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Remember what you're fighting for {Nathanaël}Ascende Superius  :: on the ground :: Terres lointaines :: Terres des autres clans
# Mar 6 Juin - 10:08
Lo'akLo'akRoi
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Louwodakliron Kru
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La forêt transpirait ce calme que Lo’ak n’avait pas vécu depuis bien des jours. Un calme apaisant, silencieux et permettant, pendant un instant, d’oublier l’épreuve que son clan traversait et les étrangers présents sur leurs terres. Le blond avait beau formalisé sa loyauté envers la Coalition, l’esprit secret et indépendant des Louwoda coulait dans ses veines, ne pouvant lui faire apprécier la présence de toute autre personne au sein de ses frontières. Mais il n’avait pas eu le choix, c’était le prix à payer pour avoir été utilisé comme une arme par d’autres et il le savait, que jamais, les siens ne seraient reconnus comme victimes. Le guerrier devenu roi avait dû faire taire sa fierté face à l’armée venue les libérer et il se concentrait désormais à la lourde tâche de relever le peuple qu’il gouvernait désormais. Ce titre n’était pas né de sa volonté à gouverner. Lo’ak était un Wanlida, un de ces guerriers qui vivait et mourrait pour le combat, mais il en avait été ainsi. Leur reine tombée, les autres s’étaient tournés vers lui et il avait accepté ce rôle. Un rôle lourd à porter et qui ne lui laissait que peu d’instants de répit en ces temps troublés. Et lorsqu’il en avait, le guerrier retrouvait ce rôle qui lui était propre, s’assurant alors de ne plus jamais voir de menace s’abattre sur eux. Il patrouillait avec ses frères et sœurs d’arme, guettant quiconque pouvant leur porter préjudice, que ce soit par une association passée avec Ouskejon que par des actes futurs.

Mais ce calme n’était qu’illusoire et il le savait. La forêt ne pouvait cacher les sévices laissés par les combats, alors que l’affrontement avait eu lieu non loin de la capitale. La nature se régénérait, doucement, mais cela n'effacerait jamais ce qu’il s’était passé. Une douce colère amère s’était installée chez le guerrier qui n’aimait pas être ainsi restreint, obligé de s’effacer face à ceux se croyant au-dessus de tout uniquement par leur fierté. Lui aussi avait la sienne, personne n’irait dire le contraire, seulement il savait qu’il risquait gros en la laissant parler. Heureusement, ce jour-là, Loa’k n’était entouré que de Louwoda face à qui il n’avait pas à s’effacer. Il était là, parce que des éclaireurs avaient rapporté des traces étranges, d’un passage de quelqu’un, comme si un voyageur foulait leur terre. Un fait anodin en soit, alors que la présence de Louwoda au sein de la Coalition avait ouvert les frontières, mais pas après ce qu’il s’était récemment passé. Son clan était au cœur d’une enquête, avec de nombreux soupçons présents, ainsi le roi ne laissait rien au hasard.

Se déplacer par lui-même était un vieux réflexe de guerrier. Même s’il avait désormais les Wanlida sous ses ordres, il ne perdait pas cette habitude d’agir comme ses comparses et il refusait que cela change. Lo’ak ne voulait pas être ce roi qui se contentait de diriger sans s’impliquer. La violence des combats était ce qui faisait battre son cœur, cela avait défini son cheminement alors même qu’il passait les premiers rituels de son clan, alors il continuerait de marquer les esprits par sa force guerrière, et cette discrétion si propre aux siens lorsqu’ils évoluaient dans leurs forêts. La preuve en était qu’il avait beau être seul, il savait parfaitement où se trouvait chacun de ses comparses qui avançaient à quelques mètres de lui. Chacun était dissimulé par leur connaissance du terrain, permettant alors de laisser croire que celui qui ferait face à l’étranger était seul. Une stratégie qu’il appréciait particulièrement pour mieux maîtriser la situation et qui allait peut-être porter ses fruits d’ici peu.

Lo’ak n’eut pas de difficulté à retrouver les traces. Il évoluait dans sa forêt, celle où il avait passé son épreuve du Podi Homplei, une forêt qui n’avait eu pour seul secret que la dissimulation d’explosif, ce qui était encore à comprendre. Alors retrouver quelqu’un devenait plus facile que de le faire dans un lieu inconnu. Ainsi, il fit rapidement face à une silhouette qu’il jugea du regard, cherchant à en déterminer son origine. Une allure singulière qui fit grimacer Lo’ak, car celle-ci montrait clairement qu’il n’avait en aucun cas un natif face à lui.

— Qui es-tu et que fais-tu là ?

