours d’actualité là où Chléo était retenue. Malgré les chocs, son esprit n’avait pas oublié cet objectif et maintenant qu’elle était quelque peu remise sur pieds, envisager un bain de sang au sein du territoire Louwoda lui paraissait tout à fait envisageable. Comme d’autres Delfikrus, elle avait pris ce chemin. Mais aussi un groupe de la coalition. Elle avait voulu râler à ce propos, arguant que c’était l’affaire de son clan avant de se rappeler qu’une autre personne de cette mission stupide avait été capturée. La rumeur que Chléo et l’autre étaient détenues quelque part dans un temple s’était propagée rapidement et lui aurait suffi à prendre les devants. Rangeant sa fierté de côté, elle était consciente que la victoire serait plus simple avec le nombre si combat il devait y avoir.
Hélas, les choses se passèrent de manière plutôt pacifiste. Kass s’était avancée dans le groupe pour observer et écouter les Louwodas se justifier. Sans retenir un soupir de mépris, elle pensa que c’était bien facile de mettre tout sur le compte de Sheitan. Il n’était qu’un homme et ils étaient un peuple entier. Si à un moment ou à un autre, elle avait regretté de tuer des Louwodas plutôt que des Ouskejons, ce regret s’envola aussitôt. Les lâches n’avaient pas plus de mérite que les traitres.
Poussant -puérilement- Lo’Ak sur son passage, elle fit son chemin jusqu’à l’intérieur du temple.
"Les guérisseurs ne seront peut-être pas pour ceux que tu penses, natrona."
Reprenant volontairement le qualificatif employé par l’homme, il avait l’air de penser qu’il valait mieux que Sheitan alors que non. Elle entendit Lexa prononcer le nom de l’autre disparue et un mouvement au fond de la pièce y répondre. Ça devait être donc l’autre masse informe et sombre qui était la raison de sa venue. Ses yeux mirent un certain temps à s’habituer à l’obscurité et lorsque ce fut le cas, elle crut que ses yeux la trompaient encore. Chléo était méconnaissable. Un élan de rage remonta en elle alors que son regard détaillait l’Ares enchainée.
"Chléo."
Dit-elle les dents serrées alors que sa colère se dirigeait autant vers la jeune femme de s’être mise dans cette position-là que vers les clans rivaux. Le fait qu’elle soit en vie ne lui permettait pas de la calmer, au contraire. Une Ares ne méritait ce traitement, la mort aurait été préférable. Son regard se détachant enfin de la blonde pour observer les chaines avant de ressortir brusquement pour attraper Lo’Ak par le col de sa tunique d’une main alors que l’autre était posée sur le pommeau de son épée.
"Où sont les clefs, petite merde ?"
Avec d’autres Delfikrus, Kass suit le groupe de la coalition qui va à Louwoda. S’attendant à y trouver de la résistance, c’est tout l’inverse. Néanmoins, Chléo est bien là… Enchainée comme un chien et Kass est hors d’elle, ne cherchant qu’une raison pour continuer le combat sur un nouveau champ de bataille.
Code by Silver Lungs
# Lun 6 Mar - 19:46
AnyaChef de clan
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La lumière perçante fit si mal aux yeux de la Trikru qu’elle dut les maintenir fermés de longues secondes avant de pouvoir supporter de les rouvrir à nouveau. Elle qui avait passé tant de jours dans un noir quasi complet . Les fracas continuaient mais se calmaient de plus en plus. S’il y avait eu une bataille, elle était terminée. Les chaines en face d’elle bougèrent et Anya redressa la tête pour ouvrir les yeux.
A genoux, plusieurs silhouettes avaient franchi la porte qui éclairait un peu mieux la pièce. Le contre-jour mis longtemps à disparaitre, Anya compta quatre personnes. Mais la première… Elle la reconnu avant même de la voir. L’épaulette épaisse, la cape qui en descendait, et une fois ses yeux acclimatés à la lumière, les peintures de guerre.
Quelle question, évidemment. Mais la question ne franchit ses lèvres que dans un souffle rauque à peine audible. Cependant, comme si la commandante l’avait entendue, elle prononça le nom de la prisonnière. Alors que les trois autres silhouettes entraient et se dirigeaient vers l’autre femme enchainée qui s’était relevée en même temps que la porte s’ouvrait, Anya elle, était incapable de rester debout. Alors elle redressa un peu plus la tête, tentant de capter le regard de Heda.
Réussit-elle à dire, plus audiblement qu’auparavant. Presque comme un cri arraché au désert, tant sa voix était rauque et rocailleuse. Elle sentit sa lèvre inférieure craquer tant sa sécheresse l’avait rendue fragile. Peu importait. C’était fini, elle allait sortir d’ici, elle allait rentrer chez elle. La mission de Lexa avait été un échec cuisant dont la honte couvrirait Anya longtemps encore, de ne pas avoir pu protéger les hommes et les femmes qu’on lui avait confié. Mais à présent c’était fini. Au prix de combien de morts ? combien de cadavres précédaient le passage de Heda pour venir la secourir ? Sheitan savait qu’il avait déclaré la guerre en l’enfermant. Mais il avait probablement compté sur le fait de la tuer avant que Lexa n’intervienne. Ou pire encore, il avait probablement utilisé les deux captives pour attirer Heda et l’achever mais… Sheitan était un fou qui ignorait la vraie force. Plus tard, Anya s’inquiéterait de toutes les pertes que les siens auraient subis pour libérer les deux femmes et Ouskejon du jougs de l’usurpateur. C’était le prix à payer pour la coalition.
Elle prit appui sur ses mains pour tenter de se relever ,faisant bouger ses chaines qui raclèrent le sol dans un bruit métallique désagréable. Mais Anya n’avait aucune force, et ses bras lui firent défaut bien avant qu’elle ne puisse au moins poser un pied au sol plutôt que le genou. Elle retenta, autrement, et réussi presque à se lever. Elle ne voulait pas rester ainsi, si faible, si fragile, face à Lexa.
A genoux, plusieurs silhouettes avaient franchi la porte qui éclairait un peu mieux la pièce. Le contre-jour mis longtemps à disparaitre, Anya compta quatre personnes. Mais la première… Elle la reconnu avant même de la voir. L’épaulette épaisse, la cape qui en descendait, et une fois ses yeux acclimatés à la lumière, les peintures de guerre.
« Lexa ? »
Quelle question, évidemment. Mais la question ne franchit ses lèvres que dans un souffle rauque à peine audible. Cependant, comme si la commandante l’avait entendue, elle prononça le nom de la prisonnière. Alors que les trois autres silhouettes entraient et se dirigeaient vers l’autre femme enchainée qui s’était relevée en même temps que la porte s’ouvrait, Anya elle, était incapable de rester debout. Alors elle redressa un peu plus la tête, tentant de capter le regard de Heda.
