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Lost into the infinitude {Barbara}Ascende Superius :: on the ground :: Terres lointaines :: Trishanakru
# Mer 30 Mar - 23:31
Nebsen AquariusAstral Canopus
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Lost into the infinitude
Le calme des bois l’entourait. Un calme presque étrange pour celui qui quittait rarement son camp et qui restait à la disponibilité de sa famille de signe. Mais une fois n’était pas coutume, Nebsen appréciait certaines sorties, sans jamais trop s’éloigner des siens. Non pas qu’il avait une crainte de rencontrer un quelconque animal sauvage ou quoi que ce soit d’autre, mais il savait que s’éloigner lui compliquerait la simple tâche de rentrer. Depuis le temps, le jeune homme connaissait sa capacité à s’orienter et il évitait de trop jouer sur ce point. Il serait bien idiot de devoir mobiliser les astraux explorateurs, car un astral Canopus manquait à l’appel. Une situation burlesque que Nebsen cherchait à éviter à tout prix.
Et pourtant, il devait bien avouer que, outre ce calme des plus appréciables, il n’avait pas la moindre idée de la direction à prendre pour rentrer.
Un constat qu’il avait fait depuis déjà quelques minutes, alors que tout se ressemblait dans les environs. Lui qui était sorti, suivant une expédition de cette petite chauve-souris qui l’accompagnait partout, il se sentait bien bête à se retrouver face à ses arbres se ressemblant tous. Peut-être aurait-il dû y réfléchir à deux fois, mais Nebsen n’aimait pas se contraindre à ne pas faire quelque chose uniquement pour des « et si ? ». Il lui arrivait parfois de s’éloigner un peu de leur lieu d’installation, que ce soit pour accompagner des jeunes ou juste pour profiter de petits moments de paix. Des petites sorties qui ne se finissaient pas toutes par un « Merde, où est-ce que je suis… ». Mais d’autres, indéniablement, ne faisaient que lui rappeler l’une des raisons pour lequel il aurait été un piètre explorateur.
— Et bien sûr, toi tu es plus à t’amuser à chercher des fruits qu’à pouvoir me guider.
Loin de toute observation, Nebsen n’avait pas cette attitude fermée qui lui était propre. Seul avec Aquarii, c’était à elle qu’il s’était adressé, alors qu’il la voyait voler dans un petit buisson, se gavant des fruits de celui-ci. Il ne s’attendait pas à une réponse de sa part, loin de cet esprit enfantin persuadé que tout animal pouvait comprendre le dialecte humain. Mais il aimait, parfois, échanger avec elle, comme il le ferait avec une autre personne. Elle était sa toute première confidente après tout, celle à qui il avait partagé certaines de ses craintes, ou certaines de ses certitudes. La meilleure gardienne de ses pensées, alors que jamais cela ne serait répété.
Seulement, cela ne réglait pas son problème actuel. Toujours surpris de voir les différences de paysage selon les lieux où les leurs s’installaient, Nebsen s’était donc fait avoir par cette étrange forêt. Loin d’être similaire à ce qu’ils avaient pu voir précédemment, il s’était laissé absorbé par celle-ci. Lors de leur installation, après avoir pu subir cette terrible tempête qui les avait fait remonter les terres sous la guidance de l’étoile Polaire, le jeune homme n’avait pas réellement prêté attention à ce nouveau lieu. Partagé entre la hâte de mettre les Verseaux à l’abri, et le doute de pouvoir resté, le Canopus n’avait pas voulu s’attarder sur ce qui les entourait, se contentant uniquement des alentours. À force de voir leur groupe constamment devoir déménager, il ne voulait créer de faux espoirs. Autant chez lui que pour ceux sur qui il lui fallait veiller. Même si, il devait avouer, que les semaines s’écoulant le laisser espérer. Avaient-ils enfin trouvé ce havre de paix qui leur permettrait de panser les cœurs meurtris par les voyages ? Si seulement cela pouvait s’avérer vrai.
Un bruit au loin tira l’attention du Canopus. Détournant Nebsen de son observation de la forêt, il ne lui fallut pas longtemps pour voir quelqu’un approcher. Une personne qu’il reconnut sans peine, alors que la mémoire des visages n’était en rien défaillante chez l’Aquarius. Encore moins quand cela concernait l’Astral Vega.
— Content de te croiser Barbara. Je suis surpris de te voir là, seule. C’est risqué de ne pas être accompagné, non ?
Il l’avait abordé avec son habituel air sérieux, mais sans non plus cacher une petite pointe de malice. En aucun cas il n’allait avouer s’être lui-même perdu, préférant trouver un autre prétexte à sa présence. En soit, ça ne le regardait pas que Barbara se promène seule – bien qu’il trouve ça dangereux – mais quitte à avoir croisé sa route, autant envisager de continuer ensemble.
Et pourtant, il devait bien avouer que, outre ce calme des plus appréciables, il n’avait pas la moindre idée de la direction à prendre pour rentrer.
Un constat qu’il avait fait depuis déjà quelques minutes, alors que tout se ressemblait dans les environs. Lui qui était sorti, suivant une expédition de cette petite chauve-souris qui l’accompagnait partout, il se sentait bien bête à se retrouver face à ses arbres se ressemblant tous. Peut-être aurait-il dû y réfléchir à deux fois, mais Nebsen n’aimait pas se contraindre à ne pas faire quelque chose uniquement pour des « et si ? ». Il lui arrivait parfois de s’éloigner un peu de leur lieu d’installation, que ce soit pour accompagner des jeunes ou juste pour profiter de petits moments de paix. Des petites sorties qui ne se finissaient pas toutes par un « Merde, où est-ce que je suis… ». Mais d’autres, indéniablement, ne faisaient que lui rappeler l’une des raisons pour lequel il aurait été un piètre explorateur.
— Et bien sûr, toi tu es plus à t’amuser à chercher des fruits qu’à pouvoir me guider.
Loin de toute observation, Nebsen n’avait pas cette attitude fermée qui lui était propre. Seul avec Aquarii, c’était à elle qu’il s’était adressé, alors qu’il la voyait voler dans un petit buisson, se gavant des fruits de celui-ci. Il ne s’attendait pas à une réponse de sa part, loin de cet esprit enfantin persuadé que tout animal pouvait comprendre le dialecte humain. Mais il aimait, parfois, échanger avec elle, comme il le ferait avec une autre personne. Elle était sa toute première confidente après tout, celle à qui il avait partagé certaines de ses craintes, ou certaines de ses certitudes. La meilleure gardienne de ses pensées, alors que jamais cela ne serait répété.
Seulement, cela ne réglait pas son problème actuel. Toujours surpris de voir les différences de paysage selon les lieux où les leurs s’installaient, Nebsen s’était donc fait avoir par cette étrange forêt. Loin d’être similaire à ce qu’ils avaient pu voir précédemment, il s’était laissé absorbé par celle-ci. Lors de leur installation, après avoir pu subir cette terrible tempête qui les avait fait remonter les terres sous la guidance de l’étoile Polaire, le jeune homme n’avait pas réellement prêté attention à ce nouveau lieu. Partagé entre la hâte de mettre les Verseaux à l’abri, et le doute de pouvoir resté, le Canopus n’avait pas voulu s’attarder sur ce qui les entourait, se contentant uniquement des alentours. À force de voir leur groupe constamment devoir déménager, il ne voulait créer de faux espoirs. Autant chez lui que pour ceux sur qui il lui fallait veiller. Même si, il devait avouer, que les semaines s’écoulant le laisser espérer. Avaient-ils enfin trouvé ce havre de paix qui leur permettrait de panser les cœurs meurtris par les voyages ? Si seulement cela pouvait s’avérer vrai.
Un bruit au loin tira l’attention du Canopus. Détournant Nebsen de son observation de la forêt, il ne lui fallut pas longtemps pour voir quelqu’un approcher. Une personne qu’il reconnut sans peine, alors que la mémoire des visages n’était en rien défaillante chez l’Aquarius. Encore moins quand cela concernait l’Astral Vega.
— Content de te croiser Barbara. Je suis surpris de te voir là, seule. C’est risqué de ne pas être accompagné, non ?
