Ce lieu était maudit, qu’importe ce qu’on essayerait de lui faire croire. Il était aussi maudit que le peuple qu’il abritait désormais et dont le nom signifiait amplement le ressentie que l’espionne pouvait avoir envers eux. Des démons, ils n’étaient rien d’autre et ne pourraient jamais prétendre à autre chose aux yeux de l’espionne qui ne pourrait jamais oublier la façon dont elle avait été traitée de leur part. Les mois avaient beau être passé, elle avait certes pu retrouver sa liberté grâce à l’un d’eux, mais cela n’effaçait en rien leur crime. Pourtant, malgré cette aversion qu’Echo pouvait avoir envers eux, c’était bien parmi les Kriprakru qu’elle se trouvait et bien que ce n’était pas un plaisir pour elle, elle n’en laissait rien paraître. L’Azgeda était là pour tout autre chose d’ailleurs, qu’un simple voyage plaisant. Même si aucune mission ne la poussait à le faire, elle avait pris cette décision d’essayer d’en apprendre plus à leur sujet de trouver quoi que ce soit que Nia pourrait apprécier connaître. Une autre décision qui laissait un amer goût de colère chez la jeune femme, qui n’avait pourtant nulle autre possibilité que l’enfouir au plus profond d’elle-même. L’Azplana avait beau lui avoir tout prit, elle restait sa reine, et la loyauté de l’espionne n’allait à nulle autre que son peuple.

Habituée à se fondre dans la masse et à se faire passer pour celle qu’elle n’était pas, Echo s’était faite discrète. Elle agissait comme les autres natifs qui, eux, étaient présents pour aider. Elle se faisait passer pour la gentille jeune femme serviable auprès de ceux qui ne pouvait l’identifier, que ce soient ses comparses ou les monstres qui vivaient ici. Elle s’était alors chargée d’aller chercher un peu de bois, connaissant parfaitement les rudiments de la survie pour savoir qu’il serait l’un des matériaux prisés pour ses différentes utilités et elle s’était dirigée vers cette jeune femme qui cuisinait. À son allure, nul doute qu’il s’agissait d’une Kirpakru. Ce n’était pas un choix anodin que l’espionne avait fait, car même si elle les méprisait, elle savait que ce serait en conversant avec eux qu’elle pourrait en apprendre plus. Connaître leur façon de s’adapter, voir ce qui deviendrait leurs forces, leurs faiblesses, tout ce qui servirait sa nation à bien mieux s’imposer le jour où l’ordre des choses changera. Ce qui finirait indéniablement par arriver, elle le savait.

— Tiens, de quoi raviver le feu.

Si jouer les faux-semblants pour Echo était d’une facilité parfois déconcertante, elle ne jouait pas non plus l’aidante enthousiaste. Elle restait simplement neutre dans ses expressions, alors qu’elle s’accroupissait de l’autre côté du point de cuisson pour déposer son chargement.

— Je vois que vous n’avez pas eu trop de mal à vous adapter au changement. C’est bien.

À son grand malheur d’ailleurs. Echo aurait pleinement savouré de les voir en constante difficulté, comme ce qu’elle avait cru entendre lorsque la tempête avait frappé. Après tout, il n’était pas facile d’apprendre à survivre quand une simple mauvaise cuisson pouvait ruiner la santé de tous ceux goûtant un plat ou lorsque la mauvaise herbe était cueillie en la pensant saine alors qu’elle était mortelle. Après tout, la nature ne pouvait pas s’apprivoiser du jour au lendemain, sans vivre soi-même les conséquences de ses erreurs.  