« Lexa ! »
Réussit-elle à dire, plus audiblement qu’auparavant. Presque comme un cri arraché au désert, tant sa voix était rauque et rocailleuse. Elle sentit sa lèvre inférieure craquer tant sa sécheresse l’avait rendue fragile. Peu importait. C’était fini, elle allait sortir d’ici, elle allait rentrer chez elle. La mission de Lexa avait été un échec cuisant dont la honte couvrirait Anya longtemps encore, de ne pas avoir pu protéger les hommes et les femmes qu’on lui avait confié. Mais à présent c’était fini. Au prix de combien de morts ? combien de cadavres précédaient le passage de Heda pour venir la secourir ? Sheitan savait qu’il avait déclaré la guerre en l’enfermant. Mais il avait probablement compté sur le fait de la tuer avant que Lexa n’intervienne. Ou pire encore, il avait probablement utilisé les deux captives pour attirer Heda et l’achever mais… Sheitan était un fou qui ignorait la vraie force. Plus tard, Anya s’inquiéterait de toutes les pertes que les siens auraient subis pour libérer les deux femmes et Ouskejon du jougs de l’usurpateur. C’était le prix à payer pour la coalition.
Elle prit appui sur ses mains pour tenter de se relever ,faisant bouger ses chaines qui raclèrent le sol dans un bruit métallique désagréable. Mais Anya n’avait aucune force, et ses bras lui firent défaut bien avant qu’elle ne puisse au moins poser un pied au sol plutôt que le genou. Elle retenta, autrement, et réussi presque à se lever. Elle ne voulait pas rester ainsi, si faible, si fragile, face à Lexa.
# Lun 6 Mar - 21:53
LexaHeda
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Évent n°3 : Arrêter Sheitan
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Évent n°3
La tension était palpable, au sein de l'expédition qui avait rejoint le temple. Tous avaient la sensation d'être en territoire ennemi, même après la chute de Sheitan. Lexa se préoccuperait de ce problème par la suite. L'important était de retrouver et de ramener les otages, si c'était seulement possible. Elle avait du mal à croire que les guerriers Louwoda n'étaient pas au courant de la présence de prisonniers. Après tout, l'échec de cette mission avait secoué la Coalition. Elle mit cette remarque de côté pour plus tard, et pénétra donc dans l'obscurité, suivie de près par les autres. Cette victoire n'en serait pas vraiment une, si les guerrières perdues n'étaient retrouvées. Dans une bouffée d'espoir qu'elle n'osait presque avoir, la Heda crut reconnaître la silhouette familière d'Anya, et n'hésita pas à l'appeler. Non loin de là, une guerrière Delfikru fit de même, certainement pour faire réagir sa camarade. Étaient-elles toutes les deux en vie ? La confirmation ne tarda pas à venir du côté de la Trikru. Son prénom sonna comme une mélodie à ses oreilles, et ce malgré la voix abîmée de son amie. Elle semblait l'appeler, désespérément, et en la voyant se redresser, Lexa se pressa en sa direction. Elle la voyait à peine dans l'obscurité, mais suffisamment pour en déduire son état. Sheitan aurait mérité une mort par un millier de coupures, plutôt qu'une explosion rapide. Rien que pour venger Anya.
Elle pouvait la comprendre. Les deux femmes étaient certainement enfermées ici depuis un moment, et apparemment aucun Louwoda ne s'était rebellé pour les libérer. C'était plutôt lâche, la brune pouvait le reconnaître, même si elle n'était pas hors d'elle comme l'amazone. Alors, Lexa n'allait pas demander à l'Arès de se calmer. À la place, elle s'adressa directement à l'homme victime de sa colère.
Lexa retrouve Anya et essaie de la rassurer, de la faire préserver ses forces. Elle demande à Lo'ak de donner les clés à Kassyn ou de trouver un moyen de les libérer autrement.
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# Lun 6 Mar - 23:15
ChléoAres
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Chléo s’était relevée. Elle avait aussi mal aux jambes que si Pauna l’avait fracassée, tant pis. Elle avait l’impression que la moitié de son corps s’était retrouvée éclatée encore et encore, tant pis. Chléo tenait debout, par quelle force ? Une adrénaline nouvelle, sans doute. Plus les jours avaient passés, plus elle était sûre que Sheitan n’allait pas finir par la liquider. Cela aurait été bien triste comme mort, l’Ares s’était jetée dans un piège et si elle avait pu sauver trois femmes en se laissant prendre, les circonstances de son emprisonnement auraient pu être évitées.
Alors quand la porte s’était ouverte dans un fracas, l’Ares s’était relevée. Elle tituberait si elle se mettait à marcher. De toute façon, elle était toujours attachée. La première à entrer fut Heda. Chléo la reconnu à cause de l’ornement doré sur son front, qui refléta la lumière dès qu’elle entra dans la pièce. Mais Anya elle sembla avoir du mal à mettre un visage. Pourtant, vu la réaction des deux femmes, elles se connaissaient… Mais Anya était dans un sal état. Chléo l’appela, la voix dans un état franchement plus appréciable que celui de sa camarade. Cela sembla finir de la faire réagir, car elle bougea, parla enfin, et Heda se précipita vers elle.
Elle avait libéré la place dans l’embrasure de la porte, et une silhouette familière se jeta dedans. Chléo pris une grande inspiration, tirant un peu plus sur ses chaines à mesure qu’elle reconnaissait sa Sœur et les deux autres Ares qui l’accompagnaient. La première blonde se stoppa net face à Chléo. Il fallut à cette dernière le son de sa voix pour enfin être sûre de celle qu’elle avait en face d’elle.
« Kassyn ! »
Un appel, plus qu’un cri. Des jours, des semaines que Chléo n’avait plus vu une seule des siennes. Elle s’avança, l’adrénaline faisant tenir son corps debout. C’était enfin la fin ! Chléo allait pouvoir rentrer chez elle ! Il ne fut pas difficile de voir la flamme de rage dans les yeux de sa Sœur, qui se retourna pour attraper un homme que Chléo n’avait pas vu, mais qui devait être un local vu les mots de Kassyn. L’une des autres Ares suivit Kassyn tandis que la dernière se dirigea vers Chléo. Lui assurant qu’on allait la libérer, qu’elle allait rentrer. Que la guerre était finie. L’Ares n’avait pas douté que tout cela mènerait à une guerre, mais le fait qu’elle s’était préparée à mourir avant d’en voir la fin, pour finalement être retrouvée par la commandante et les Ares, fut un soulagement que Chléo eut du mal à dissimuler. Elle n’avait qu’une hâte : être libérée de ses chaines et sortir de ce putain d’endroit. Elle regarderai ses blessures plus tard. La montée d'adrénaline avait calmé ses douleurs.
# Lun 13 Mar - 17:44
Lo'akRoi
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Event n°3
Louwoda Klironkru
“Never stop just because you feel defeated. The journey to the other side is attainable only after great suffering.”