Il l’avait abordé avec son habituel air sérieux, mais sans non plus cacher une petite pointe de malice. En aucun cas il n’allait avouer s’être lui-même perdu, préférant trouver un autre prétexte à sa présence. En soit, ça ne le regardait pas que Barbara se promène seule – bien qu’il trouve ça dangereux – mais quitte à avoir croisé sa route, autant envisager de continuer ensemble.
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# Dim 1 Mai - 20:49
Barbara AriesAstrale Véga
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Depuis sa… mésaventure avec la native quelques jours plus tôt, Barbara ne sortait plus dans les bois sans ses deux chiens. Autant Narak était protecteur, autant il avait tendance à beaucoup plus s’aventurer tandis que l’autre elle, restait constamment proche de la Vega. Malgré la situation elle avait parfaitement conscience d’avoir eu beaucoup de chance, qui savait si le natif avait réellement voulu la tuer, Narak ne serait pas revenu à temps pour la sauver. Alors qu’avec deux bêtes énormes… ça dissuaderait peut-être.
Pour autant elle ne voulait pas mettre un terme à ces petites expéditions qui lui permettaient de se changer les idées, de récolter quelques plantes pour le thé ou pour ses soins, ou de repérer un endroit où installer sa distillerie de whisky. Elle en avait vaguement parlé à L'astral Sirius, qui n’avait pas été si … d’accord que ça, mais l’absence de refus total faisait continuer Barbara dans ses recherches.
Mais cette fois-ci, c’était dans une simple envie de se changer les idées que l’Aries marchait tranquillement dans le sous-bois. Pas plus perdue que ça, elle savait qu’au moins l’un de ses chiens pourrait retrouver le chemin vers le camp si elle le lui demandait. C’est qu’ils étaient bien plus intelligents qu’ils le faisaient croire… encore une chose bénéfique que lui a laissé son prédécesseur, à croire que les chiens géants étaient la marque des Vega.
Au matin même, elle avait dû essuyer la dispute tonitruante d’un couple qui avait au final rejeté la faute sur l’Aries. Si elle avait approuvé leur couple et leur union, ils devaient s’attendre à ce que même un mariage approuvé par les étoiles puisse subir des hauts comme des bas… Ces deux là étaient ressortis de sa tente tout amoureux à nouveau, et la jeune Vega bientôt mariée n’en avait obtenue qu’une saleté de Migraine. Ces derniers temps, elle n’avait guère le temps d’entretenir l’entente avec Samuel, mais ils allaient se marier, chaque chose viendrait, même si elle ne connaissait pas encore si bien que ça le Léo.
Un bruit de pas dans sa direction tira la Véga de son ressassement de souvenirs et elle se concentra devant elle. Sa chienne à son pied ne s’agitait pas le moins du monde aussi la personne qui se dirigeait vers la femme était sans aucun doute un Astral. Son hypothèse fut confirmée quand elle vit le visage de Nebsen sortir des fourrés. La Véga lui sourit suite à sa tirade.
Et si elle n’était pas douée avec un couteau, et que la Vega n’était pas la meilleure des guerrières, elle au moins savait comment tuer quelqu’un grâce à seulement quelques goutes d’une infusion spécifique. Bon…. D’accord, savoir tuer grâce au pouvoir de l’infusion n’allait pas lui sauver la vie en situation critique. Mais son chien, si. Cette dernière d’ailleurs, reconnaissant le Canopus Aquarius, se dirigea vers lui toute souriante, la queue battant la chamade et les quatre oreilles toutes droites dressées vers l’avant. Une douce caresse de la part de la Vega dans son dos et la chienne se dirigea vers l’Aquarius dans l’espoir de recevoir plus d’attention encore.
Ho la capacité de Nebsen Aquarius à se perdre n’était plus inconnue… Du moins pas pour la Vega, qui s’entretenait souvent avec l’astral Sirius, vu leur lien d’amitié… Aussi en savait-elle probablement un peu trop sur un peu tout le monde. Elle aurait pu le charrier avec cela, le taquinant, estimant qu’il était peut-être encore perdu… Mais non, c’était une bonne journée. Elle lui sourit à nouveau avant de lui offrir son bras.
Son regard espiègle trahissait peut-être son arrière-pensée taquines, mais… C’était Barbara, le regard espiègle elle l’avait tout le temps.
Pour autant elle ne voulait pas mettre un terme à ces petites expéditions qui lui permettaient de se changer les idées, de récolter quelques plantes pour le thé ou pour ses soins, ou de repérer un endroit où installer sa distillerie de whisky. Elle en avait vaguement parlé à L'astral Sirius, qui n’avait pas été si … d’accord que ça, mais l’absence de refus total faisait continuer Barbara dans ses recherches.
Mais cette fois-ci, c’était dans une simple envie de se changer les idées que l’Aries marchait tranquillement dans le sous-bois. Pas plus perdue que ça, elle savait qu’au moins l’un de ses chiens pourrait retrouver le chemin vers le camp si elle le lui demandait. C’est qu’ils étaient bien plus intelligents qu’ils le faisaient croire… encore une chose bénéfique que lui a laissé son prédécesseur, à croire que les chiens géants étaient la marque des Vega.
Au matin même, elle avait dû essuyer la dispute tonitruante d’un couple qui avait au final rejeté la faute sur l’Aries. Si elle avait approuvé leur couple et leur union, ils devaient s’attendre à ce que même un mariage approuvé par les étoiles puisse subir des hauts comme des bas… Ces deux là étaient ressortis de sa tente tout amoureux à nouveau, et la jeune Vega bientôt mariée n’en avait obtenue qu’une saleté de Migraine. Ces derniers temps, elle n’avait guère le temps d’entretenir l’entente avec Samuel, mais ils allaient se marier, chaque chose viendrait, même si elle ne connaissait pas encore si bien que ça le Léo.
Un bruit de pas dans sa direction tira la Véga de son ressassement de souvenirs et elle se concentra devant elle. Sa chienne à son pied ne s’agitait pas le moins du monde aussi la personne qui se dirigeait vers la femme était sans aucun doute un Astral. Son hypothèse fut confirmée quand elle vit le visage de Nebsen sortir des fourrés. La Véga lui sourit suite à sa tirade.
« Voyons Nebsen, je ne te vois pas accompagné non plus. »
Et si elle n’était pas douée avec un couteau, et que la Vega n’était pas la meilleure des guerrières, elle au moins savait comment tuer quelqu’un grâce à seulement quelques goutes d’une infusion spécifique. Bon…. D’accord, savoir tuer grâce au pouvoir de l’infusion n’allait pas lui sauver la vie en situation critique. Mais son chien, si. Cette dernière d’ailleurs, reconnaissant le Canopus Aquarius, se dirigea vers lui toute souriante, la queue battant la chamade et les quatre oreilles toutes droites dressées vers l’avant. Une douce caresse de la part de la Vega dans son dos et la chienne se dirigea vers l’Aquarius dans l’espoir de recevoir plus d’attention encore.
Ho la capacité de Nebsen Aquarius à se perdre n’était plus inconnue… Du moins pas pour la Vega, qui s’entretenait souvent avec l’astral Sirius, vu leur lien d’amitié… Aussi en savait-elle probablement un peu trop sur un peu tout le monde. Elle aurait pu le charrier avec cela, le taquinant, estimant qu’il était peut-être encore perdu… Mais non, c’était une bonne journée. Elle lui sourit à nouveau avant de lui offrir son bras.
« Mais dans ce cas… puisque nous sommes seuls, et que cela n’est pas très recommandé, que dirais-tu de m’accompagner pour rentrer ? »
Son regard espiègle trahissait peut-être son arrière-pensée taquines, mais… C’était Barbara, le regard espiègle elle l’avait tout le temps.
# Ven 20 Mai - 10:18
Nebsen AquariusAstral Canopus
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Cela faisait bien longtemps que Nebsen avait appris à lâcher prise quand il se perdait dans les bois. S’énerver ne servait à rien et perdre son sang-froid était la meilleure des façons d’accentuer son manque d’orientation. À force, le jeune homme avait appris de ses erreurs, et avait compris qu’en laissant parler sa frustration, il risquait bien plus de s’enfoncer dans cet endroit inconnu que de retrouver son chemin. Surtout qu’il n’était pas seul, sa fidèle amie ailée l’accompagnant partout où il allait. Elle avait été celle qui lui avait appris cette leçon, alors que la voir virevolter en toute innocence était plutôt apaisant. Alors plutôt que de perdre patience, l’astral avait décidé de profiter de cette forêt laissant le hasard le guider. Après tout, il finirait certainement par trouver un chemin, ou bien tomber sur quelqu’un.