Jouer aux faux semblants en présence d’une Kripakru restait difficile pour la jeune femme. Elle mentirait en affirmant qu'elle ne rêvait pas de lui faire payer l’affront que les démons avaient eu envers Azgeda, mais cette pensée n’entachait pas son petit jeu. Au contraire, cela la motivait alors qu’elle savait qu’un jour ou l’autre, ils finiraient par payer, tout n’était qu’une question de temps. Et c’était pour ça qu’elle était là, pour aider à mener peu à peu à ce chemin en rapportant de précieuses informations auprès de sa reine. Et dans cette idée, il y avait non seulement l’envie de se venger, mais aussi un but plus personnel, plus égoïste alors qu’elle n’avait plus cette place aussi privilégiée aux côtés de l’Azplana. Echo ne pourrait jamais pardonner les actions de Nia à son encontre, mais là aussi, il était certainement qu’une question de temps avant que la vengeance ne vienne frapper. Seulement les façons de faire différaient pour des conséquences différentes. Echo était certes fidèle à Azgeda, mais elle n'approuvait plus la reine autant qu’auparavant. Mais elle ne pouvait rien y faire, contrairement à la présence de ces démons qu’elle voyait comme des parasites prêts à faire comme s’ils n’avaient jamais commis de crime.

Elle s’était montrée avenante et prête à les accepter en apportant ce petit bois récupéré plus tôt. La cuisinière lui était inconnue, ce qui avantageait l’ancienne prisonnière de la Montagne. Elle pouvait se faire passer pour celle qu’elle n’était pas, sans craindre de voir son petit jeu voler en éclat.

— L’apprentissage est long, mais si nos enfants arrivent à apprendre à vivre selon les règles de ce monde, je suis sûre que vous y arriverez.

Il lui en coûtait de dire cela, alors qu’elle était persuadée de l’inverse. Mais c’était la propre règle qu’elle s’était fixée, sachant se montrer aussi convaincante qu’elle avait appris à l’être. Là-dessus, Echo ne pouvait que remercier le dur entraînement qu’elle avait subi pendant des années pour être cette parfaite espionne qu’avait désiré Nia, allant jusqu’à renier sa propre identité.

Consciente qu’il faudrait plus que ce simple échange pour avoir quoi que ce soit à rapporter à sa reine, Echo n’avait pas tourné les talons pour repartir, comme si sa tâche était terminée. Au contraire, elle s’était accroupie pour se mettre à niveau et ne plus avoir à regarder de haut la Kripa. Dommage, la position lui donnant l’impression de la toiser lui plaisait plutôt bien.

— Merci, mais j’ai déjà mangé il y a peu. Avant de ramener le bois, j’étais en chasse.

Un mensonge, mais si la jeune femme acceptait de jouer la gentille native prête à aider, il était hors de question qu’elle goûte à leur mixture, même si celle-ci avait certainement été enseignée par l’un de ses sembles plus enclins à aider ces personnes. Mais ne voulant pas que son refus puisse être mal pris, Echo n’avait pas perdu de temps avant de proposer de nouveau un peu de son aide.

— Je ne suis pas spécialiste de la cuisine, mais si tu le trouves trop fade, je pense que d’autres peuvent te proposer les bonnes épices à ajouter.

Du piment, ça pouvait être une bonne idée pour leur rendre la vie plus compliquée. Seulement cela ne correspondrait pas avec son rôle et rendrait ses investigations plus compliquées. Mais elle avait du mal à accepter de se montrer complaisante alors même que le sujet de la cuisine lui semblait stupide. Ils ne cuisinaient pas dans leur antre démoniaque ? Il est vrai qu’elle avait pu s’interroger sur leur façon de subsister sous la surface de la Terre, mais si la question avait été présente, l’espionne en avait eu que faire de la réponse. À l’époque où elle se l’était posée, ce n’était pas ça qui l’aurait fait sortir de ces cages où elle ne pouvait même pas se redresser.

Et ainsi la cuisinière se nommait Joséphine. Ça aussi, ça importait peu l’espionne qui préférait plutôt en découvrir plus sur leur organisation et voir si un semblant de hiérarchie se mettait en place. En tout cas, la cuisinière ne lui semblait pas avoir un rôle bien placé pour être relégué à une telle tâche de collectivité.