Lo’ak le savait, qu’avec ce qu’avait fait Sheitan, la moindre de ses paroles pourrait se retourner contre lui. Il le savait et c’était ce qui l’agaçait. Pourtant, il n’en disait rien, n’en montrait rien et restait fermé à tout ce qui pouvait plus ou moins l’atteindre. Il ne faisait que suivre avec les quelques Louwoda présents, et ignora alors la remarque acerbe de la guerrière qui lui avait retourné le surnom péjoratif. C’était si facile à faire, si facile à dire, alors qu’elle ne pouvait savoir ce qui les avait forcés à ployer le genou. Un jugement qu’il considérait comme misérable de la part de tous ceux qui se permettraient de le faire. Après tout, eux aussi avaient été victimes, tout comme les Ouskejon avaient dû ployer face à Sheitan, mais c’était bien leur voisin qu’on était allé aider, et c’était désormais ceux vénérant Shugaï qui était considéré comme des traîtres… Une véritable hypocrisie qui aurait pu coûter une guerre par le passé, mais qui laissait seulement le Wanlida pour silencieux. Qu’ils pensent ce qu’ils voulaient, lui connaissait le coût de cette invasion. Ils avaient perdu leur reine, leur dignité et le sang avait à nouveau coulé dans les arènes. Un tribut qu’ils avaient payé et qui sait ce qui les attendait encore. Lui-même appréhendait de découvrir ce que le temple avait bien pu subir, ainsi que ses occupants, même si pour l’heure, la découverte était toute autre avec celle des otages que cette enflure avait faits.
Et la tension continuait de monter. Si lui découvrait la présence d’otages, Heda et les guerriers présents en découvraient leur identité. Il ne fallut guère de temps avant que la guerrière, l’ayant déjà alpagué, ne revint vers lui avec violence. Habituellement, Lo’ak ne se serait certainement pas laissé faire et se serait défendu, mais là il ne pouvait qu’encaisser en serrant les dents. Malgré l’arrivée de l’armée de la Coalition, ils n’étaient pas réellement libres, ils étaient encore prisonniers, et ce statut l’empêchait de faire quoi que ce soit. Même de répondre au “petite merde”, s’il ne voulait pas voir les conséquences s’aggraver.
— Nous ne les avons pas. Sheitan n’aurait jamais eu la folie de nous les confier.
Ils n'avaient même pas pu approcher leur temple tout le temps que cette invasion avait duré. Un temple qui avait été bafoué et dénaturé dans sa fonction.
— Si tu me lâches, je trouverais ce qu’il faut pour libérer vos guerrières.
S’il s’était d’abord adressé à Heda en évoquant les clés, c’était désormais à celle qui le retenait qu’allaient ses propos. Il n’avait pas quitté un instant la guerrière du regard, refusant de se laisser prendre sa dignité. D’ailleurs, il avait fait un geste de mains aux autres Louwoda pour qu’eux aussi se mettent à trouver de quoi briser ces chaînes, ou même le moindre jeu de clé oublié sur un guerrier mort. Et si Lo’ak avait bien envie de faire comprendre à la combattante blonde ce qu’il pensait réellement de cette situation et leur position dans l’histoire, il n’en fit rien. Il n’allait pas se rabattre à ça, considérant que ce sujet serait certainement abordé plus tard. Car il y allait-il au moins avoir justice pour la disparition de leur reine ? Mais il savait que l’évoquer pouvait simplement faire aggraver les choses, c’était le fondement même de toute stratégie de provocation, et il refusait de tomber dans ce piège.
Et la tension continuait de monter. Si lui découvrait la présence d’otages, Heda et les guerriers présents en découvraient leur identité. Il ne fallut guère de temps avant que la guerrière, l’ayant déjà alpagué, ne revint vers lui avec violence. Habituellement, Lo’ak ne se serait certainement pas laissé faire et se serait défendu, mais là il ne pouvait qu’encaisser en serrant les dents. Malgré l’arrivée de l’armée de la Coalition, ils n’étaient pas réellement libres, ils étaient encore prisonniers, et ce statut l’empêchait de faire quoi que ce soit. Même de répondre au “petite merde”, s’il ne voulait pas voir les conséquences s’aggraver.
— Nous ne les avons pas. Sheitan n’aurait jamais eu la folie de nous les confier.
Ils n'avaient même pas pu approcher leur temple tout le temps que cette invasion avait duré. Un temple qui avait été bafoué et dénaturé dans sa fonction.
— Si tu me lâches, je trouverais ce qu’il faut pour libérer vos guerrières.
S’il s’était d’abord adressé à Heda en évoquant les clés, c’était désormais à celle qui le retenait qu’allaient ses propos. Il n’avait pas quitté un instant la guerrière du regard, refusant de se laisser prendre sa dignité. D’ailleurs, il avait fait un geste de mains aux autres Louwoda pour qu’eux aussi se mettent à trouver de quoi briser ces chaînes, ou même le moindre jeu de clé oublié sur un guerrier mort. Et si Lo’ak avait bien envie de faire comprendre à la combattante blonde ce qu’il pensait réellement de cette situation et leur position dans l’histoire, il n’en fit rien. Il n’allait pas se rabattre à ça, considérant que ce sujet serait certainement abordé plus tard. Car il y allait-il au moins avoir justice pour la disparition de leur reine ? Mais il savait que l’évoquer pouvait simplement faire aggraver les choses, c’était le fondement même de toute stratégie de provocation, et il refusait de tomber dans ce piège.
(c) DΛNDELION
Lo'ak sait qu'il n'est pas en position de faire quoi que ce soit, alors il reste fermé. Mais quand Kassyn l'empoigne pour lui demander les clés, appuyé par les propos de Lexa, il affirme ne pas les avoir, et incite les autres Louwoda à cherhcer de quoi délivrer Anya et Chloé.
# Lun 13 Mar - 19:33
KassynAres
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Évent n°3 : Arrêter Sheitan
Tu as participé à la guerre contre Sheitan
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Anya, Lexa, Chléo, Lo’Ak & Kass
Event 3
Elle avait beau le dissimuler, le timbre de voix de Chléo l’avait plus ébranlé que toutes blessures récoltées lors de ses récents combats. Une Delfikru blessée était difficile à regarder et l’Ares était au-delà d’être simplement une blessée. Kass avait laissé sa colère prendre toute la place afin de ne pas laisser cette brèche s’étendre. Par chance, le Louwoda était là, à sa disposition. Hélas, bien trop peu coopératif pour laisser exploser son désir de violence. La voix lointaine de la commandante fit surface alors qu’elle tenait toujours le grand truc mou par le col. Au moins, celle-ci n’eut pas la stupidité d’essayer de retirer sa proie de ses griffes. Le regard du Louwoda ne la quitta pas et la blonde lui rendait bien. Il suffisait d’un mot de trop pour que ça dérape. Bien sûr qu’elle tiqua lorsqu’il évoqua l’absence de confiance de Sheitan, mais elle qu’est-ce que ça pouvait faire ? À part prouver que ce n’était que des lâches.
Ça non plus, t’as pas ? Ca doit être rangé au même endroit que vos couilles !
Kass finit par le lâcher avec une mimique de dégoût. Qu’ils aient conspiré avec Ouskejon, elle s’en foutait. Qu’ils aient pris des vies de Delfikru c’était une chose qu’elle n’oublierait pas, mais alors qu’ils n’assument pas leur position et qu’ils soient là comme des moutons qui attendent d’être tondus, c’était insupportable. Enfin… En réalité, il était plus supportable de faire face à ce mouton eunuque que faire face à ce qu’il restait de la guerrière dans l’obscurité.
Louwoda venait de rejoindre la seconde place dans son cœur, juste derrière Podakru et c’était un exploit. Elle jeta un œil vers la commandante en se disant que comme à son habitude, aucune mesure radicale ne serait prise contre le clan. La preuve était là : aucune foutue goutte de sang n’avait été versée.