Et ce fut cette deuxième option que les astres choisirent pour lui. Cachant habilement sa surprise, il salua Barbara, avant de s’accroupir pour accueillir la chienne venant quémander des caresses. Avec ses deux chiens, il se doutait bien que la jeune femme courrait moins de danger qu’une tout autre personne se promenant seule. Mais il n’avait pas pu s’empêcher de la taquiner tout de même à ce sujet, où il avait eu un retour à la juste hauteur. Si Nebsen se laissait rarement attirer par l’humour, avec certains, il le faisait et c’était notamment avec les autres Canopus ou la Vega.
— Je dois reconnaître que tu marques un point.
En se redressant, il avait eu ce petit sourire qui traduisait son amusement. Sans compter qu’en fin de compte, la brune n’était pas si seule que ça, alors que ses deux canidés pouvaient se montrer des plus dissuasifs pour ceux ne les connaissant pas. C’était une bien autre impression que celle que l’Aquarius pouvait faire avec son amie ailée, d’autant plus qu’il n’était guère bagarreur et ne pouvait prétendre connaître autre chose que les maigres moyens de défense qu’il avait acquis avec le temps.
— Mais au fond, nous sommes tous deux accompagnés à notre manière.
Barabara avec ses chiens, et lui avec Aquarii. Nebsen avait toujours eu confiance en l’instinct animal, et leur capacité à détecter un danger avant tout être humain. C’est pour cela qu’il ne s’inquiétait guère de se perdre, car il avait confiance en sa compagne ailée, qui finissait par trouver le chemin et qui pouvait avertir d’un danger celui qui était capable d’interpréter ses signes. Et c’est son calme qui lui avait permis de ne pas s’inquiéter quand il n’avait pas encore identifié Barbara et ainsi de ne montrer aucun signe qui aurait pu le mettre en mauvaise posture si son analyse s’était avérée fausse.
Amie ailée qui vint tranquillement profiter de l’épaule de Nebsen pour se poser, tandis qu’il acceptait le bras de la Vega, venant se positionner à ses côtés. Ils pourraient alors reprendre cette marche synonyme de détente et de promenade. Le reflet de ce qu’il voyait comme un espoir pour leur futur. Si tout pouvait rester si calme, alors peut-être qu’enfin ils auraient leur terre bénie par les étoiles.
— Comment refuser une telle offre.
Nebsen pouvait se montrer dur avec sa famille de signe, mais avec ceux qu’il considère comme son égal, il pouvait se montrer charmant. Et même s’il taisait le fait qu’il puisse être incapable de retrouver le chemin de lui-même, et que Barbara devait certainement le savoir, il n’en relèverait rien. Ils étaient deux désormais, et accompagné des compagnons de la Vega, alors il n’y avait aucune inquiétude à avoir sur ce sujet. Surtout que le bois ne pouvait pas être aussi vaste que cela.
— Alors, que faisais-tu de beau dans la forêt ?
Loin d’être taciturne – sans pour autan être un moulin à parole – le canopus s’offrit la distraction de la discussion. Il côtoyait peu Barbara pour profiter au mieux de ses fonctions de Vega, bien qu’il pouvait avoir envoyé certains des siens la voir, ainsi ses interactions avec elle relevaient bien plus de la mondanité que de la pure nécessité.
Et ce fut cette deuxième option que les astres choisirent pour lui. Cachant habilement sa surprise, il salua Barbara, avant de s’accroupir pour accueillir la chienne venant quémander des caresses. Avec ses deux chiens, il se doutait bien que la jeune femme courrait moins de danger qu’une tout autre personne se promenant seule. Mais il n’avait pas pu s’empêcher de la taquiner tout de même à ce sujet, où il avait eu un retour à la juste hauteur. Si Nebsen se laissait rarement attirer par l’humour, avec certains, il le faisait et c’était notamment avec les autres Canopus ou la Vega.
— Je dois reconnaître que tu marques un point.
En se redressant, il avait eu ce petit sourire qui traduisait son amusement. Sans compter qu’en fin de compte, la brune n’était pas si seule que ça, alors que ses deux canidés pouvaient se montrer des plus dissuasifs pour ceux ne les connaissant pas. C’était une bien autre impression que celle que l’Aquarius pouvait faire avec son amie ailée, d’autant plus qu’il n’était guère bagarreur et ne pouvait prétendre connaître autre chose que les maigres moyens de défense qu’il avait acquis avec le temps.
— Mais au fond, nous sommes tous deux accompagnés à notre manière.
Barabara avec ses chiens, et lui avec Aquarii. Nebsen avait toujours eu confiance en l’instinct animal, et leur capacité à détecter un danger avant tout être humain. C’est pour cela qu’il ne s’inquiétait guère de se perdre, car il avait confiance en sa compagne ailée, qui finissait par trouver le chemin et qui pouvait avertir d’un danger celui qui était capable d’interpréter ses signes. Et c’est son calme qui lui avait permis de ne pas s’inquiéter quand il n’avait pas encore identifié Barbara et ainsi de ne montrer aucun signe qui aurait pu le mettre en mauvaise posture si son analyse s’était avérée fausse.
Amie ailée qui vint tranquillement profiter de l’épaule de Nebsen pour se poser, tandis qu’il acceptait le bras de la Vega, venant se positionner à ses côtés. Ils pourraient alors reprendre cette marche synonyme de détente et de promenade. Le reflet de ce qu’il voyait comme un espoir pour leur futur. Si tout pouvait rester si calme, alors peut-être qu’enfin ils auraient leur terre bénie par les étoiles.
— Comment refuser une telle offre.
Nebsen pouvait se montrer dur avec sa famille de signe, mais avec ceux qu’il considère comme son égal, il pouvait se montrer charmant. Et même s’il taisait le fait qu’il puisse être incapable de retrouver le chemin de lui-même, et que Barbara devait certainement le savoir, il n’en relèverait rien. Ils étaient deux désormais, et accompagné des compagnons de la Vega, alors il n’y avait aucune inquiétude à avoir sur ce sujet. Surtout que le bois ne pouvait pas être aussi vaste que cela.
— Alors, que faisais-tu de beau dans la forêt ?
Loin d’être taciturne – sans pour autan être un moulin à parole – le canopus s’offrit la distraction de la discussion. Il côtoyait peu Barbara pour profiter au mieux de ses fonctions de Vega, bien qu’il pouvait avoir envoyé certains des siens la voir, ainsi ses interactions avec elle relevaient bien plus de la mondanité que de la pure nécessité.
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# Mar 22 Nov - 13:21
Barbara AriesAstrale Véga
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Tandis que Nebsen donnait à sa chienne l’attention que cette dernière demandait, Barbara hocha hostensiblement la tête, simulant une reconnaissance exagérée pour le point accordé.
« Je te remercie »
Une courbette, et Barbara se releva alors que l’animal revenait vers sa maitresse, la langue pendant sur le côté. Elle hocha la tête à la seconde affirmation du Canopus. Bien qu’elle n’ait jamais réellement pu comprendre comment fonctionnait la relation de Neb avec cette créature, c’était un fait qu’elle finissait toujours par le ramener à la maison... mais soyons honnête, ça volait tellement vite ces choses-là ! Comment arrivait-il à la voir à travers les arbres ? Cela l’étonnerait toujours… Enfin soit, le résultat était là et c’était le principal. En y pensant, la voilà qui venait se percher sur l’épaule de son maitre. Barbara la scruta quelques peu… Ouaip, quelle étrange créature.
Elle lui offrit son bras et le Canopus vint s’en saisir. Barbara ne voulait pas rentrer de suite, elle n’avait pas encore pleinement vidé son esprit des soucis que le couple vu ce matin lui avait apporté.
Elle sourit, à présent le duo pouvait passer autant de temps qu’ils le voulaient en dehors du camps. Déjà que Barbara ne risquait pas grand-chose avec ses chiens, au moins Neb pourrait être un peu plus en sécurité. Ils reprirent leur promenade, le pas tranquille. Sa chienne restait près d’elle, tandis que la fourure de son chien sortait de temps en temps des fourrés plus en avant. Il ne le montrait pas mais Barbara le savait, Narak était attentif, il tournait régulièrement la tête pour les apercevoir avant de reprendre son chemin, inspectant tel un éclaireur la route qu’ils seraient amenés à arpenter. Finalement, Nebsen coupa en premier le silence relatif que la forêt leur apportait.