Sa question avait été claire et précise, et ne laissait pas place à la négociation. Ne sachant s’il avait à faire à un Skaikru ou un Kripakru, le guerrier avait usé du gonasleng, certain de se faire alors comprendre du jeune homme se tenant à quelques mètres. Un étranger et qui portait une de ces armes dont le blond avait en horreur. C’était des armes maudites, qui causait le mal et semer la terreur. Même en se trouvant loin de la Montagne des Maunons, Lo’ak avait connu cette malédiction. Celle qui n'offrait que violente réprimande à quiconque utilisait ces armes crachant du feu. Et même s’il savait aujourd’hui que cette menace n’était plus par la chute des démons, il ne pouvait les tolérer sur ses terres. Qui sait ce que ce garçon faisait ici et quel malheur il pourrait leur causer ? Peut-être était-il à l’origine des explosifs dont Sheitan avait usé et qu’il venait voir ce qu’il pouvait récupérer ? Cette idée fit grogner le roi qui ne comptait pas laisser quiconque leur causer plus de tort. Il attendait la réponse de l’inconnu et selon celle-ci, jugerait de la menace potentielle.

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# Lun 26 Juin - 21:09
Nathanaël SydneyNathanaël SydneySkaikru
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Il était temps de réécrire l'histoire de Nathanaël Sydney, dans un univers où Brian n'était qu'un pauvre type probablement en train de manger les pissenlits par la racine et où Natou n'était qu'un surnom dégradant qu'on avait utilisé quand quelqu'un l'appréciait encore et ne cherchait pas à lui faire payer les crimes de sa mère.

"Diana..."

Soufflais-je, assis dans un arbre, attaché à celui-ci par une corde autour de mon bassin. J'avais passé la nuit en hauteur, pour éviter une meute qui semblait traîner dans le coin. Des animaux ou des humains, je n'en avais pas grand chose à faire. J'évitais les présences vivantes et me focalisais sur la survie sur cette Terre que foulaient tous les Archéens. Ces ignares devaient bien tous remercier ma mère, maintenant, d'avoir ouvert la voie dans un monde hostile à la place des criminels qui avaient été envoyés en éclaireurs. Loin de toutes les stratégies et tous les combats d'une coalition dont j'ignorais tout, j'avais sorti un bout de viande séchée, issue d'un gibier que j'avais chassé une semaine plus tôt et dont j'avais dû abandonner une partie de la carcasse difforme. Pour éviter de la gâcher, j'avais remonté les traces d'un village et l'avais laissé à quelques kilomètres. S'ils l'avaient trouvé, tant mieux. Dans les autres cas, tant pis. Je mâchai la viande pendant une bonne dizaine de minutes avant de l'avaler, faisant travailler mon estomac avec le moins de nourriture possible. Depuis quoi... cinq mois ? Un an ? Depuis que j'étais ici, depuis que j'avais fui la Station avant qu'elle ne se fasse décimer par des hommes des montagnes, j'avais dû perdre une demi-douzaine de kilos, mais uniquement trois cartouches de mon Barrett M82 calibre .50. Tant que j'avais des munitions, aucune raison de mourir. Tant que tu approchais sans arme tendue, aucune raison de te tuer. Et quand tu parlais... y avait-il une raison pour te répondre ?

Je t'avais vu approcher, avec la lunette du Barrett, et tu te tenais près de mon arbre duquel je m'étais détaché. Un ennemi ou un hasard ? Chez moi, pas de possibilité d'être un ami ou un allié. Tu étais simplement un caillou dans ma chaussure et c'était avec un regard froid et dédaigneux que je te regardais, me redressant avant de sauter de ma branche pour arriver à ta hauteur. Le sniper à l'épaule, un sac sur l'autre, des habits sales et déchirés par endroits, un air de chien prêt à mordre, je soufflai :

"Je suis personne. Je peux m'éloigner de ton village, si c'est ça, que tu veux. Pas la peine d'en venir aux mains."

Je t'observai des pieds à la tête. Contrairement aux hommes des montagnes, et à certains agriculteurs des rocs -qui semblaient ne pas s'entendre avec ceux des montagnes enneigées-, tu étais propre. Mon nez se fronça et huma l'odeur ambiante, à la recherche d'un  parfum ou d'une brise plus explosive. Tes cheveux étaient clairs, trop clairs pour ne jamais être lavés ou se contenter de la rivière. En fait, tu avais l'air plus civilisé que moi. Et si ça avait titillé la curiosité de nombreux "Skaikru", moi, ça me passait au-dessus. Tellement qu'au bout de quelques secondes à t'inspecter, je me mis à t'ignorer et pris ma corde tombée à terre pour l'enrouler patiemment et la ranger accrochée à un pan de mon sac à dos. Puis, calmement, je m'approchai, les doigts écartés et les paumes mises en évidence. Je ne comptais pas me battre, je n'en avais pas besoin et j'étais persuadé que, si tu avais cette allure civilisée, tu ne devais pas être seul. Loin de vouloir prendre des risques inutiles ou de prolonger une conversation que tu avais engagé, je poursuivis simplement :

"Quelle direction ? Ton village. J'irai à l'opposé."