Que comptes-tu faire pour rendre justice ?
En dépit de son sang bouillonnant, son ton était froid alors qu’elle s’adressait à la commandante. Le mot Heda n’avait pu sortir de sa bouche. Cette femme lui inspirait beaucoup de choses, mais pas du respect, et ce, pour tellement de raisons. Son regard se porta sur l’autre Delfikru prenant les outils ramenés pour se porter à la rescousse de Chléo. Son regard s’attarda un peu sur cette forme dans l’obscurité. La douleur à la mâchoire, tellement elle serrait les dents, la ramena à Lo’Ak.
Si j’apprends que vous l’avez touché, aucun de vous ne dormira plus jamais en paix.
Sa voix s’était réduite à un murmure glacial. C’était une promesse qu’elle faisait et le goût de Kassyn pour la vengeance n’avait pas d’égale. Le son du métal qui se brise se fit entendre et une tension supplémentaire envahit la nuque de la blonde.
Aide-la.
Demanda-t-elle à l’Ares à côté d’elle, incapable de le faire elle-même.
Ça non plus, t’as pas ? Ca doit être rangé au même endroit que vos couilles !
Kass finit par le lâcher avec une mimique de dégoût. Qu’ils aient conspiré avec Ouskejon, elle s’en foutait. Qu’ils aient pris des vies de Delfikru c’était une chose qu’elle n’oublierait pas, mais alors qu’ils n’assument pas leur position et qu’ils soient là comme des moutons qui attendent d’être tondus, c’était insupportable. Enfin… En réalité, il était plus supportable de faire face à ce mouton eunuque que faire face à ce qu’il restait de la guerrière dans l’obscurité.
Louwoda venait de rejoindre la seconde place dans son cœur, juste derrière Podakru et c’était un exploit. Elle jeta un œil vers la commandante en se disant que comme à son habitude, aucune mesure radicale ne serait prise contre le clan. La preuve était là : aucune foutue goutte de sang n’avait été versée.
Que comptes-tu faire pour rendre justice ?
En dépit de son sang bouillonnant, son ton était froid alors qu’elle s’adressait à la commandante. Le mot Heda n’avait pu sortir de sa bouche. Cette femme lui inspirait beaucoup de choses, mais pas du respect, et ce, pour tellement de raisons. Son regard se porta sur l’autre Delfikru prenant les outils ramenés pour se porter à la rescousse de Chléo. Son regard s’attarda un peu sur cette forme dans l’obscurité. La douleur à la mâchoire, tellement elle serrait les dents, la ramena à Lo’Ak.
Si j’apprends que vous l’avez touché, aucun de vous ne dormira plus jamais en paix.
Sa voix s’était réduite à un murmure glacial. C’était une promesse qu’elle faisait et le goût de Kassyn pour la vengeance n’avait pas d’égale. Le son du métal qui se brise se fit entendre et une tension supplémentaire envahit la nuque de la blonde.
Aide-la.
Demanda-t-elle à l’Ares à côté d’elle, incapable de le faire elle-même.
Lo’Ak ne lui rend pas la pareille et Kass ne peut que le lâcher et se contenter de garder son épée dans son fourreau. Chléo est enfin libre de ses chaines mais ça a un goût bien trop amer.
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# Mar 14 Mar - 0:49
AnyaChef de clan
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Alors que les muscles de la trikru étaient aussi douloureux que s’ils avaient pris feu, Anya vit Lexa se précipiter vers elle. Elle releva les yeux, toujours douloureux suite à la lumière vive, mais pouvait enfin clairement voir le visage de son ancienne seconde. Heda lui souffla de ne pas bouger, tout en la maintenant. Anya profita de l’appui ainsi fait pour se positionner autrement, mais avec ses chaines, il était toujours impossible d’être pleinement libre de ses mouvements. Quand elle entendit Lexa lui confirmer la fin de la guerre, Anya leva à nouveau les yeux vers elle.
Dit-elle dans un grognement de douleur. Il suffit d’un regard vers la porte pour exprimer le sous-entendu. Les Delfikru s’en prenaient aux Louwoda tout proche. Pas de quoi blesser quelqu’un, mais leur rage n’était pas bonne. Anya connaissait l’âme guerrière de ce peuple. Et les Louwoda…
Anya ne croyait pas que la guerre était finie. Sheitan était mort, mais pour le reste elle demandait à voir les dégâts de cette guerre pour en tirer sa propre conclusion. Cependant, là où avait raison Lexa, c’est qu’elle allait enfin être sortie d’ici. Revoir la lumière du jour, et pouvoir manger autre chose que des restes. Il fallu peu de temps pour que l’une des Delfi confirme les pensées d’Anya. Elle ne vit rien de l’altercation entre… Kassyn ? Si elle avait bien compris Chléo, et le Louwoda. Mais entendre ça elle en était toujours capable. Heureusement pour tout le monde, l’homme fit profil bas, du moins c’est ce que compris Anya, puisqu’elle n’entendit aucune répartie, aucune négociation. Elle ne pouvait toujours rien voir de l’échange tumultueux qui se déroulait dans le couloir, mais elle en comprit le tenant. Les clés de ses chaines étaient perdues. Anya pris une grande inspiration. Des chaines ça se brisaient, mais c’était bien qu’elle ne perde pas ses mains dans le processus.
Anya hocha la tête. Sortir, c’était bien la raison de leur venue ? Faire sortir Anya et Chléo. Lorsque Lexa lui tendit une gourde, Anya souleva son bras valide pour la saisir. Aussitôt, elle en porta le goulot à sa bouche. Le liquide précieux piqua ses lèvres entaillées, mais Anya but. Elle se retint de tout prendre cependant, pensant à sa camarade de geôle qui était bien plus amochée qu’elle, tant sa vie avait moins signifiée pour Sheitan. Alors elle tendit la gourde vers Chléo, en même temps qu’elle entendait les chaines de cette dernière tomber à terre. Elle glissa un regard à Lexa.
Finit elle par dire, la gourde tendue, la voix à peine moins rauque grâce à ce qu’elle avait déjà bu, pour faire écho aux paroles de la commandante. Tant que tous les morts n’auraient pas été brûlés, tant que tout le monde n’était pas retourné en sa demeure, la guerre ne serait pas terminée. Il y aurait toujours des tensions, toujours des cris, toujours des morts. L’une des guerrières qui avait accompagné la colérique sortit une gourde elle aussi,qu’elle tendit à Chléo, ignorant délibérément celle que tendait Anya. Alors cette dernière baissa lentement le bras, se doutant que la colère des amazones mettrait longtemps à disparaitre.