La chienne était presque à terme, et c’était sans doute pour cela que Narak, plus loin, était beaucoup plus attentif. Barbara ne croyait pas en l’instinct paternel des chiens. Mais son mâle avait un instinct de protection déjà bien présent. Bobbie était simplement une protection en plus. Barbara n’avait pas oublié sa promesse envers la native qu’elle avait croisé auparavent, un peu plus loin dans ces bois. Elle doutait la revoir, mais elle tiendrait sa parole, quel que soit le temps qu’il faille à la delfikru pour lui demander d’honorer son engagement. Mais de cela, elle ne dit rien au canopus.
Elle haussa les épaules. Ca ne lui ramènera pas le gout du Rhum, mais c’était ça de gagné. Elle leva un sourcil vers le canopus.
Elle avait dit ça sérieusement, tout en sachant que le conseil ne serait probablement pas écouté. Après tout, si tout le monde écoutait la Vega… Tout le monde viendrait chaque semaine ! La santé des siens était un véritable souci pour l’astrale, sans doute un peu trop.
À nouveau, son regard taquin. Son petit air audacieux. Barbara n’était pas sérieuse dans ses questions, elle savait le canopus assez mature pour ne pas faire de choses irresponsables, et se balader seul en forêt était probablement ce qu’il faisait de plus irresponsable, Autant dire… pas grand-chose. Et puis, qui était-elle pour juger hein ?
« Je te remercie »
Une courbette, et Barbara se releva alors que l’animal revenait vers sa maitresse, la langue pendant sur le côté. Elle hocha la tête à la seconde affirmation du Canopus. Bien qu’elle n’ait jamais réellement pu comprendre comment fonctionnait la relation de Neb avec cette créature, c’était un fait qu’elle finissait toujours par le ramener à la maison... mais soyons honnête, ça volait tellement vite ces choses-là ! Comment arrivait-il à la voir à travers les arbres ? Cela l’étonnerait toujours… Enfin soit, le résultat était là et c’était le principal. En y pensant, la voilà qui venait se percher sur l’épaule de son maitre. Barbara la scruta quelques peu… Ouaip, quelle étrange créature.
Elle lui offrit son bras et le Canopus vint s’en saisir. Barbara ne voulait pas rentrer de suite, elle n’avait pas encore pleinement vidé son esprit des soucis que le couple vu ce matin lui avait apporté.
« En effet, mon offre est imparable »
Elle sourit, à présent le duo pouvait passer autant de temps qu’ils le voulaient en dehors du camps. Déjà que Barbara ne risquait pas grand-chose avec ses chiens, au moins Neb pourrait être un peu plus en sécurité. Ils reprirent leur promenade, le pas tranquille. Sa chienne restait près d’elle, tandis que la fourure de son chien sortait de temps en temps des fourrés plus en avant. Il ne le montrait pas mais Barbara le savait, Narak était attentif, il tournait régulièrement la tête pour les apercevoir avant de reprendre son chemin, inspectant tel un éclaireur la route qu’ils seraient amenés à arpenter. Finalement, Nebsen coupa en premier le silence relatif que la forêt leur apportait.
« Je me vidais la tête. Maintenant qu’il n’y a plus de rhum, il faut bien évacuer le stress autrement ! » Elle rit. Elle n’avait jamais été addicte à cet alcool, mais son gout lui manquait atrocement. Elle reprit. « Les consultations de ce matin étaient particulièrement éprouvante, certains ont le don de se disputer pour pas grand-chose… M’enfin ! Et puis, je voulais offrir une bonne promenade à Bobbie, avant que ses chiots n’arrivent. »
La chienne était presque à terme, et c’était sans doute pour cela que Narak, plus loin, était beaucoup plus attentif. Barbara ne croyait pas en l’instinct paternel des chiens. Mais son mâle avait un instinct de protection déjà bien présent. Bobbie était simplement une protection en plus. Barbara n’avait pas oublié sa promesse envers la native qu’elle avait croisé auparavent, un peu plus loin dans ces bois. Elle doutait la revoir, mais elle tiendrait sa parole, quel que soit le temps qu’il faille à la delfikru pour lui demander d’honorer son engagement. Mais de cela, elle ne dit rien au canopus.
« Il se trouve que la nature, ses bruits et son calme, sont une bonne source de détente au final. »
Elle haussa les épaules. Ca ne lui ramènera pas le gout du Rhum, mais c’était ça de gagné. Elle leva un sourcil vers le canopus.
« D’ailleurs. Je te vois rarement, en consultation… Tu devrais venir plus souvent, parfois on ne se rend pas compte qu’on est malade. »
Elle avait dit ça sérieusement, tout en sachant que le conseil ne serait probablement pas écouté. Après tout, si tout le monde écoutait la Vega… Tout le monde viendrait chaque semaine ! La santé des siens était un véritable souci pour l’astrale, sans doute un peu trop.
« Et toi, qui sait bien que tu te perdras, qu’es-tu venu chercher dans ces bois ? As-tu un gout du risque caché ? »
À nouveau, son regard taquin. Son petit air audacieux. Barbara n’était pas sérieuse dans ses questions, elle savait le canopus assez mature pour ne pas faire de choses irresponsables, et se balader seul en forêt était probablement ce qu’il faisait de plus irresponsable, Autant dire… pas grand-chose. Et puis, qui était-elle pour juger hein ?
# Jeu 22 Déc - 16:29
Nebsen AquariusAstral Canopus
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CBien sûr que cette offre était imparable. Mais cela enchantait Nebsen de pouvoir continuer cette promenade en compagnie d’une amie, avec qui il pouvait être lui-même. Barabara n’était peut-être pas une Canopus, mais son rôle avait autant d’importance au sein de leur groupe, si ce n’est même parfois plus. Il l'avait toujours respecté pour cela et bien plus, sachant pertinemment qu’il pouvait compter sur elle si un jour le besoin s’en faisait ressentir. Elle l’avait amusé avec sa courbette, mais c’était bien plus l’évocation du manque de rhum qui tira un soupir d’amusement à l’Aquarius. S’il y avait bien quelqu’un pour en faire la remarque – sans pour autant être connue pour abuser de cette boisson – c’était bien elle.
— Tu ne pourras que mieux savourer nos futures bouteilles si cela te manque trop. Si nous pouvons perdurer ici et commencer des plantations, qui sait, peut-être que nous pourrons planter quelques cannes à sucre.
Il devait avouer qu’une bonne boisson ne faisait jamais de mal. Tant qu’elle était consommée avec modération, il ne serait pas celui qui irait critiquer son consommateur. Mais avec leur perpétuel déplacement, il fallait savoir abandonner certaines habitudes et s’adapter en conséquence.
— J’imagine que certains couples ne sont pas des plus faciles à gérer. Ils ont le mérite de donner du spectacle par contre. Ça a de quoi distraire.
Ce n’était pas monnaie courante, mais comme tout, certains pouvaient se donner en spectacle. Des situations qui pouvaient parfois désespérer Nebsen sur l’instant, mais dont il cherchait à en tirer parti. Quand cela pouvait arriver et qu’il se trouvait en présence de plus jeunes, ces couples se disputant devenaient l’exemple de ces leçons, notamment sur l’importance de suivre le choix des astres dans leur vie future. Il était important de suivre les bonnes conjonctures d’étoiles pour mieux s’épanouir par la suite. Un problème qu’il ne connaissait pas vraiment pour ne jamais avoir eu de longues histoires d’amour, et qu’il ne cherchait pas à connaître non plus. Il avait déjà bien trop à faire auprès de sa famille pour chercher à se distraire dans une relation de couple.
Son regard s’était aussi posé sur la chienne qui était près d’eux. Elle semblait en forme et cela était rassurant. Une observation que Nebsen ne pouvait guère pousser plus loin, n’ayant pas les compétences pour, mais il se doutait que Barbara veillait au grain.
— Sa gestation se passe bien d’ailleurs ? Ça doit lui faire du bien que nous puissions nous poser un peu.