— Mon nom est Echo.

Un nom qui, à chaque fois qu’elle le prononçait, ne faisait que lui rappeler qu’il n’était le sien que par obligation. Elle aurait très bien pu donner une fausse identité à Joséphine, mais c’était bien une chose importante qu’elle avait apprise lors de ses débuts en tant qu’espionne. Plus les mensonges se faisaient nombreux, plus il devenait difficile de les contrôler. D’autant plus qu’elle ne contrôlait pas son environnement et rien ne lui garantissait qu’un natif la connaissant puisse l’interpeller. Alors elle préférait la vérité sur ce point, quitte à ce que le mensonge intervienne plus tard, si besoin est.

— Donc c’est toi qui es à la charge de nourrir tout le monde ou vous faites un roulement entre vous ?

Les questions de l’espionne pouvaient paraître innocentes, voire même emplie d’une curiosité liée à toute personne souhaitant intégrer l’autre, mais il n’en était rien. Chaque mot prononcé en face était retenu et servait à mieux réaliser ce puzzle qu’avait lancé l’Azgeda. Tout n’était que recueil d’information, comme on le lui avait toujours appris. Chaque attaque avait ses phases d’approche et les siennes étaient de celles qui permettaient de connaître son ennemi mieux qu’il se connaissait lui-même. Pourtant, la jeune femme pouvait être loin de se douter que ce jeu était double, Joséphine étant la première Kripakru pour qui l’espionne daignait se montrer clémente. Elle les maudissait et les haïssait, et jusque-là, elle n’avait pas pensé un seul instant à tenter de se faire passer pour la gentille auprès d’eux. Pas après avoir connu l’enfer de leur cage. Mais elle le reconnaissait, qu’il pouvait y avoir un avantage à cette situation, alors la clémence devenait de mise, s’ajoutant à ce jeu qu’elle maîtrisait depuis bien trop longtemps déjà.

L’Azgeda riait d’ailleurs, en son for intérieur, quand elle vit que son nom ne créa aucune réaction. Non seulement ces parasites ne s’étaient jamais intéressés à ceux qu’ils avaient capturés, mais en plus il ne semblait pas être au fait de la réputation de chacun. Certes, rien n’identifiait l’Azgeda pour celle qu’elle était, mais cela n’excusait en rien. Bien que le peuple entier des Kripakru se révélait coupable de bien nombreux crime, l’espionne pouvait très certainement se vanter d’être bien plus dangereuse que bon nombre d’entre eux et d’avoir côtoyé la mort bien plus qu’ils ne pouvaient s’en douter. Mais tout cela, elle le gardait pour elle, nourrissant sa fierté intérieure, et jubilant de pouvoir rapporter cette naïveté auprès des siens. Si Nia décidait de mener la moindre action contre eux, il serait si facile de les écraser alors même que les questions d’épices semblaient être le plus préoccupantes. En réalité, ce n’était pas leur peuple lui-même qui était l’obstacle de leur éradication, mais c’était bien la Trikru qui portait le titre de Heda qui en était un. En les protégeant, il devenait plus difficile de les attaquer.

— Si tu veux faire l’unanimité, je te conseille de simples herbes. Si tu veux tenter le risque, tu peux essayer quelques herbes pimentées.

Ou bien des baies de goji, ce qui serait amusant à voire, ou bien de l’anis étoilé, qui trop dosé pouvait attaquer leur système nerveux, ou alors tout simplement rajouter ces champignons, si magnifiques à voir, mais si mortel à consommer. Echo avait mille et une propositions à faire à la Kripa, qui mettrait alors à mal leur campement. Mais il lui fallait garder son mal en patience, et garder pour elle ces idées si intéressantes. Après, pourquoi pas rajouter une poignée d’herbes hallucinogènes lorsque personne ne la verrait, cela serait amusant, et bien embarrassant pour la cuisinière remplaçante. Une idée comme une autre, que l’espionne n’allait pourtant pas mettre en pratique.