« Terminé hein ? »
Dit-elle dans un grognement de douleur. Il suffit d’un regard vers la porte pour exprimer le sous-entendu. Les Delfikru s’en prenaient aux Louwoda tout proche. Pas de quoi blesser quelqu’un, mais leur rage n’était pas bonne. Anya connaissait l’âme guerrière de ce peuple. Et les Louwoda…
Anya ne croyait pas que la guerre était finie. Sheitan était mort, mais pour le reste elle demandait à voir les dégâts de cette guerre pour en tirer sa propre conclusion. Cependant, là où avait raison Lexa, c’est qu’elle allait enfin être sortie d’ici. Revoir la lumière du jour, et pouvoir manger autre chose que des restes. Il fallu peu de temps pour que l’une des Delfi confirme les pensées d’Anya. Elle ne vit rien de l’altercation entre… Kassyn ? Si elle avait bien compris Chléo, et le Louwoda. Mais entendre ça elle en était toujours capable. Heureusement pour tout le monde, l’homme fit profil bas, du moins c’est ce que compris Anya, puisqu’elle n’entendit aucune répartie, aucune négociation. Elle ne pouvait toujours rien voir de l’échange tumultueux qui se déroulait dans le couloir, mais elle en comprit le tenant. Les clés de ses chaines étaient perdues. Anya pris une grande inspiration. Des chaines ça se brisaient, mais c’était bien qu’elle ne perde pas ses mains dans le processus.
Anya hocha la tête. Sortir, c’était bien la raison de leur venue ? Faire sortir Anya et Chléo. Lorsque Lexa lui tendit une gourde, Anya souleva son bras valide pour la saisir. Aussitôt, elle en porta le goulot à sa bouche. Le liquide précieux piqua ses lèvres entaillées, mais Anya but. Elle se retint de tout prendre cependant, pensant à sa camarade de geôle qui était bien plus amochée qu’elle, tant sa vie avait moins signifiée pour Sheitan. Alors elle tendit la gourde vers Chléo, en même temps qu’elle entendait les chaines de cette dernière tomber à terre. Elle glissa un regard à Lexa.
« La guerre sera finie quand nous serons tous rentrés. »
Finit elle par dire, la gourde tendue, la voix à peine moins rauque grâce à ce qu’elle avait déjà bu, pour faire écho aux paroles de la commandante. Tant que tous les morts n’auraient pas été brûlés, tant que tout le monde n’était pas retourné en sa demeure, la guerre ne serait pas terminée. Il y aurait toujours des tensions, toujours des cris, toujours des morts. L’une des guerrières qui avait accompagné la colérique sortit une gourde elle aussi,qu’elle tendit à Chléo, ignorant délibérément celle que tendait Anya. Alors cette dernière baissa lentement le bras, se doutant que la colère des amazones mettrait longtemps à disparaitre.
# Mar 14 Mar - 19:16
LexaHeda
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La tension était montée d'un cran, avec la découverte des prisonnières, et l'altercation avec les Louwoda présents. Les deux guerrières étaient dans un état lamentable, indigne de leur condition. Si l'un des coupables était encore en vie, les punir aurait été la priorité, après leur libération. Mais à présent... on ne pouvait plus compter sur cette réparation là. D'ailleurs, Lexa doutait que ça puisse en être une. Pour les autres, peut-être, mais pas pour ces deux femmes à bout de force. Anya lui avait fait réaliser que l'important pour elles était de retourner sur leurs propres terres ; chez elles. « Alors cela ne saurait tarder, Seda. » lui avait-elle promis. Dès qu'elles auraient retrouvé quelques forces, les deux femmes pourraient quitter cet endroit. La destruction de leurs chaines était une bonne première étape, et à défaut d'être en possession des clés, les Louwodas purent les en débarrasser rapidement. Lexa aida Anya à se redresser, avant de demander à deux autres guerriers Trikru de la soutenir. La Heda n'était pas uniquement ici pour elles, bien qu'il s'agissait de la raison principale. La Delfikru avait d'ailleurs soulevé un point auquel beaucoup penseraient durant les semaines à venir. Qu'adviendrait-il de Louwoda ? D'Ouskejon ?
La colère de l'Arès était palpable, et Lexa savait qu'elle représentait parfaitement son clan à l'heure actuelle. Elle n'avait pas oublié la menace de leur meneuse, la veille, et savait qu'elle devrait s'en méfier à l'avenir. Quoi qu'il en soit, la colère ne justifiait pas une prise de mesure inconsidérée. Sheitan et la reine des Louwodas étaient tous les deux morts, et il n'y avait pas de plus grands coupables. La brune finit par adresser un regard à celle qui l'avait interrogé, et déclara finalement.« Nos coutumes s’appliqueront ici comme à Ouskejon. » Il était inutile d'entrer dans les détails, les premiers informés seraient les concernés ainsi que les ambassadeurs, qui transmettraient par la suite les informations. Si certains avaient sincèrement suivi Sheitan, alors ils seraient invités à le rejoindre comme il se doit. Pour le reste, Lexa ne comptait pas punir ceux qui avaient été contraints de suivre. Beaucoup agissaient comme si les deux peuples asservis par le tyran n'avaient pas souffert. Pourtant, il suffisait d'observer les civils et les rues pour comprendre que ça n'avait pas été une partie de plaisir. Il était hors de question de réclamer un sang déjà versé, que cela plaise ou non. Il y aurait encore suffisamment d'hommes de Sheitan pour que vengeance soit faite. En plus, la Coalition n'aurait pas besoin de ses ordres pour les punir. Les deux clans seraient exclus du commerce pendant un bon moment, et ils auraient plus de difficultés à se reconstruire. Encore fallait-il réfléchir, pour le réaliser.
« Sortons les d'ici, maintenant. » ordonna t-elle aux autres. Un lieu avait été aménagé rapidement non loin d'ici pour les accueillir, leur offrir du repos et des soins. Ce serait la moindre des choses avant de repartir. Se détournant du fond du temple, la brune s'adressa au Louwoda aux cheveux argentés. « Oh, et ne laisse aucun membre de ton peuple quitter ces terres, jusqu'à nouvel ordre. » La brune avait emmené des guerriers, mais ils étaient trop peu nombreux pour surveiller les frontières. Toutefois, elle ne voulait pas qu'un traitre puisse s'enfuir avant que son verdict ne soit rendu.
La colère de l'Arès était palpable, et Lexa savait qu'elle représentait parfaitement son clan à l'heure actuelle. Elle n'avait pas oublié la menace de leur meneuse, la veille, et savait qu'elle devrait s'en méfier à l'avenir. Quoi qu'il en soit, la colère ne justifiait pas une prise de mesure inconsidérée. Sheitan et la reine des Louwodas étaient tous les deux morts, et il n'y avait pas de plus grands coupables. La brune finit par adresser un regard à celle qui l'avait interrogé, et déclara finalement.
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# Mer 15 Mar - 22:40
ChléoAres
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Peu importait. Chléo savait que ses sœurs l’auraient fait. Mais à quel prix… Plus le temps avait passé dans cette geôle, plus Chléo se détestait d’avoir accepté l’appel de Lexa. Elle aurait bien mieux fait de rester chez elle, de rester auprès des siennes, que de risquer sa vie pour une mission si périlleuse et si… Inutile. Lexa aurait du savoir qu’elle allait échouer, et pourtant elle a envoyé la délégation quand même. Le seul réconfort de Chléo résidait dans le fait qu’elle avait pu sauver la vie à trois personnes ce jour-là. Et éliminer énormément de gardes de Sheitan avant de se faire prendre à cause du nombre.