Les animaux étaient comme leur seconde famille. C’était ainsi que Nebsen voyait les choses, eux qui avaient une place importante parmi eux, alors il était important de veiller dessus. Et l’arrivée de chiots était une bonne nouvelle, car cela pouvait aussi être signe que cet endroit était le bon. Une chose que le jeune homme n’avait d’ailleurs jamais comprise à leur sujet, sur la façon dont ils pouvaient déterminer quand les choses allaient aux mieux, ou bien quand la situation devenait critique. Un instant qui leur était propre et que, parfois, il pouvait leur envier.
Il ne fut pas vraiment surpris de voir que Barbara mentionna les raretés de ses visites pour une consultation. Même si c’était important de s’assurer que tout allait bien, Nebsen ne prenait pas le temps de le faire. Il écoutait son corps, se reposait quand il en sentait le besoin, et faisait attention, mais dans un sens elle avait raison. On pouvait tomber malade sans s’en rendre compte, mais ce n’était pas pour autant que le Canopus se montrait d’une vigilance extrême.
— Je te remercie de ce conseil. Je vais essayer de faire attention, mais je ne peux pas toujours prendre ce temps.
C’était un peu ironique de le dire, alors qu’il prenait le temps de se promener hors du camp. Mais là c’était autre chose, Nebsen sortait un peu de ses responsabilités pour prendre ce temps pour lui, qui lui évitait de tomber dans ce surmenage pour lequel il jouait bien trop souvent avec sa frontière.
— Je préfère te laisser le temps pour ceux qui nécessite vraiment un examen de ta part. ça ne sert à rien de venir si tout va bien. Mais je te rassure, je fais attention. Et de toute façon, si je ne le fais pas, je sais que Dawn me le fera remarquer.
Même s’il faisait plutôt attention à elle d’ailleurs. Cependant, il essayait de ne pas être trop sur son dos pour son bien-être, et ainsi éviter de briser ce lien qu’il y avait entre eux. Mais il n’était pas là pour parler de Dawn, sachant qu’il pouvait vite chercher à s’assurer qu’elle allait bien, incapable de ne pas s’inquiéter pour elle.
Heureusement, Barabara lui demandait aussi ce qu’il faisait là. Une formulation qui le fit d’ailleurs sourire alors qu’elle savait mettre le doigt sur cette vérité. Bien sûr qu’il savait qu’il pouvait se perdre, ce qui avait d’ailleurs été le cas, mais pourquoi l’avouer ?
— Je cherche à faire croire aux Aquarius qu’ils ont enfin réussi à se débarrasser de moi. Mais mon plan tombe à l’eau puise que maintenant, il va m’être impossible de me perdre à tes côtés.
Il en faisait de l’humour, car il avait vite appris que cela ne servait à rien de s’énerver pour si peu. Son sens de l’orientation devenait une blague connue de tous, alors autant l’accepter, mais sans non plus laisser tout le monde se moquer.
— Aquarii me réclamait une escapade et elle s’est trouvé quelques buissons à dévaliser. Alors comme toi, j’en ai profité pour me vider la tête et profiter du calme de cette forêt. Nous avons été bien guidés, je trouve. Nous sommes bien ici.
Sa petite chauve-souris profitait désormais de l’épaule du Canopus pour mieux digérer son repas fruité. Même si elle ne pesait rien, il pouvait sentir ses petites griffes agrippées à sa veste pour ne pas basculer pendant qu’il marchait. Une petite compagne assez étrange, mais qui avait su le charmer et qui ne cessait de le divertir.
— Et pour ma défense, je ne me perds pas systématiquement.
Il avait surenchéri avec humour. Barbara était l’une de ses personnes avec qui il s’autorisait de rire de cette gaucherie qui lui était propre, alors il n’allait pas renoncer à la perche tendue.
— Tu ne pourras que mieux savourer nos futures bouteilles si cela te manque trop. Si nous pouvons perdurer ici et commencer des plantations, qui sait, peut-être que nous pourrons planter quelques cannes à sucre.
Il devait avouer qu’une bonne boisson ne faisait jamais de mal. Tant qu’elle était consommée avec modération, il ne serait pas celui qui irait critiquer son consommateur. Mais avec leur perpétuel déplacement, il fallait savoir abandonner certaines habitudes et s’adapter en conséquence.
— J’imagine que certains couples ne sont pas des plus faciles à gérer. Ils ont le mérite de donner du spectacle par contre. Ça a de quoi distraire.
Ce n’était pas monnaie courante, mais comme tout, certains pouvaient se donner en spectacle. Des situations qui pouvaient parfois désespérer Nebsen sur l’instant, mais dont il cherchait à en tirer parti. Quand cela pouvait arriver et qu’il se trouvait en présence de plus jeunes, ces couples se disputant devenaient l’exemple de ces leçons, notamment sur l’importance de suivre le choix des astres dans leur vie future. Il était important de suivre les bonnes conjonctures d’étoiles pour mieux s’épanouir par la suite. Un problème qu’il ne connaissait pas vraiment pour ne jamais avoir eu de longues histoires d’amour, et qu’il ne cherchait pas à connaître non plus. Il avait déjà bien trop à faire auprès de sa famille pour chercher à se distraire dans une relation de couple.
Son regard s’était aussi posé sur la chienne qui était près d’eux. Elle semblait en forme et cela était rassurant. Une observation que Nebsen ne pouvait guère pousser plus loin, n’ayant pas les compétences pour, mais il se doutait que Barbara veillait au grain.
— Sa gestation se passe bien d’ailleurs ? Ça doit lui faire du bien que nous puissions nous poser un peu.
Les animaux étaient comme leur seconde famille. C’était ainsi que Nebsen voyait les choses, eux qui avaient une place importante parmi eux, alors il était important de veiller dessus. Et l’arrivée de chiots était une bonne nouvelle, car cela pouvait aussi être signe que cet endroit était le bon. Une chose que le jeune homme n’avait d’ailleurs jamais comprise à leur sujet, sur la façon dont ils pouvaient déterminer quand les choses allaient aux mieux, ou bien quand la situation devenait critique. Un instant qui leur était propre et que, parfois, il pouvait leur envier.
Il ne fut pas vraiment surpris de voir que Barbara mentionna les raretés de ses visites pour une consultation. Même si c’était important de s’assurer que tout allait bien, Nebsen ne prenait pas le temps de le faire. Il écoutait son corps, se reposait quand il en sentait le besoin, et faisait attention, mais dans un sens elle avait raison. On pouvait tomber malade sans s’en rendre compte, mais ce n’était pas pour autant que le Canopus se montrait d’une vigilance extrême.
— Je te remercie de ce conseil. Je vais essayer de faire attention, mais je ne peux pas toujours prendre ce temps.
C’était un peu ironique de le dire, alors qu’il prenait le temps de se promener hors du camp. Mais là c’était autre chose, Nebsen sortait un peu de ses responsabilités pour prendre ce temps pour lui, qui lui évitait de tomber dans ce surmenage pour lequel il jouait bien trop souvent avec sa frontière.
— Je préfère te laisser le temps pour ceux qui nécessite vraiment un examen de ta part. ça ne sert à rien de venir si tout va bien. Mais je te rassure, je fais attention. Et de toute façon, si je ne le fais pas, je sais que Dawn me le fera remarquer.
Même s’il faisait plutôt attention à elle d’ailleurs. Cependant, il essayait de ne pas être trop sur son dos pour son bien-être, et ainsi éviter de briser ce lien qu’il y avait entre eux. Mais il n’était pas là pour parler de Dawn, sachant qu’il pouvait vite chercher à s’assurer qu’elle allait bien, incapable de ne pas s’inquiéter pour elle.
Heureusement, Barabara lui demandait aussi ce qu’il faisait là. Une formulation qui le fit d’ailleurs sourire alors qu’elle savait mettre le doigt sur cette vérité. Bien sûr qu’il savait qu’il pouvait se perdre, ce qui avait d’ailleurs été le cas, mais pourquoi l’avouer ?
— Je cherche à faire croire aux Aquarius qu’ils ont enfin réussi à se débarrasser de moi. Mais mon plan tombe à l’eau puise que maintenant, il va m’être impossible de me perdre à tes côtés.
Il en faisait de l’humour, car il avait vite appris que cela ne servait à rien de s’énerver pour si peu. Son sens de l’orientation devenait une blague connue de tous, alors autant l’accepter, mais sans non plus laisser tout le monde se moquer.