— Ce n’est pas plus mal de les remplacer, car c’est en te faisant la main que tu sauras quoi mettre la prochaine fois. Mais tu dois bien t’en sortir si pour le moment c’est mangeable. Ce n’est pas simple et c’est une lourde charge de s’occuper à nourrir tout ce monde. Après tout, la moindre erreur peut engendrer d’importantes conséquences.

Echo ne disait pas cela pour sous-entendre ce qu’elle-même aurait fait de ce ragoût. Elle continuait de jouer son rôle de native bienveillante qui n’était nullement gênée par la présence de ces monstres.

— Mais ne t’inquiète pas. Heda vous a laissé des guérisseurs pour vous enseigner l’art de la guérison. Je suis certaine qu’il ne vous arrivera rien.

Ou du moins, rien tant que personne ne ferait rien.

Echo devait l’avouer, bien qu’il lui en coûtait de se montrer courtoise et clémente, elle savourait ce retour aux sources en tant qu’espionne, qui éloignait son esprit de ses tracas personnels. Le temps de cet échange avec Joséphine ne lui permettait pas de se pencher sur ses doutes et questionnements ni de penser à la peine qui l’avait accompagné dans son voyage. Seul le savoureux goût de la vengeance et l’adrénaline du mensonge l’habitait, alors qu’elle se voyait déjà de retour en terre d’Azgeda avec de précieuses informations. Ces personnes n’allaient devenir que des outils dans l’envie de croître de cette nation à laquelle elle appartenait, et cette idée était des plus satisfaisante et valait bien ce faux semblant.

Mais même si elle se montrait avenante, la jeune femme restait sur ses gardes. Jamais elle ne leur donnerait la moindre once de confiance et pas même devant ce visage qui pouvait paraître angélique. Elle n’y croyait pas à leur soi-disant innocence. Pour avoir simplement vécu dans cette montagne, l’espionne les condamnait tous et il ne pouvait y avoir de rédemption. Il ne pouvait y avoir que vengeance et, tout le monde le savait bien, c’était un plat qui se mangeait froid.

— C’est normal de vous aider, s’adapter ne doit pas être simple, la nature peut paraître rude après avoir vécu sous terre.

Encore une fois, un faux sourire venait prendre place sur son visage. C’était un véritable masque d’innocence que Echo affichait, mais qui faisait son effet. La preuve, on ne l’avait pas encore chassée de là.

— Et bien sûr que vous vous en sortirez, notre Commandante vous envoie toute l’aide qu’il lui est possible d’envoyer, ce n’est pas rien, vous allez avoir la chance d’apprendre des différents clans.

Enfin, pas de tous. Echo n’était pas certaine que le moindre Azgeda ne vienne enseigner la moindre de leur connaissance. Venir les tuer, c’était une possibilité qui lui semblait plus réaliste. Et la Nation des Glaces ne devait pas être le seul clan hostile à la survie des Kripakru. Echo allait certainement en faire sa mission secondaire, que de voir qui pourrait devenir des alliés dans cette affaire.

— Mais si tu as d’autres interrogations, n’hésite pas, nous sommes là pour ça aussi. Je ne peux pas imaginer à quel point vos vies doivent être différentes maintenant.

Elle continuait de jouer les gentilles, n’insinuant pas qu’elle puisse avoir un aperçu de leur montagne. Tant que personne ne savait qu’elle faisait partie des anciens captifs, Echo garderait un avantage et elle comptait bien en profiter.