Ses chaines tombèrent, et les bras de Chléo retombèrent pour la première fois depuis longtemps le long de son corps. L’Arès, affaiblie, émaciée, entaillée de toute part, tenait malgré tout debout. Malgré la douleur fulgurante qui lui tirailla les épaules en ce moment précis. Anya était à genoux, et Anya avait enduré bien moins. Elle sentait la colère de Kassyn et de ses autres Sœurs, que s’était-il passé ? Quel avait été le prix de leur sauvetage ?
Le murmure de Kassyn parvint à l’Ares. Chléo ne savait même pas si elle avait été touchée selon le sous-entendu de sa sœur. Elle avait été jetée dans la cellule et n’en était ressortie que pour voyager. Mais elle savait qu’elle avait eu des absences, des inconsciences ,et il y avait tout ce vide entre le dernier combat et son réveil attachée, où il aurait pu lui arriver n’importe quoi. L’une de ses sœurs restait près d’elle, comme prête à la rattraper si Chléo tombait. Mais l’adrénaline du sauvetage la faisait tenir debout. Elle tiendrait debout, elle tiendrait sur un cheval si on lui en donnait un. Elle ne se montrerait pas faible face à une commandante qui l’avait envoyé à la mort et qui n’avait cure de son sort à présent. L’ordre de Kassyn claqua et Chléo reçu la gourde d’eau que lui tendit la deuxième Ares avec un regard de gratitude en son encontre. Elle ne put boire assez, tant sa gorge lui était douloureuse. Mais le peu qu’elle pu prendre lui fit assez de bien pour que Chléo redresse la tête pour regarder tour à tour la porte et Heda. Une lueur de colère brillait dans la fatigue de ses yeux.
« Sortons d’ici »
Finit-elle par murmurer de sa voie cassée, enrouée, à ses deux sœurs. Un pas après l’autre, elle se dirigea lentement vers la sortie, la lumière mettant en évidence ses coups, ses poignets rouges de sang à cause des chaines, ses vêtements déchirés laissant visible les entailles, les bleus, ses côtes, là où le sang à présent sec n’était pas allé se répandre. Elle marchait. Cette constatation la rassura. Était-ce encore l’adrénaline ? La peur ? le soulagement ? Qui lui donnait cette force de mettre un pied devant l’autre ? Ou la simple idée de ne pas paraitre faible face à un inconnu ,face à un louwoda, face à Heda ? Certainement de tout. Chléo était têtue, assez pour se dire qu’elle marcherait. Ses sœurs étaient moins inconscientes, et restaient près d’elle, prêtes à la soutenir en cas de chute. Elle passa près de Lexa sans un regard vers elle, trop concentrée sur le chemin qu’elle devait emprunter. Elle passa l’encadrement de la porte, et se retrouva enfin dehors, libérée de sa cellule. Il fallait encore sortir du temple, mais Chléo pouvait enfin se dire qu’elle ne mettrait plus un pied dans cette putain de pièce.
# Lun 20 Mar - 20:49
Lo'akRoi
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Event n°3
Louwoda Klironkru
“Never stop just because you feel defeated. The journey to the other side is attainable only after great suffering.”
La situation était loin de se calmer, alors que le guerrier encaissait les reproches pour ces crimes qu’il n’avait pas commis. Il aurait tant aimé laisser sa pensée s’exprimer à la guerrière qui le maintenant, mais il n’était pas en position de le faire et outrepasser ce fait pouvait provoquer bien plus qu’il ne se l’autorisait. Pas alors que rien n’était encore fini pour les Louwoda. Alors il serrait les dents, se contentait de dire ce qu’on attendait de lui, ravalant amèrement sa fierté. Un contrôle qui fut bien difficile à avoir lorsque la guerrière évoqua le lieu de la clé, sans prendre la peine de dissimuler son attaque verbale. Les Wanlida avaient leur valeur et il n’avait que cette envie de le démontrer. Il ne tenait uniquement par l’espoir de pouvoir retrouver sa fille après, maintenant que le temple avait été libéré de son oppresseur et pour ses confrères qui s’étaient retrouvés obligés à s’affronter dans les arènes pour répondre à la simple demande de tueries. Et c’était peut-être par chance que Lo’ak n’avait pas fini dans ces combats, ayant prit la décision de faire profil bas pour, peut-être, mieux saisir sa chance.
Retrouvant sa liberté de mouvement, le guerrier parti aider ses comparses en s’assurant que le matériel trouvé serait suffisant. Il écoutait en silence l’échange entre celle ayant décidé de le prendre en grippe et la commandante, craignant la réponse qui pourrait être apportée. À ses yeux, la question de la justice était autant valable pour celles qui avaient été prisonnières que pour eux, mais l’expliquer serait bien trop complexe. Alors encore une fois, sa fierté était ravalée alors qu’il ne pouvait rien faire d’autre pour leur bien à tous. Seul un regard glissa dans l’obscurité des couloirs, comme une promesse silencieuse envers ceux qui s’étaient certainement trouvés dans le temple lors de l’arrivée d’Ouskejon. Lui ne les oubliait pas et comptait bien – une fois les otages libres – s’assurer que tout allait bien pour eux.
La voix sèche et emplie de menace de la blonde le rappela à son attention, alors que les sous-entendus évoqués ne lui feront pas garder son mutisme. Lo’ak voulait bien faire profil bas, encaisser pour éviter toute échauffourée, mais ça, il ne pouvait l’accepter. Pas alors qu’il savait parfaitement ce qu’il aurait fait s’il avait su pour leur présence.
— Tu as beau nous prendre pour des lâches, nous ne sommes pas des animaux ! Aucun des nôtres ne savait pour leur présence et ceux qui se sont opposés à Sheitan ont fini massacrés dans nos arènes. Il n’y a que les Ouskejon qui les ont approchés et maltraités.
Lo’ak n’avait pas haussé la voix, ne voulant pas céder à cette tempête qui grondait en lui. Il l’avait difficilement contenu, se forçant à garder son sang-froid, comme on le lui avait tant appris lors de son entraînement. Le jugement et l’accusation étaient si faciles, ça l’en répugnait…
— Il en sera fait Heda, nous resterons dans l’attente de vos décisions.
Il aurait normalement fallu que ce soit leur reine qui assume cette responsabilité, mais elle n’était plus et ce rôle revenait désormais aux différents chefs de guerre, ou du moins à ceux qui étaient encore présents. Lo’ak comptait bien s’assurer que cet ordre soit respecté, afin d’éviter que tout nouveau chef d’accusation ne puisse leur retomber dessus. Il espérait pouvoir placer sa confiance en la clairvoyance du jugement de Lexa, mais l’espoir n’apportait aucune certitude, alors il ne pouvait qu’attendre, tel qu’il l’avait dit, se servant de cette assurance pour refouler cette tempête que l’autre guerrière avait entretenue jusqu’à présent.