— Aquarii me réclamait une escapade et elle s’est trouvé quelques buissons à dévaliser. Alors comme toi, j’en ai profité pour me vider la tête et profiter du calme de cette forêt. Nous avons été bien guidés, je trouve. Nous sommes bien ici.
Sa petite chauve-souris profitait désormais de l’épaule du Canopus pour mieux digérer son repas fruité. Même si elle ne pesait rien, il pouvait sentir ses petites griffes agrippées à sa veste pour ne pas basculer pendant qu’il marchait. Une petite compagne assez étrange, mais qui avait su le charmer et qui ne cessait de le divertir.
— Et pour ma défense, je ne me perds pas systématiquement.
Il avait surenchéri avec humour. Barbara était l’une de ses personnes avec qui il s’autorisait de rire de cette gaucherie qui lui était propre, alors il n’allait pas renoncer à la perche tendue.
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# Mer 28 Juin - 10:44
Barbara AriesAstrale Véga
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Premiers pas !
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Petit écrivain
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D'humeur taquine, Barbara ne lâchait pas le bras de l'Aquarius, cachant sa réelle inquiétude face au manque de suivi médical du jeune homme par de l'humour et de la préocupation professionnelle. Elle haussa les épaules
elle hocha malgré tout la tête, pour donner du spectacle ça, ça en donnait, elle devait bien trop souvent s'empêcher de rire face à ses patients, et se concentrer pour afficher une mine soucieuse et compréhensive. C'était sans doute le plus dur dans son métier, s'empêcher de trop rire aux moments déplacés.
Bon, on n'allait pas se mentir, parfois elle ne se retenait pas.
Quand Nebsen s'inquiéta pour Bobbie, le regard de Barbara se posa sur elle.
C'était certain. Quand il y avait moins de chiots, la mère pouvait donner plus de force à ses petits. Elle n'avait pas encore décidé de leur avenirs, du moins pour tous sauf un. Elle préférait attendre de les voir un peu grandir, pour savoir s'ils finiraient en garde de troupeau ou autre chose. cela faisait deux générations à peine qu'elle en entrainait certains à devenir des chiens d'attaque. Le peuple n'était pas guerrier, mais ça n'était pas des chiens de défense au troupeau qui suffiraient à défendre leur peuple en entier. Elle était persuadée qu'avec les bons chiens, ils pouvaient renforcer leurs propres défenses, et se rendre moins vulnérable. Surtout aujourd'hui, alors qu'ils arrivaient sur une terre en ignorant encore si ses actuels occupants étaient hostiles ou non. Alors, l'aries observait ses chiens, et décidait de former les plus protecteurs à l'attaque. Pour l'instant, cela rendait bien. Probablemen que dans quelques générations, elle pourrait avoir formé toute une lignée de chiens de combat. Elle espérait juste qu'il y ait des chiots aptes dans cette portée pour perpétuer le projet. Elle s'efforçait d'éviter la consanguinité dans ses travaux. Aussi il lui fallait absolument du sang neuf pour la prochaine génération. La sortant de ses pensées, Nebsen la rassura quant à son suivi médical, et Barbara hocha la tête, satisfaite autant que soulagée, mais cela elle ne le montra pas. Seulement, elle fronça les sourcils quand il poursuivit son résonnement, irritant la Vega qui n'hésita pas à le signifier en tapant l'épaule du canopus.
Ho elle en faisait trop, elle le savait, mais jouer la carte dramatique aidait parfois à pousser les gens à venir. Elle se doutait qu'il n'avait rien. Il avait visuellement l'air en forme, ne semblait pas fatigué excessivement, puis il ne puait pas non plus (il ne fallait pas sous estimer l'odeur comme symptôme de certaines maladies...) Mais elle ne pu s'empêcher de rire à la suite du Canopus.
elle lui donna un coup amical du poing sur l'épaule à nouveau. Elle le chariait, elle n'en était pas moins sérieuse. Elle ne connaissait pas assez la chauve souris de l'Aquarius pour faire une remarque à son sujet, elle n'était pas médecin pour les animaux. cependant elle avait lu assez de bouquins pour savoir que la petite compagnie ailée de Nebsen devait certainement mieux se plaire ici que dans le désert qu'il y avait au sud. Elle hocha la tête.
Elle haussa un sourcils de manière sarcastique, se souvenait-elle déjà de lui revenant des bois tout seul? Oui... Quand il allait suffisament loin pour toujours entendre le camps ou même le voir. C'est à dire pas très loin... elle sourit.
Le chemin avait été plus court que prévu. Narak, qui jusqu'à présent n'avait fait que des tours autour du duo et de la chienne, aboya un coup avant de marcher d'un pas serein tout droit, entendant et voyant des choses qui n'étaient pas encore à la portée des deux astraux. Cependant il ne leur fallu pas longtemps pour entendre les premiers éclats de voix de leurs camarades.
Les voies des étoiles sont impénétrables, parfois elles ont le don d'unir deux personnes diamétralement opposées mais qui au final, forment une belle union. Tout est une question d'adaptation, et certains sont plus doués que d'autres à ce jeu là. »
elle hocha malgré tout la tête, pour donner du spectacle ça, ça en donnait, elle devait bien trop souvent s'empêcher de rire face à ses patients, et se concentrer pour afficher une mine soucieuse et compréhensive. C'était sans doute le plus dur dans son métier, s'empêcher de trop rire aux moments déplacés.
Bon, on n'allait pas se mentir, parfois elle ne se retenait pas.
Quand Nebsen s'inquiéta pour Bobbie, le regard de Barbara se posa sur elle.
Sans encombre pour le moment. Apparemment il n'y aura pas beaucoup de chiots, les derniers changements ont du la chambouler. Au moins, ils seront tous forts. »
C'était certain. Quand il y avait moins de chiots, la mère pouvait donner plus de force à ses petits. Elle n'avait pas encore décidé de leur avenirs, du moins pour tous sauf un. Elle préférait attendre de les voir un peu grandir, pour savoir s'ils finiraient en garde de troupeau ou autre chose. cela faisait deux générations à peine qu'elle en entrainait certains à devenir des chiens d'attaque. Le peuple n'était pas guerrier, mais ça n'était pas des chiens de défense au troupeau qui suffiraient à défendre leur peuple en entier. Elle était persuadée qu'avec les bons chiens, ils pouvaient renforcer leurs propres défenses, et se rendre moins vulnérable. Surtout aujourd'hui, alors qu'ils arrivaient sur une terre en ignorant encore si ses actuels occupants étaient hostiles ou non. Alors, l'aries observait ses chiens, et décidait de former les plus protecteurs à l'attaque. Pour l'instant, cela rendait bien. Probablemen que dans quelques générations, elle pourrait avoir formé toute une lignée de chiens de combat. Elle espérait juste qu'il y ait des chiots aptes dans cette portée pour perpétuer le projet. Elle s'efforçait d'éviter la consanguinité dans ses travaux. Aussi il lui fallait absolument du sang neuf pour la prochaine génération. La sortant de ses pensées, Nebsen la rassura quant à son suivi médical, et Barbara hocha la tête, satisfaite autant que soulagée, mais cela elle ne le montra pas. Seulement, elle fronça les sourcils quand il poursuivit son résonnement, irritant la Vega qui n'hésita pas à le signifier en tapant l'épaule du canopus.
J'ai du temps pour tout le monde! C'est mon métier je te rappelle. Ne te crois pas exempt de service médical sous prétexte que tu as l'impression que tout va bien, il y a bien trop de maladies qu'ont ne sent que lorsqu'il est trop tard! Et tu ne pourras plus aider personne ni même ta soeur, six pieds sous terre! »
Ho elle en faisait trop, elle le savait, mais jouer la carte dramatique aidait parfois à pousser les gens à venir. Elle se doutait qu'il n'avait rien. Il avait visuellement l'air en forme, ne semblait pas fatigué excessivement, puis il ne puait pas non plus (il ne fallait pas sous estimer l'odeur comme symptôme de certaines maladies...) Mais elle ne pu s'empêcher de rire à la suite du Canopus.