Simple, rapide, concret. Pas besoin de plus. Pas besoin de moins. Et pas besoin de 1000 mots pour  décrire l'irrespect que je te faisais, mon souffle calme, mes yeux dénués de peur et la certitude presque religieuse que je ne pouvais pas mourir avant d'avoir gaspillé toutes mes cartouches. Mes cernes s'accentuaient de jour en jour, créant un vrai maquillage noirâtre sous mes pupilles noisettes et, pourtant, je n'avais aucune faiblesse, prêt à esquiver comme à attaquer. Soldat un jour, soldat toujours. Je le devais bien à Shumway. Lui, je l'avais tué, bien plus directement que n'importe quelle victime du massacre des Sydney.
# Lun 31 Juil - 21:45
Lo'akLo'akRoi
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Louwodakliron Kru
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Louwoda avait la réputation d’être des terres secrètes, des terres où il ne faisait pas bon d’être étrangers. Lo’ak pouvait même se vanter d’en avoir abattu alors qu’il n’était guère âgé et que cet étranger devenait la récolte de son rite. Mais depuis que le clan appartenait à la Coalition, une plus grande tolérance existait envers ces inconnus pouvant venir de tout horizon. Le guerrier avait été témoin de l’ouverture de leur frontière, lui-même ayant foulé pacifiquement le sol des autres nations lors de ses différents voyages. Louwoda ne pouvait plus percevoir les autres comme ennemis, mais il ne les voyait pas tout en ami non plus. Alors quand il fit face à ce type, le blond refusait de laisser tomber sa garde et d’agir comme il l’aurait fait avec un guerrier venant de Polis. Ce garçon-là, pour qui il ne pouvait mettre de nom sur le visage, n’était en rien similaire avec les autres voyageurs de la Coalition. Sans pouvoir prédire ses origines, le roi avait fait le choix de la langue des guerriers. La présence du garçon dans l’arbre le questionnait bien plus qu’il n’en donnait l’impression. C’était un choix judicieux, et pourtant inattendu pour ceux venant du ciel ou de sous la terre. Alors faisait-il face à un plus grand mystère que celui des Skairku et des Kripakru ? Une question que Lo’ak se posait en silence, mais qui finirait par sortir tôt ou tard.

En attendant, le roi soutenait ce regard froid que le brun dardait sur lui depuis sa hauteur. L’arbre n’était pas un obstacle pour le natif, qui avait lui-même appris à combattre dans ceux-ci. Mais il y avait cette arme, aussi noire que la nuit, et certainement aussi froide que la mort, qui pendait à l’épaule du plus jeune. Car même sans le connaître, le blond se doutait de la différence d’âge entre eux, alors qu’il avait dû connaître bien plus de bataille que l’étranger. Le regard de Lo’ak le suivit quand il sauta de l’arbre pour enfin daigner répondre, sans pour autant dévoiler son identité. Une réponse si propre à ceux voulant rester dans l’ombre, mais qui n’allait pas convenir au roi. Lui qui refusait de voir toute menace s’abattre sur les siens, il ne pourrait accepter de ne pas en savoir plus, d’autant l’importance de l’enquête menée actuellement par Heda. Il voulait des informations et il tenterait bien d’en avoir.

— Tu es bien sur la défensive pour n’être personne. De quoi as-tu peur ?

S’éloigner était une idée en soi, mais pas tant qu’il n’avait pas plus creusé les questions concernant ce gamin. Quant à en venir aux mains, ce n’était pas sa priorité, car même si le guerrier était loin d’être un diplomate, il restait méfiant de l’arme présente sur l’épaule. C’était elle qui le tenait à distance, car elle ne ressemblait en rien à ce qu’il connaissait. Il ne pouvait qu’en appréhender les rumeurs de ces nouvelles armes tenues par les Skaikru et utilisées par les Kripakru. Et puis, s’il commençait à se battre maintenant, quelle garantie aurait-il quant à ses interrogations ? Le garçon savait-il au moins où il se trouvait ?

En tout cas, ses actions ne pouvaient que montrer à Lo’ak que le brun se moquait de la présence du roi. Il le regarda s’occuper de ses affaires pendant un temps, se demandant si cela pouvait lui apporter de nouvelles informations. Mais à part un semblant de débrouillardises – ce qui était déjà pas mal – il n’arrivait pas à cerner celui qui se catégorisait comme « Personne » et qui avait parfois des réactions quelque peu… animales. Le guerrier aurait pu faire preuve d’énervement, mais il considérait cette observation tout aussi importante, et lui permettant de poser sa réflexion. Ce ne fut que quand il lui refit face, paume vers le ciel, que Lo’ak cessa ses questionnements internes pour mieux se concentrer sur lui.