Retrouvant sa liberté de mouvement, le guerrier parti aider ses comparses en s’assurant que le matériel trouvé serait suffisant. Il écoutait en silence l’échange entre celle ayant décidé de le prendre en grippe et la commandante, craignant la réponse qui pourrait être apportée. À ses yeux, la question de la justice était autant valable pour celles qui avaient été prisonnières que pour eux, mais l’expliquer serait bien trop complexe. Alors encore une fois, sa fierté était ravalée alors qu’il ne pouvait rien faire d’autre pour leur bien à tous. Seul un regard glissa dans l’obscurité des couloirs, comme une promesse silencieuse envers ceux qui s’étaient certainement trouvés dans le temple lors de l’arrivée d’Ouskejon. Lui ne les oubliait pas et comptait bien – une fois les otages libres – s’assurer que tout allait bien pour eux.
La voix sèche et emplie de menace de la blonde le rappela à son attention, alors que les sous-entendus évoqués ne lui feront pas garder son mutisme. Lo’ak voulait bien faire profil bas, encaisser pour éviter toute échauffourée, mais ça, il ne pouvait l’accepter. Pas alors qu’il savait parfaitement ce qu’il aurait fait s’il avait su pour leur présence.
— Tu as beau nous prendre pour des lâches, nous ne sommes pas des animaux ! Aucun des nôtres ne savait pour leur présence et ceux qui se sont opposés à Sheitan ont fini massacrés dans nos arènes. Il n’y a que les Ouskejon qui les ont approchés et maltraités.
Lo’ak n’avait pas haussé la voix, ne voulant pas céder à cette tempête qui grondait en lui. Il l’avait difficilement contenu, se forçant à garder son sang-froid, comme on le lui avait tant appris lors de son entraînement. Le jugement et l’accusation étaient si faciles, ça l’en répugnait…
— Il en sera fait Heda, nous resterons dans l’attente de vos décisions.
Il aurait normalement fallu que ce soit leur reine qui assume cette responsabilité, mais elle n’était plus et ce rôle revenait désormais aux différents chefs de guerre, ou du moins à ceux qui étaient encore présents. Lo’ak comptait bien s’assurer que cet ordre soit respecté, afin d’éviter que tout nouveau chef d’accusation ne puisse leur retomber dessus. Il espérait pouvoir placer sa confiance en la clairvoyance du jugement de Lexa, mais l’espoir n’apportait aucune certitude, alors il ne pouvait qu’attendre, tel qu’il l’avait dit, se servant de cette assurance pour refouler cette tempête que l’autre guerrière avait entretenue jusqu’à présent.
(c) DΛNDELION
# Jeu 23 Mar - 13:53
KassynAres
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Évent n°3 : Arrêter Sheitan
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Anya, Lexa, Chléo, Lo’Ak & Kass
Event 3
Les coutumes de qui ? Bien sûr qu’elle s’interrogea. La vision de la commandante n’était pas celle de Delfikru, pas son Delfikru en tout cas. Quant à Ouskejon, pour Kass, le cas était réglé. Certes, ils n’étaient pas décimés jusqu’au dernier mais la guerre avait eu lieu, Sheitan avait été tué : problème réglé. Le reste ne la concernait pas et ne l’intéressait pas. Toutefois, Louwoda, c’était autre chose. Ils étaient bien trop en forme à son goût, bien trop traités avec dignité, comme si leur lâcheté était déjà pardonnée. La blonde se garda de tout commentaire, sa colère était déjà concentrée sur l’homme à proximité et mener un combat vain ne ferait que consommer le peu d’énergie qui lui restait.
Un sourire vide de joie étira ses lèvres lorsque la comparaison avec les animaux fit surface. À y réfléchir, la Delfikru avait plus de respect pour les animaux que pour les hommes, en particulier, les hommes lâches. Le mouton, lui, avait plusieurs utilités, quelle utilité avait le Louwoda ? Augmenter le nombre de pertes dans le camp adverse ? Son regard passa sur Chléo alors que celle-ci sortait du pseudo-temple sur ses deux jambes. Imperceptiblement, elle hocha la tête pour approuver, plus pour elle-même que pour quiconque. Si l’Ares blessée pouvait repartir de ce lieu maudit la tête haute, c’était toujours ça de pris. Ses yeux revinrent sur Lo’ak pour juger à quel point il croyait en ses paroles. Ces explications n’avaient pas beaucoup de sens. Elle avait rejoint la tête de colonne lorsqu’ils étaient arrivés ici, probablement avait-elle raté des informations. Ça ne changeait pas grand-chose en réalité. Les faits étaient là et ça lui suffisait. Néanmoins, Kass voyait dans son regard que quelque chose se passait… Peut-être de la colère, tant mieux alors ! Restait à savoir si c’était lié au soi-disant massacre de Sheitan ou à ses propos.
Rien d’étonnant vu la facilité avec laquelle j’ai découpé ton peuple.
Dit-elle en tapotant sur la garde de son épée, sans laisser aucun doute sur la moquerie de ses paroles. De fait, elle avait tué des Louwodas mais honnêtement, sur le champ de bataille faire la différence entre Ouskejon et Louwoda n’avait pas été le centre des priorités. En temps normal, Kass n’était pas du genre à prendre à la légère les talents guerriers, là qu’il aille manger un cactus avec sa position de victime. C’était trop facile de ne pas assumer ses actions. Les victimes l’exécraient et leur justification encore plus. Kass s’écarta pour se diriger vers Chléo, s’arrêtant à sa hauteur. Tout en préférant regarder droit devant, elle s’adressa à l’Ares :
Nous parlerons en rentrant… si tu le souhaites.
Ajouta-t-elle avec une hésitation. La situation de sa voisine était difficile, Kass le savait mieux que personne. Cependant, ça n’en restait pas moins inconfortable pour elle.
Mais si tu as quelque chose à reprocher à Louwoda, c’est maintenant.
Elle se tourna à demi pour fixer le Louwoda qui semblait en charge. Kass ou Chléo ne pourrait rien faire pour rendre une justice immédiate si c’était le cas. Les Delfikrus étaient trop peu nombreuses et toutes ne la suivraient pas sur ce terrain. La place de la blonde n’était pas de prendre des décisions pour son peuple. Sans parler que la position de Lexa sur ce conflit était plutôt claire donc un obstacle supplémentaire. Toutefois, rendre justice de façon « plus privée » pouvait être envisageable. Un rictus sauvage apparut à cette idée pendant que son regard chercha enfin celui de Chléo.
Sache qu'on trouvera une solution qui te satisfasse quoi qu'il arrive.
Son ton avait baissé, laissant cette phrase être uniquement entendue par sa destinatrice. Compter sur la commandante afin d’adopter la punition appropriée n’était même pas à espérer. D’autres solutions existaient… La Delfikru se doutait que le groupe passerait la nuit à proximité avant de retourner au camp, beaucoup de choses pouvaient se passer durant cette nuit…
Un sourire vide de joie étira ses lèvres lorsque la comparaison avec les animaux fit surface. À y réfléchir, la Delfikru avait plus de respect pour les animaux que pour les hommes, en particulier, les hommes lâches. Le mouton, lui, avait plusieurs utilités, quelle utilité avait le Louwoda ? Augmenter le nombre de pertes dans le camp adverse ? Son regard passa sur Chléo alors que celle-ci sortait du pseudo-temple sur ses deux jambes. Imperceptiblement, elle hocha la tête pour approuver, plus pour elle-même que pour quiconque. Si l’Ares blessée pouvait repartir de ce lieu maudit la tête haute, c’était toujours ça de pris. Ses yeux revinrent sur Lo’ak pour juger à quel point il croyait en ses paroles. Ces explications n’avaient pas beaucoup de sens. Elle avait rejoint la tête de colonne lorsqu’ils étaient arrivés ici, probablement avait-elle raté des informations. Ça ne changeait pas grand-chose en réalité. Les faits étaient là et ça lui suffisait. Néanmoins, Kass voyait dans son regard que quelque chose se passait… Peut-être de la colère, tant mieux alors ! Restait à savoir si c’était lié au soi-disant massacre de Sheitan ou à ses propos.