Tu pourras leur dire que c'est ma faute s'il faut, je t'ai arraché aux griffes du sous bois et je t'ai ramené parmis eux au lieu de te laisser en pleine divagation... Et puis ça pourrait leur donner quelques migraines qui me donneraient du travail comme il faut, puisque tu as décidé de m'en épargner. »
elle lui donna un coup amical du poing sur l'épaule à nouveau. Elle le chariait, elle n'en était pas moins sérieuse. Elle ne connaissait pas assez la chauve souris de l'Aquarius pour faire une remarque à son sujet, elle n'était pas médecin pour les animaux. cependant elle avait lu assez de bouquins pour savoir que la petite compagnie ailée de Nebsen devait certainement mieux se plaire ici que dans le désert qu'il y avait au sud. Elle hocha la tête.
Oui, nous avons été guidés comme il le fallait. Je suis toujours curieuse de savoir quelles étaient les volontés des étoiles en nous guidant vers un lieu déjà habité, mais cela ne nous a pas attiré trop d'ennuis jusqu'ici, c'est bon signe je pense. »
Elle haussa un sourcils de manière sarcastique, se souvenait-elle déjà de lui revenant des bois tout seul? Oui... Quand il allait suffisament loin pour toujours entendre le camps ou même le voir. C'est à dire pas très loin... elle sourit.
Le chemin avait été plus court que prévu. Narak, qui jusqu'à présent n'avait fait que des tours autour du duo et de la chienne, aboya un coup avant de marcher d'un pas serein tout droit, entendant et voyant des choses qui n'étaient pas encore à la portée des deux astraux. Cependant il ne leur fallu pas longtemps pour entendre les premiers éclats de voix de leurs camarades.
Je pense que nous sommes arrivés mon ami. Cette balade fut elle apaisante? »
# Lun 31 Juil - 21:46
Nebsen AquariusAstral Canopus
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Forêt, un peu éloigné du camp Astral
ft. Nebsen & @Barbara Aries
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C’était ainsi, bras dessus, bras dessous, que Nebsen se retrouvait accompagné par Barbara et ses chiens. Une très bonne manière de finaliser cette promenade, tout en continuant de profiter du calme apparent. Un calme qu’il espérait comme annonciateur de leur futur, qu’il n’hésitait pas à manifester en évoquant des plantations possibles. Certes, il leur faudrait certainement faire des essais, voir quelles plantes prendraient mieux que d’autres, mais ils n’avaient pas eu à regretter, jusqu’à présent, leur installation. Et c’était cette absence de regret qui permettait au jeune homme d’aborder la situation avec une certaine sérénité.
— Les étoiles resteront notre meilleure guide, que ce soit dans les unions ou dans nos décisions. Après il est vrai que, parfois, leur choix peut s’avérer surprenant.
Nebsen ne pouvait prétendre connaître la surprise d’un choix d’union pour lui, n’ayant pas encore connu ce tournant dans son histoire, et qu’il n’était pas pressé de connaître. Il avait beau voir les gens être heureux en couple, le Canopus considérait, de par son rôle, qu’il n’avait pas le temps pour ça. Elle était là, sa famille, avec tous les Aquarius qu’il devait aider à avancer. Mais il savait que, le jour où les étoiles auront décidé de cette voie pour lui, Barbara le lui ferait savoir, même s’il n’était pas une mince affaire pour le brun de prendre les choses en main par la suite. Quant à peut-être forcer le destin, il était loin d’être prêt à le faire. Il se contentait d’attendre, déjà bien pris par les tâches étant siennes. En tout cas, il ne pouvait que reconnaître qu’il félicitait sa comparse pour ce rôle, alors que lui-même était bien certain qu’il serait incapable de l’endosser. D’autant qu’il fallait aussi savoir faire preuve de clémence envers certains, même quand ces derniers pouvaient mettre la patiente à rude épreuve. Il n’y avait à dire, Nebsen se convenait très bien de son rôle de Canopus et ne pouvait que reconnaître qu’il n’enviait aucunement celui de Barbara. Après tout, ce n’était pas pour rien que les étoiles les avaient guidés dans ces choix.
Et tandis qu’ils continuaient d’avancer côte à côte, c’était naturellement que le jeune homme avait tourné la question vers la chienne gestante. Sans avoir les connaissances requises pour s’assurer du bien être médicales d’un animal, il avait bien vu la façon dont leur voyage avait pu perturber certaines espèces. Avec Aquarii, il n’avait pas vraiment eu de soucis alors que la petite chauve-souris s’en était accommodée. Mais pour d’autres, cela pouvait se montrer plus complexe et il lui semblait naturel de s’inquiéter autant de leurs compagnons de voyage que de ses comparses.
— Elle sera peut-être moins épuisée avec moins de chiots, c’est peut-être ce qu’il y a de mieux pour le moment.
Et comme le disait Barbara, ils seront plus forts aussi. Nebsen voyait l’arrivée de ces petits comme un signe que leur avenir se trouvait peut-être dans les environs. Après tout, la nature se trouvait bien faite et les animaux étaient les premiers à savoir interpréter les signes de stabilités ou de changement. Il suffisait de les voir s’agiter à l’approche d’une tempête ou la façon dont les cycles lunaires pouvaient les impacter. Alors même si le brun ne savait pas forcément interpréter ces signes, se fiant avant tout aux soigneurs, il les écoutait avec sagesse et recul, pouvant ainsi rassurer les siens, mais aussi les aider avec leurs amis du règne animal.
Nebsen ne put s’empêcher de sourire à la tape sur l’épaule de la brune. Sans anticiper sa réaction, il s’était tout de même attendu qu’elle ne l’approuve pas forcément, mais il était ainsi et changer serait difficile. Mais ce sourire, d’abord taquin, devint plus léger à ses dernières paroles. Elle disait vrai, il fallait qu’il fasse attention à lui s’il voulait veiller sur Dawn, c’était indéniable.
— Je ne me crois exempt de rien, ne t’en fais pas là-dessus. Mais avec les dernières épreuves que nous avons traversées, je préfère t’envoyer en priorité les plus jeunes ou les plus touchés, ils en ont bien plus besoin.
S’il ne le verbalisait pas, il se promettait tout de même de s’accorder prochainement un temps avec la jeune femme pour faire le point sur sa santé. Il ne s’en inquiétait pas, il avait l’impression que tout allait bien, et c’était pour cela qu’il prenait le sujet à la légère. Il préférait se soucier des autres, associant cette charge à son rôle. Il n’était pas uniquement là pour faire appliquer les règles aux Aquarius, mais aussi pour veiller sur eux, tout comme il veillait sur sa cadette. Mais là encore, les paroles de Barabra pouvaient toquer à son esprit, car comment pourrait-il aider sa famille astrale en étant six pieds sous terre ? Bon, l’image lui semblait exagérée, mais elle avait le mérite de fonctionner et de le laisser réfléchir à sa façon de revoir les choses. C’était bien pour cela que le brun ne cherchait pas à trouver l’amour dans sa vie après tout. Parce qu’il préférait consacrer son temps aux autres et qu’il savait pertinemment qu’il finirait par délaisser l’un ou l’autre. Or, il ne voulait pas laisser tomber sa famille astrale.
— Je ne me ferais pas prier pour le leur dire en effet, s’ils veulent me voir disparaître, il leur faudra un plan plus ingénieux.
Bien sûr que non, les Aquarius ne voulaient pas le voir disparaître, mais Nebsen avait fini par comprendre que mieux valait tourner son mauvais sens de l’orientation à l’humour plutôt que de râler continuellement dessus. Sur ce point, il avait su évoluer, même si tout le monde ne pouvait pas se permettre de blaguer là-dessus avec lui.
Nebsen se permit quelques secondes à penser face à la réflexion de Barbara. Il est vrai qu’il pouvait paraître étrange de se voir guider vers une terre déjà occupée – bien que le brun n’ait pas eu l’occasion de rencontrer les natifs de ces bois – et lui aussi s’était posé cette question lorsqu’il en avait eu vent.
— Je ne sais pas ce qu’elles attendent de nous. Mais peut-être est-il temps que nous cessions de vivre loin de tout. Nous n’avons que peu souvent rencontré d’autres peuples, il est peut-être temps de partager notre savoir, mais aussi d’apprendre des autres.
Le sujet méritait bien plus de réflexion, mais cela avait été la première idée du Canopus. Il avait essayé de creuser un peu avec ses comparses des autres familles, mais pour l’heure, il n’avait de réelle réponse à apporter. Uniquement des suggestions, qui pouvaient se montrer juste comme impossibles. Les astres ne semblaient pas avoir dévoilé l’entièreté de leur plan à leur encontre et Nebsen se montrait curieux de savoir ce qui les attendait.