— La direction de mon village ? Sache que c’est bien plus que ça. Tu te trouves sur les terres de Louwoda Klironkru, mes terres. Et j’aimerais savoir ce que « Personne » fait ici, sans y avoir été invité.

Son ton était froid et détaché, collant à sa posture. Lo’ak voulait des réponses et il espérait que le garçon coopérerait. Sinon, peut-être serait-il dans l’obligation de le mettre aux arrêts et de voir ça au sein de la capitale. C’était une idée qu’il avait envisagée, autant pour en savoir plus que pour la sécurité des siens. Depuis l’attaque d’Ouskejon, tout était devenu un jeu de point de vue et il ne pouvait laisser croire aux autres clans qu’il pouvait cacher un potentiel suspect. Car c’était ce que le jeune homme était pour l’heure : un suspect dont le guerrier ne pouvait que se méfier.

— Je ne crois pas réellement que tu sois « Personne ». Alors qui es-tu ?

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# Mar 26 Mar - 18:02
Nathanaël SydneyNathanaël SydneySkaikru
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Terres secrètes, bois tortueux, montagnes escarpées, désert de neige... Caché ou pas caché, ami ou ennemi, je m'en foutais royalement et je me baladais dans tous les territoires en espérant ne croiser aucune âme qui vive. Terriens ou Archéens, qu'importe. Il n'y avait que des ennemis sur cette Terre. Je bondis de mon perchoir et te regardai des pieds à la tête. L'expérience était à ton avantage, la technologie m'octroierait la victoire. Tu étais un Terrien et j'étais un Archéen. Il n'y avait rien d'autre à dire, rien d'autre à savoir. Je n'étais personne. Tu n'étais personne. Et si j'avais peur de quelque chose, c'était...

"De gâcher des balles."

Lançais-je du tac au tac, sans la moindre hésitation, sans provocation exagérée non plus, et avec l'honnêteté d'ajouter sans tarder :

"Et peur d'être rapidement piégé."

Mon sourire se fit plus narquois, mes yeux observant les alentours sans jamais réellement te quitter du regard. Roi ou rien, j'avais aucune pression. Tant que tu étais seul, tant que les arbres restaient immobiles, je devais me dépêcher. Remballant mes affaires dans cet énorme sac que je cinglais dans mon dos, accrochant des sangles autour de ma taille pour éviter un voleur trop précoce. J'allais m'éloigner de ton village, et personne aurait à faire chier l'autre. Tes terres. Je haussai un sourcil, le sniper en main, mais baissé, en te jugeant plus égocentrique que princier. Oui, c'était les tiennes. Tu avais quelque chose à y faire, et pas moi. Mais au lieu d'y aller avec les poings et d'exterminer tout un peuple à peine débarqué comme tes comparses des neiges, tu avais préféré me prévenir et me faire déguerpir... ou faire un interrogatoire. Je le savais : malgré mon arme, j'étais désavantagé. Le terrain, la proximité de tes terres, le simple fait que tu ne sois pas venu seul, et la tendance des Terriens à parler anglais en plus de leur langage. Chez toi, on pouvait ajouter une froideur qui pouvait feindre une confiance extrême en tes capacités. Un trop grande confiance pour quelqu'un qui était bien au courant que j'avais des balles plus mortelles que tes dagues ou la plus puissante des épées.

Face à face et prêt à te suivre gentiment tant que c'était hors de cette trappe dangereuse, de ce guêpier mortel, j'allais finir par te dresser un doigt d'honneur. Tu parlais trop. Tu étais trop curieux. Et tu parlais bien trop l'anglais à mon goût. Je fis quelques pas en arrière, à l'opposé, normalement, de ton village, en te faisant un léger signe de tête. Si tu voulais des réponses, tu pouvais me suivre. Ou m'indiquer le bon chemin.

"Si tu vois un autre Archéen, un... type des étoiles, tu pourras lui dire que je suis Nathanaël. Il te répondra que c'est personne."

Ou que j'étais un authentique traître, un fils de p-, de manipulatrice, d'horrible mégère... Un connard déjà mort qui aurait mérité de souffrir davantage pour compenser le décès des autres, des "gentils", de ceux qui étaient prêts à crever en voulant sauver tout le monde. Tu ne pouvais pas manquer la hargne de ma réplique, car je les emmerdais tous sans distinction. Je faisais aucune discrimination, donnais aucun privilège, et ça ne commencerait pas avec toi, même si tu étais un roi.
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