L’odeur alléchante sortant du contenant de cuisine indiquait peu à peu la fin de la préparation de ce repas de fortune. Même si Echo ne suivait pas vraiment les gestes de Joséphine concernant cette tâche, elle pouvait le sentir de là où elle se trouvait. Et à en croire l’odeur, la Kripa semblait s’en être assez bien sorti. Dommage, l’espionne aurait aimé la voir se tromper durant son échange avec elle, considérant que ces monstres de la Montagne n’avaient guère le droit de réussir pleinement tout ce qui leur permettait d’avoir le moindre confort. Peut-être l'Azgeda s'amusera une prochaine fois, lorsque personne ne pourra la voir faire, à titiller ce fameux confort. Heda était bien trop clémente avec eux alors que tous méritaient l’extinction pour s’être crus supérieurs à eux. Mais toutes ses pensées, la jeune femme ne les laissait pas la possibilité de les percevoir. Alors qu’elle voyait la blonde lui sourire, Echo en faisait de même. C’était si facile de paraître niais et gentille aux yeux des autres, que cela pouvait devenir déconcertant, si ce n’était pas un simple jeu pour elle.

— Et nous sommes là pour vous aider à vous sentir chez vous. Heda a eu la bonté de vous octroyer ce territoire, pour cela.

La bonté ou l’erreur, tout dépendait des points de vue. Pour Echo, c’était une erreur, mais aussi une opportunité à se saisir. Non pas pour aider les Kripakru à s’installer, mais pour les utiliser afin d’obtenir plus de puissance. Cette décision ne faisait pas l’unanimité et l’Azgeda trouvait qu’il fallait s’en saisir pour permettre aux siens de mieux s’imposer. La Coalition allait être divisée et cette division était le moment idéal pour agir.

Son regard se porta alors sur les nouveaux arrivants, ceux répondant à l’appel de cette odeur alléchante qui se diffusait dans ce simulacre de village. Il revint cependant bien vite sur Joséphine qui se mettait à évoquer ce qui n’était qu’une vérité immuable. Le pardon... Comme si ces rescapés le méritaient... Il était facile de ne pas mettre tout le monde dans le même sac, lorsque ceux qui décidaient n'avaient pas été victimes des démons. Elle, elle l’avait été et l’espionne refusait d’oublier ce qu’ils avaient pu leur faire, à elle ou ses comparses.

Et pourtant, ce fut tout de même avec un sourire faussement compréhensif que la châtaine lui répondit.

— Il leur faudra du temps, comme il vous faut du temps pour vous adapter. Mais vous avez de la chance, vous serez protégé ici.

Par contre plus loin, la protection serait moindre et si Echo croisait l’un d’eux hors des frontières de ce campement miséreux, alors le malheureux ne pourrait que pleurer de s’être cru en sécurité. Une pensée qui lui tira malgré tout un sourire qu’elle put dissimuler grâce à ce qu’elle avait dit plus tôt, et grâce au simple passage de ceux venant se servir. Joséphine terminant par elle-même, l’espionne perçut le signe que cette conversation touchait à sa fin. Dans un sens, cette idée était soulageante, car elle pourrait alors sortir de ce rôle de la gentille native prête à tout pour ce nouveau « clan ». Ne restait plus qu’à savoir comment elle allait continuer ses investigations, que ce soit aux alentours du camp, dans ce rôle qu’elle s’était donné ou en partant voir ailleurs, voire même en rentrant à Azgeda.

— Je te souhaite un bon appétit Joséphine, et je suis certaine que ça deviendra de plus en plus facile d’échanger avec nous. Il suffit de regarder comment les Skaikru ont réussi à se faire leur place.

Echo s’était alors levé en disant cela, saluant la blonde d’un sourire. Un dernier faux semblant de sa part, collant à son dernier exemple. Finalement, l’espionne voyait du bon dans cette intégration de ce groupe venant du ciel. S’ils arrivaient à s’intégrer, la méfiance retomberait et alors il serait plus simple de les détruire.

Laissant les Kripakru à leur repas, l’Azgeda termina par s’éloigner, réfléchissant à la suite. Plusieurs options s’offraient à elle, et il lui fallait choisir la plus opportune. Une chose était sûre, la jeune femme n’avait pas cette inquiétude de rentrer les mains vides, bien au contraire. Peut-être que la présence des Kripakru lui permettrait de retrouver cet honneur qui avait été sien.