— Tu en as rencontré, de ceux qui vivent non loin ? Peut-être nous faut-il faire leur connaissance pour comprendre le dessein des astres.
Mais il est vrai que, tant qu’aucun ennui ne leur tombait dessus, cela pouvait être bon signe. Tout comme l’attitude du second chien de Barbara qui leur indiquait qu’ils arrivaient au campement. Étrangement, le chemin avait paru bien plus court en compagnie de l’Aries, d’autant qu’il n’avait pas eu à passer par des détours alambiqués.
— Une balade très apaisante. Peut-être que je devrais prendre un chien en ma compagnie pour me guider aussi bien que Narak ne le fait. Et toi, as-tu pu te vider la tête ?
Il avait fini par dire cela avec amusement, bien qu’il n’eût jamais réfléchi à l’idée d’avoir un autre compagnon que la petite chiroptère. Et il n’y pensait pas sérieusement, mais qui sait, peut-être était-ce encore une nouveauté que l’avenir pouvait lui réserver.
— Les étoiles resteront notre meilleure guide, que ce soit dans les unions ou dans nos décisions. Après il est vrai que, parfois, leur choix peut s’avérer surprenant.
Nebsen ne pouvait prétendre connaître la surprise d’un choix d’union pour lui, n’ayant pas encore connu ce tournant dans son histoire, et qu’il n’était pas pressé de connaître. Il avait beau voir les gens être heureux en couple, le Canopus considérait, de par son rôle, qu’il n’avait pas le temps pour ça. Elle était là, sa famille, avec tous les Aquarius qu’il devait aider à avancer. Mais il savait que, le jour où les étoiles auront décidé de cette voie pour lui, Barbara le lui ferait savoir, même s’il n’était pas une mince affaire pour le brun de prendre les choses en main par la suite. Quant à peut-être forcer le destin, il était loin d’être prêt à le faire. Il se contentait d’attendre, déjà bien pris par les tâches étant siennes. En tout cas, il ne pouvait que reconnaître qu’il félicitait sa comparse pour ce rôle, alors que lui-même était bien certain qu’il serait incapable de l’endosser. D’autant qu’il fallait aussi savoir faire preuve de clémence envers certains, même quand ces derniers pouvaient mettre la patiente à rude épreuve. Il n’y avait à dire, Nebsen se convenait très bien de son rôle de Canopus et ne pouvait que reconnaître qu’il n’enviait aucunement celui de Barbara. Après tout, ce n’était pas pour rien que les étoiles les avaient guidés dans ces choix.
Et tandis qu’ils continuaient d’avancer côte à côte, c’était naturellement que le jeune homme avait tourné la question vers la chienne gestante. Sans avoir les connaissances requises pour s’assurer du bien être médicales d’un animal, il avait bien vu la façon dont leur voyage avait pu perturber certaines espèces. Avec Aquarii, il n’avait pas vraiment eu de soucis alors que la petite chauve-souris s’en était accommodée. Mais pour d’autres, cela pouvait se montrer plus complexe et il lui semblait naturel de s’inquiéter autant de leurs compagnons de voyage que de ses comparses.
— Elle sera peut-être moins épuisée avec moins de chiots, c’est peut-être ce qu’il y a de mieux pour le moment.
Et comme le disait Barbara, ils seront plus forts aussi. Nebsen voyait l’arrivée de ces petits comme un signe que leur avenir se trouvait peut-être dans les environs. Après tout, la nature se trouvait bien faite et les animaux étaient les premiers à savoir interpréter les signes de stabilités ou de changement. Il suffisait de les voir s’agiter à l’approche d’une tempête ou la façon dont les cycles lunaires pouvaient les impacter. Alors même si le brun ne savait pas forcément interpréter ces signes, se fiant avant tout aux soigneurs, il les écoutait avec sagesse et recul, pouvant ainsi rassurer les siens, mais aussi les aider avec leurs amis du règne animal.
Nebsen ne put s’empêcher de sourire à la tape sur l’épaule de la brune. Sans anticiper sa réaction, il s’était tout de même attendu qu’elle ne l’approuve pas forcément, mais il était ainsi et changer serait difficile. Mais ce sourire, d’abord taquin, devint plus léger à ses dernières paroles. Elle disait vrai, il fallait qu’il fasse attention à lui s’il voulait veiller sur Dawn, c’était indéniable.
— Je ne me crois exempt de rien, ne t’en fais pas là-dessus. Mais avec les dernières épreuves que nous avons traversées, je préfère t’envoyer en priorité les plus jeunes ou les plus touchés, ils en ont bien plus besoin.
S’il ne le verbalisait pas, il se promettait tout de même de s’accorder prochainement un temps avec la jeune femme pour faire le point sur sa santé. Il ne s’en inquiétait pas, il avait l’impression que tout allait bien, et c’était pour cela qu’il prenait le sujet à la légère. Il préférait se soucier des autres, associant cette charge à son rôle. Il n’était pas uniquement là pour faire appliquer les règles aux Aquarius, mais aussi pour veiller sur eux, tout comme il veillait sur sa cadette. Mais là encore, les paroles de Barabra pouvaient toquer à son esprit, car comment pourrait-il aider sa famille astrale en étant six pieds sous terre ? Bon, l’image lui semblait exagérée, mais elle avait le mérite de fonctionner et de le laisser réfléchir à sa façon de revoir les choses. C’était bien pour cela que le brun ne cherchait pas à trouver l’amour dans sa vie après tout. Parce qu’il préférait consacrer son temps aux autres et qu’il savait pertinemment qu’il finirait par délaisser l’un ou l’autre. Or, il ne voulait pas laisser tomber sa famille astrale.
— Je ne me ferais pas prier pour le leur dire en effet, s’ils veulent me voir disparaître, il leur faudra un plan plus ingénieux.
Bien sûr que non, les Aquarius ne voulaient pas le voir disparaître, mais Nebsen avait fini par comprendre que mieux valait tourner son mauvais sens de l’orientation à l’humour plutôt que de râler continuellement dessus. Sur ce point, il avait su évoluer, même si tout le monde ne pouvait pas se permettre de blaguer là-dessus avec lui.
Nebsen se permit quelques secondes à penser face à la réflexion de Barbara. Il est vrai qu’il pouvait paraître étrange de se voir guider vers une terre déjà occupée – bien que le brun n’ait pas eu l’occasion de rencontrer les natifs de ces bois – et lui aussi s’était posé cette question lorsqu’il en avait eu vent.
— Je ne sais pas ce qu’elles attendent de nous. Mais peut-être est-il temps que nous cessions de vivre loin de tout. Nous n’avons que peu souvent rencontré d’autres peuples, il est peut-être temps de partager notre savoir, mais aussi d’apprendre des autres.
Le sujet méritait bien plus de réflexion, mais cela avait été la première idée du Canopus. Il avait essayé de creuser un peu avec ses comparses des autres familles, mais pour l’heure, il n’avait de réelle réponse à apporter. Uniquement des suggestions, qui pouvaient se montrer juste comme impossibles. Les astres ne semblaient pas avoir dévoilé l’entièreté de leur plan à leur encontre et Nebsen se montrait curieux de savoir ce qui les attendait.
— Tu en as rencontré, de ceux qui vivent non loin ? Peut-être nous faut-il faire leur connaissance pour comprendre le dessein des astres.
Mais il est vrai que, tant qu’aucun ennui ne leur tombait dessus, cela pouvait être bon signe. Tout comme l’attitude du second chien de Barbara qui leur indiquait qu’ils arrivaient au campement. Étrangement, le chemin avait paru bien plus court en compagnie de l’Aries, d’autant qu’il n’avait pas eu à passer par des détours alambiqués.
— Une balade très apaisante. Peut-être que je devrais prendre un chien en ma compagnie pour me guider aussi bien que Narak ne le fait. Et toi, as-tu pu te vider la tête ?
Il avait fini par dire cela avec amusement, bien qu’il n’eût jamais réfléchi à l’idée d’avoir un autre compagnon que la petite chiroptère. Et il n’y pensait pas sérieusement, mais qui sait, peut-être était-ce encore une nouveauté que l’avenir pouvait lui réserver.
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