Rien d’étonnant vu la facilité avec laquelle j’ai découpé ton peuple.
Dit-elle en tapotant sur la garde de son épée, sans laisser aucun doute sur la moquerie de ses paroles. De fait, elle avait tué des Louwodas mais honnêtement, sur le champ de bataille faire la différence entre Ouskejon et Louwoda n’avait pas été le centre des priorités. En temps normal, Kass n’était pas du genre à prendre à la légère les talents guerriers, là qu’il aille manger un cactus avec sa position de victime. C’était trop facile de ne pas assumer ses actions. Les victimes l’exécraient et leur justification encore plus. Kass s’écarta pour se diriger vers Chléo, s’arrêtant à sa hauteur. Tout en préférant regarder droit devant, elle s’adressa à l’Ares :
Nous parlerons en rentrant… si tu le souhaites.
Ajouta-t-elle avec une hésitation. La situation de sa voisine était difficile, Kass le savait mieux que personne. Cependant, ça n’en restait pas moins inconfortable pour elle.
Mais si tu as quelque chose à reprocher à Louwoda, c’est maintenant.
Elle se tourna à demi pour fixer le Louwoda qui semblait en charge. Kass ou Chléo ne pourrait rien faire pour rendre une justice immédiate si c’était le cas. Les Delfikrus étaient trop peu nombreuses et toutes ne la suivraient pas sur ce terrain. La place de la blonde n’était pas de prendre des décisions pour son peuple. Sans parler que la position de Lexa sur ce conflit était plutôt claire donc un obstacle supplémentaire. Toutefois, rendre justice de façon « plus privée » pouvait être envisageable. Un rictus sauvage apparut à cette idée pendant que son regard chercha enfin celui de Chléo.
Sache qu'on trouvera une solution qui te satisfasse quoi qu'il arrive.
Son ton avait baissé, laissant cette phrase être uniquement entendue par sa destinatrice. Compter sur la commandante afin d’adopter la punition appropriée n’était même pas à espérer. D’autres solutions existaient… La Delfikru se doutait que le groupe passerait la nuit à proximité avant de retourner au camp, beaucoup de choses pouvaient se passer durant cette nuit…
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# Ven 28 Avr - 14:04
ChléoAres
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« Pas le temps ni l’énergie de reprocher quelque chose à des lâches. »
Répondit-elle alors qu’un feu de colère brûlait en elle. Comment pourrait elle pardonner un peuple si faible de l’avoir laissé là-dedans ? Ils n’avaient même pas pu protéger leur saint temple, qu’elle avait reconnu en sortant. Ils n’avaient rien fait pour empêcher Sheitan et pour le retenir. Ils avaient perdu tout honneur, et Chléo devrait prendre de son temps pour penser qu’ils méritaient à ce point sa considération pour qu’elle leur reproche leurs défauts ? Un lâche mourrait deux fois, ils paieraient bien assez tôt le prix de leur couardise. Kassyn se retourna vers Chléo, un rictus déformant ses lèvres et quand le regard de la blonde se posa sur la guerrière blessée, les yeux de cette dernière pouvaient presque afficher le feu colérique qui l’embrasait. Elle hocha la tête face au murmure encore plus bas de sa Sœur. Le regard de Chléo passa de Kassyn au temple.
« Il brûlera. »
Le temple et les traces de sa captivité. Tout brûlera, qu’il y ait des foutus prêtres ou quoi d’autre à l’intérieur, peu importait. La foi des Louwoda n’avait pas suffi à protéger leur putain de temple, une foi faible ne méritait pas d’être considérée. Peu importe quand, peu importe comment. Chléo voulait voir ce temple se consumer face au brasier de sa fureur.
# Mar 30 Mai - 11:26
KassynAres
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Évent n°3 : Arrêter Sheitan
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Event 3
Son regard s’était fixé sur un Louwoda qui était resté en retrait. Manifestement, aucun d’eux n’était d’humeur à engager une confrontation, tous restaient en retrait. À se demander si quelqu’un n’avait pas fait passer des consignes avant leur arrivée. De fait, son attention se porta vers la commandante. Sa pensée n’eut pas le temps de se former que la réponse de Chléo la frappa, du moins son pragmatisme. Un coup d’œil lui indiqua en direction de la blonde lui indiqua qu’il s’agissait sûrement de la fatigue. Après tout ce temps à être enfermée et torturée, il n’y avait rien de plus compréhensible. Néanmoins, elle espérait que Chléo ne regrette pas ce choix. La colère froide qui animait l’autre blonde, même si elle était lointaine dans le ton de sa voix, elle était bien présente. Kass poussa un soupir silencieux, plus pour relâcher la tension que par dépit. C’était la décision de Chléo et elle la respecterait. Tant pis pour arracher la tête à Lo’ak. Elle se retourna d’ailleurs pour faire face à l’individu en question. Au même instant, sa voisine prononça des mots qui lui arrachèrent un sourire en coin. Certes, elle parlait du temple, mais si on pouvait le mettre à l’intérieur pendant que l’édifice brûlait, ça serait juste parfait.
"Soit."
De toute façon, l’expédition devrait passer la nuit dans les environs. Il serait facile de revenir pour déclencher un incendie. Kass doutait que les Louwoda seraient attentifs à leur temple avec autant d’étrangers dans le coin et au vu des derniers évènements. Il n’était à ne pas douter qu’une ou deux guerrières seraient partantes pour cette mission ainsi que pour garder le silence. Il était peu probable que leur reine soit d’accord, mais qu’importe. Pas vu, pas pris. En plus, ce n’était pas le style de Delfikru d’agir de cette façon, mais compte tenu des circonstances, il fallait s’adapter. Encore une fois, elle jeta un œil à Chléo et se rendit à l’évidence : elle ne pourrait pas participer à cette petite promenade nocturne ce soir. Il faudra lui ramener un souvenir, une preuve.
"Il en sera fait selon ton souhait."
Dit-elle dans un murmure alors que son regard suivait celui de l’Ares, vers le temple, et se remplissait d’un amusement malsain.
"Tu vas pouvoir te reposer maintenant."
Kass fit un geste pour poser sa main sur l’épaule de sa sœur afin d’appuyer ses propos, mais se contenta d’effleurer son bras. Ca aurait été mieux pour la santé mentale de l'ex prisonnière qu'elles rentrent directement à Delfikru mais le voyage était bien trop long pour ça. Chléo devrait attendre un peu pour retrouver le réconfort et la sécurité d'un lieu familier.
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#6 : Louwoda KlironAscende Superius :: Who are you ? :: Missions & Intrigues :: Intrigues :: Événements :: Évent n°3
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